Non fides, rebetiko… contre-informations: quel média dans l’émergence d’une nouvelle vague?
Catégorie : Global
Thèmes : AntifascismeEcologieMédias
C’est à un va et vient très intéressant et très significatif auquel on a droit.
D’un côté, Non Fides arrête, c’est la fin de ce « journal anarchiste apériodique », après deux années d’existence et quatre numéros. Non Fides espérait rester un média papier « à l’abri » des querelles partisanes, mais internet a nécessairement politisé sa démarche, faisant de Non Fides un pôle de références, bonnes ou mauvaises.
Soit exactement ce que Non Fides ne voulait pas. Le projet se termine donc.
De l’autre côté, le journal Rebetiko – produit par les « invisibles » – a lui des moyens financiers bien plus grands et peut donc se maintenir, avec même une opération de promotion typiquement commercial:
« Ne plus payer le journal
Rebetiko se distribue gratuitement ou contre une participation libre. Dans les bars, dans la rue, les librairies, les médiathèques, les facultés, sous les lits, dans les toilettes publiques des aires d’autoroute, chez les coiffeurs… partout où circule la plèbe. La distribution est diffuse, et a vocation à se densifier quand la situation le requiert.
Les 200 premières demandes envoyées à Rebetiko (rebetiko+++@+++riseup.net) accompagnées d’une adresse postale bénéficieront d’un abonnement gratuit. Envoi en toute discrétion ! Il est possible d’en faire parvenir un paquet pour une diffusion locale. Toute bonne adresse où laisser des stocks pourra également être approvisionnée.
Rebetiko no 3, automne 2009
Chants de la plèbe. »
Ce chassé-croisé Rebetiko/Non Fides veut dire beaucoup de choses. Pourquoi? Déjà parce que Non Fides tout comme Rebetiko (ou les « invisibles »), même s’ils se veulent au-delà des définitions (forcément « dogmatiques »), forment une composante de ce qu’on peut appeler une « nouvelle vague. »
« Nouvelle vague » ou bien, si l’on préfère, une « extrême-gauche à l’américaine. »
Que faut-il comprendre par là? Tout simplement qu’en France, l’extrême-gauche est encore très largement constituée à partir des restes des années 1990, elles-mêmes issues des ruines des années 1980; l’extrême-gauche aujourd’hui c’est l’extrême-gauche des années 1980 en totalement délavé.
Mais il y a une rébellion contre cette nullité, une rébellion ancrée dans le réel, et qui s’approprie des thèmes modernes, actuels, avec une démarche radicale fondée sur une vie quotidienne « révolutionnaire » et le refus du légalisme.
La preuve justement que Non Fides (en tant que groupe organisé) a été une constituante de cela, c’est que comme il l’affirme dans son texte « d’adieu », il leur a été demandé bien trop souvent: « Vous critiquez tout, mais qu’est-ce que vous faites concrètement ? »
Cette question est en fait, inévitablement et inlassablement, ce que doit affronter la personne révolutionnaire, du type « nouvelle vague » ou « extrême-gauche à l’américaine. »
Vous n’êtes pas syndiqués? Pas au NPA? Vous n’êtes pas dans des associations? Vous ne faites pas des concerts de soutien? Mais vous faites quoi alors? Vous êtes des totos (argot pour autonomes)?
Car l’ancienne extrême-gauche, les légalistes, associatifs, syndicalistes, etc. sont insupportables, ne comprennent rien de rien, sont bornés au possible, totalement débordés. Ils ne comprennent tout simplement pas qu’on puisse avoir une démarche autre que la leur.
L’un des exemples culturels les plus marquants à ce sujet qu’on a pu voir récemment a été le « succès » de l’article Grecs frites, kébabs et snack … des poisons pour le Peuple des Red Lions 94. Comment, des révolutionnaires s’intéresseraient aux kebabs? Mais pourquoi?
La même réaction d’incompréhension eut lieu au moment de la mort de Michael Jackson (voir nos articles à ce sujet ici). Comment, des révolutionnaires accorderaient leur attention à Michael Jackson ?
Et comme, pour une « nouvelle vague » sérieuse, la question des animaux et de l’écologie est d’une importance capitale, on a droit ici aussi à des incompréhensions gigantesques.
Un collectif anti-autoritaire antispéciste comme les « Furieuses carottes », pourtant anarchiste dans une extrême-gauche tout de même en bonne partie anarchiste, n’a jamais été pris vraiment en considération, même pas alors que la répression le frappait!
Et quelles ont été les raisons de la répression justement? La police a criminalisé ce groupe en raison des activités illégales depuis quelques années du Front de Libération des Animaux (ALF), dont personne (à part quelques exceptions, dont Contre-Informations depuis le départ) n’a parlé à l’extrême-gauche. Résultat: la criminalisation était d’autant plus facile contre des militants légaux « isolés. »
Telle est la situation, même s’il ne s’agit en rien, bien entendu, de masquer les différences et contradictions existant au sein de cette « nouvelle vague », ni d’ailleurs les faiblesses inhérentes à la « nouvelle vague. »
Ainsi, Non Fides pourra dire en tant qu’anarchiste ce qu’il veut, mais pour nous, il est évident qu’à partir du moment où en octobre il publiait une brochure « L’anarchisme contre l’antifascisme », il était condamné.
La publication d’un tel document a consisté en un véritable suicide. Non pas politiquement, car les documents de la brochure sont bien antifascistes, affirmant en fait que seul l’anarchisme peut réellement être antifasciste (en tant que communistes, nous ne sommes bien entendu pas d’accord, et notre démarche antifasciste -le « front »- est totalement différente, mais la question n’est pas là).
Toutefois, sur les plans culturel et idéologique, quel intérêt à taper la pose anti-antifasciste? Une telle position ne peut revenir qu’au suicide alors que le fascisme progresse en France!
Non Fides pourra bien répondre, ou aurait pu bien répondre, que l’idéologie ce n’est pas son souci, que toutes les idéologies sont ossifiées, forcément autoritaires.
C’est là l’erreur central de Non Fides, car toutes les idéologies ne valent pas, le critère de valeur étant au moins la culture. En tant que tel, l’arrêt de la part de Non Fides est une capitulation culturelle, à un moment où les fascistes font pulluler les fausses conceptions « révolutionnaires. »
Et une capitulation culturelle est une capitulation politique.
Rebetiko et les invisibles ont eux compris l’importance de la culture, et passent par là pour faire de la politique. Ils s’imaginent d’ailleurs faire de la politique sans en faire. Sauf que leur démarche signifie le refus d’assumer d’avoir des positions claires (ce que voulait par contre Non Fides), et donc à court terme la décadence.
En fait, c’est exactement là qu’est l’erreur des anarchistes: ils ne comprennent pas la dialectique entre la politique et la culture, car ils ne comprennent pas la lutte des classes. Ils refusent la politique par état d’esprit « au-dessus » des classes sociales et ils ne comprennent pas la culture en raison de leur position individualiste.
Ils ne sont donc pas à la hauteur face à ce qui nécessite des réponses claires et nettes: la crise générale du capitalisme (et le fascisme), la crise écologique.
Ils n’assument pas leurs responsabilités car ils ne sont pas fondés sur la classe ouvrière, classe qui doit justement prendre toutes les responsabilités de direction de la société.
Contre-Informations assume ces exigences prolétariennes.
Ainsi, si Non Fides se voulait principalement une revue publiée sur papier et critique internet dans son texte d’adieu, et si Rebetiko ne diffuse ses textes que sur papier et ce de manière contrôlée, Contre-Informations au contraire assume le choix du net, seule possibilité dans cette période d’une revue accessible le plus démocratiquement possible.
Bien entendu, tout le monde n’a pas internet au sein des masses populaires, mais qui peut avoir accès à des revues diffusées de manière semi-confidentielle, la France n’ayant aucun réel circuit de distribution alternatif?
Et n’est-ce pas une forme démocratique qu’un journal en ligne, avec des articles plus ou moins denses, des thématiques concrètes, des archives, des textes d’explication, une esthétique en phase avec l’identité révolutionnaire?
Si, c’est une forme démocratique, et il est juste d’assumer cette tâche de publiciste, au sens bolchevik, au sens partisan, c’est-à-dire selon l’esprit de Parti : le PCMLM!
Contre-Informations, c’est l’équipe bolchévik des publicistes au service de la Cause du peuple!
Le seul rapport au niveau des idées entre non fides, ex journal anarchiste et le pcmlm, groupe avant gardiste maoïste, est à chercher du coté du refus de l’antisémitisme (au moment de la guerre à Gaza, par exemple). C’est tout. C’est pour ça qu’ils sont censés être potes ? Vous voyez vraiment tout que par ce filtre ? Israël, Palestine, tout ça ? (je parle même pas du type pour qui c’est la même chose, un grand complot pour convaincre l’extrême gauche que faurisson n’est pas un brave type, bwahahhah).
Sérieux les gens, sortez de chez vous un peu, lâchez vos ordis le temps de souffler; la vraie vie est ailleurs..
Les commentaires doivent concernées les articles… du coup plein de commentaires ont été refusés…
allez faire un tour ailleurs, de mon côté j’ai autres choses à faire que lire et modérer ça.
ils étaient bien à propos de l’article et de cette « mouvance » que l’on présentait comme « anarchistes », « antifas »
Polémiques, oui, certes !
Cet article démontre assez bien la misère d’un certain militantisme du clavier, obligé de se reproduire virtuellement ( divers sites créés dans toute la france en début 2009, morts pour la plupart), comme attrape nigauds : à défaut de se gonfler d’adhésions et/ou de regroupements de militants bien réels.
pour une critique plus complète, pertinente, de l’antifascisme, voir l’article de l’OCL
http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article528
Entre les non fidès et rebetiko qui se la jouent toujours « plus radical que moi tu meurs » et qui voient des ennemis partout, qui se croient les seuls à agir et se prennent pour une avant garde éclairée, le PCMLM dont personne ne sait ce que c’est et qui cherche visiblement à se faire mousser en tapant un peu sur nf rbtk, les bardet et autres qui se vantent d’avoir fait une manif à 2500 à Paris en soutien aux sans papiers, dont la principale victoire à consisté à chasser les méchants cagoulé, et en plus l’autre qui voit de l’antisémitisme partout et nous parle toujours de gens que personne ne connait et dont tout le monde se fout, on a la un bien bel échantillon…
C’est clair, ça donne envie de se joindre à la lutte, quand on voit ces groupuscules toujours plus groupusculaires trouver toujours de nouvelles raisons de se diviser, les débats ésotériques réservés à ceux qui ont au moins 5 ans d’ancienneté dans « la lutte »…
Mieux vaux en rire! Dans un autre contexte…Ce qui est sur, c’est qu’il n’y a plus grand chose à attendre de tout ça…
La prose Stalinienne est tolérée sur indymedia ? Interressant…
Comparer Non Fides (qu’on aime ou pas, du reste), à Rebetiko, ou au PCMLM (OPQRSTUV…..) aujourd’hui, c’est soit vouloir foutre la merde volontairement, rendre encore plus denses un flou et une confusion déjà étouffants par les temps qui courent, soit avoir un paquet de merde dans le cerveau et dans la bouche.
Entre l’anarchie et le maoisme, il y a la différence entre le jus d’orange et un wisky frelaté, une marre d’eau et un océan, enfin rien de bien commun en somme.
Ouais, comme dit le commentaire plus, haut, sortez un peu dans les rues ou par les champs, pour faire l’amour et la révolution, même si il fait froid, car jai l’impression que les cerveaux sont de plus en plus embrumés et de moins en moins lucides.
Manque de discussions réelles, de lucidité, quoi d’autre ? La misère de cette époque doit s’achever en même temps que cette époque misérable, reste à s’y mettre…
Voilà qui est très intéressant.
Non fides avait fait son fonds de commerce à moment donné avec l’antifascisme, un moyen commode de s’allier avec les « antifas » et hapoel et de trouver le plus petit dénominateur commun permettant d’éviter les sujets qui fâchent.
Ça nous a donné ces articles remarquables sur Indy Lille, où ils ont même eu en prime le soutien des Vieux Sympathisants du CCI et déjà quelques flics félés :
pourquoi nous ne les soutiendrons jamais
http://lille.indymedia.org/spip.php?page=article&id_art…13685
pourquoi nous ne les soutiendrons jamais suite
http://lille.indymedia.org/spip.php?page=article&id_art…13711
KEMI SEBA ET LES NAZIS->http://lille.indymedia.org/article15190.html
Le but était naturellement de dénoncer l’antisionisme, désigné comme antisémitisme, et de régler ses comptes avec le reste du mouvement anar, suspecté de ne pas suffisamment participer à la chasse aux sorcières. Tout ça était fait AU NOM DE L’ANTIFASCISME, car quoi d’autre pourrait fédérer des stals, des léninistes, des anars tendance Montseny, des communautaristes, des antisionistes sionistes, des partisans de la peine de mort et des flics ?
Cahin-caha, tout ce beau monde s’est soutenu circonstanciellement, avec de grands moments dans le forum antifa, où était il était débattu en toute innocence de l’opportunité ou non de la délation.
L’ironie de l’histoire, c’est que, pour avoir publié un texte plus intelligent que d’habitude sur les anarchistes et l’antifascisme, non fides se trouve maintenant suspect.
Car à quoi sert de tout ramener à l’antifascisme pour ces gens-là sinon de pouvoir traiter de FASCISTES leurs ennemis en s’alliant avec n’importe qui pourvu qu’il se réclame de cette seule qualité autoproclamée et partage les mêmes méthodes?
En tout cas, ce texte est intéressant et montre qu’en effet les anarchistes doivent se poser le problème de ce « composant minimal parmi tant d’autres de l’anti-autoritarisme ». Il n’est jamais trop tard pour bien faire, même si les non fides auraient dû s’apercevoir depuis longtemps de la récupération de leur prose AU NOM DE L’ANTIFASCISME par la bande d’« antifas » félés qui sévissent sur les commentaires d’Indymedia.
De toutes façons, le sujet est amplement débattu depuis longtemps dans le milieu anar. Voir par exemple ici :
http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article528
Que vu les propos insultes et autres invectives véhiculées par messieurs Hyma et Bardet
il est évident que ces deux olibrius ne sont pas des antisémites au sens ethimologique du terme ce qui voudrait dire qu’ils hairaient les arabes autant qu’ils hairaient les juifs
non messieurs Hyma et Bardet ne publient avec comme prétexte le juste soutien a la cause du peuple de Palestine que parce ce qu’ils sont des Antijuifs primaires
Et si Indymedia devenait aussi anti-bolcheviks, ça ferait de la merde autoritaire en moins, non ?
« Hyma et Bardet ne publient avec comme prétexte le juste soutien a la cause du peuple de Palestine que parce ce qu’ils sont des Antijuifs primaires » (lundi 11 janvier 2010 – 00:35)
Pour le dénommé Bardet c’est un peu plus compliqué. Son appartence à L’Union Juive Française pour la Paix le dédouane de fait de cette accusation. L’UJFP ce sont pour l’essentiel de vieux juifs d’extrême-gauche comme on en trouvait beaucoup dans l’entre-deux-guerres en Europe. ILs sont resté québlo sur cette époque héroïque ou les juifs étaient les fers de lance de l’émancipation socialiste. Ils sont donc culturellement et politiquement incapables de comprendre ce qui s’est passé dans les têtes de la majorité des survivants du génocide et de leurs descendants.
Le fait qu’Israël, malgré sa politique guerrière, puisse être considéré comme le symbole d’un havre de paix possible pour tous les juifs persécutés, leur est proprement impensable. C’est pourquoi ils assimilent tous ceux qui se retrouvent derrière cette idée d’Israël perçue comme terre d’accueil pour les juifs à des collabos de la politique israélienne (même quand ce sont des pacifistes notoires).
La posture de l’UJFP est idéologique parce qu’ahistorique et non dialectique, mais elle n’est pas anti-juive primaire. Par contre c’est bel et bien du pain béni pour l’extrême droite et ses cache-sexes antisionistes et c’est pour ça qu’on retrouve leur texte si souvent sur E&R ou Alter-Info. Dans l’ensemble, ce sont donc plus des naïfs que des salauds et il s’agit plus d’une collision où, pour rester poli, L’UJFP se fait emboutir que d’un collusion d’intérêts bien compris. Pris individuellement on peut évidement se poser des questions sur le degré de fausse-naîveté et de haine de soi de certain, mais on s’éloigne d’autant des considérations plus politiques.
A bon entendeur…
De plus en plus d’articles de sectes lénino-stalino-mao sur Indymédia, qui l’eut cru ?
Leur amour pour Staline en exemple ici:
http://www.contre-informations.fr/?p=3330
http://www.contre-informations.fr/?p=3324
« a) Les membres du Parti
L’adhésion au Parti nécessite la reconnaissance du programme et des statuts du PCMLM mis en avant dans le Manifeste, la reconnaissance de l’idéologie marxiste-léniniste-maoïste et l’engagement dans une organisation du PCMLM. L’adhésion à l’organisation nécessite la cooptation d’au moins deux membres du Parti, ainsi qu’une période de stage de six mois.
Être membre du Parti signifie accepter les décisions de l’organisation et sa discipline, et la mobilisation de toute son énergie pour la victoire du communisme. Le membre du Parti défend activement la ligne du Parti et travaille à la développer. »
b) Le rôle du PCMLM
En tant qu’avant-garde, le PCMLM lève le drapeau de la classe ouvrière en tant que classe la plus révolutionnaire de son époque, et appelle l’ensemble des masses populaires à se rallier au drapeau rouge de la révolution socialiste. Le PCMLM se développe en tant que Parti de cadres révolutionnaires, c’est-à-dire de personnes se mettant à l’école de la Révolution socialiste de manière professionnelle.
« c) La discipline de Parti
Suivant les principes du Marxisme-Léninisme-Maoïsme, la discipline organisationnelle est essentielle à la victoire de la classe ouvrière. Les décisions du Congrès, du Comité Central et de toutes les instances dirigeantes s’appliquent d’une manière complète et définitive. Aucun fractionnisme ou droit de tendance n’est reconnu. En cas de divergence, le membre du Parti a la liberté d’en discuter librement au sein du Parti seulement, jusqu’à la prise de décision par l’instance concernée.
Les discussions entre membres du Parti s’organisent par rapport au Congrès, à la Conférence et dans les publications internes. En cas de manquement à la discipline du centralisme démocratique, le membre du Parti est suspendu par la Cellule et voit son cas étudié par le Comité dont dépend la cellule. Les sanctions disciplinaires sont l’exclusion, le blâme, le blâme sévère, la destitution temporaire, la rétrogradation par la désignation à une responsabilité inférieure, l’interdiction d’assumer la responsabilité dirigeante, la rétrogradation comme stagiaire, l’exclusion temporaire. Toutes ces mesures peuvent être prises par l’instance à laquelle appartient le membre, sauf l’exclusion. »
Tiré du manifeste, tout un poème !
le reste ici: http://www.contre-informations.fr/revo1/200.html
« Morose Tal », tu es facilement chocable.
J’aurais plutôt cité cela :
http://www.contre-informations.fr/?p=2341
Le maoïsme est une idéologie nationaliste et contre-révolutionnaire !
Tout comme leur modèle stalinien (régime aussi immonde que le nazisme), les maoïstes sont des partisans du capitalisme d’Etat totalitaire et ne sont en rien des prolétaires révolutionnaires.
Beaucoup de maos essayent de se faire passer pour des libertaires en prenant comme référence la « Révolution culturelle » qui aurait été lun modèle vertueux d’émancipation. Dans les années 70 les maos versus Gauche prolétarienne et Cie laissaient entendre ce genre de choses.
Les maos comme les staliniens sont des contre-révolutionnaires réactionnaires et des fascistes rouges ! Ils défendent les nationalisations à outrance soit le concept bourgeois d’Etat-nation et de capitalisme nomenklaturiste.
LES PROLETAIRES N’ONT PAS DE PATRIE !
La révolution communiste mondiale se devra de détruire le capitalisme sous toutes ses formes ainsi que tous les Etats ! Démocratie bourgeoise, fascismes brun comme rouge sont des ennemis nuisibles de la classe ouvrière qui doit s’auto-organiser en conseils anti-autoritaires !!!
Lire sur les maos et leur politique étatiste, bourgeoise et fasciste rouge :
http://fr.internationalism.org/taxonomy/term/91
« Really Big Red », je n’avais pas vu cette apologie de la peine de mort sur leur site. Merci de la précision. On est vite pris de nausées à leur lecture. Et oui, je suis chocable comme tout individu un peu sensible et libertaire.
Il serait bon qu’Indymédia Nantes prenne position une bonne fois vis à vis du léninisme et de ses rejetons naturels que sont le maoïsme, le stalinisme et le trotskisme.
Les libertaires n’ont aucun intérêt à contribuer à des médias favorables à ces courants politiques autoritaires pour la simple raison que ceux-ci récupèrent les luttes pour recréer un ordre bourgeois.
Donc, Indymédia devrait se positionner clairement, cela éviterait de modérer des discussions sans fin entre des camps antagonistes. Les libertaires sont antifascistes parce qu’anti-autoritaires. Aussi, les léninistes, stalinistes, maoistes, trotskistes et autres autoritaires d’extrème gauche, ne sont pas plus désirables pour les libertaires, que les autoritaires d’extrème droite, de droite, de gauche ou du centre.
Indymédia Nantes est-il un média fait pour relayer les idéologies autoritaires ou un média favorable aux luttes qui s’y opposent ?
Sur 18 commentaires aucun ne parles du sujet ni n’avance de réelles arguments sur le fonds contre le PCMLM et l’action antifasciste.
Du coup pour la plupart d’entre vous les blacks panthers, la RAF, les BR, les militants basques, etc, ce sont des fascistes rouges aussi?
Vive la cohérence…
Associer les blacks panthers, la RAF, les BR, les militants basques au PCMLM n’est pas cohérent… Et l’on peut aussi discuter du caractère autoritaire (pas forcement fasciste) ou non des premiers, mais c’est un autre débat. Pour le moment c’est le fascisme rouge clairement affirmé dans la propagande du PCMLM qui nous intéresse.
Que ça ne te plaise ou non « coco », les blacks panthers, la RAF, les BR, et la plus part ses militants basques d’extremes gauches, par exemple sont autant partisan de Staline ou Mao que le PCMLM ( NOPQRSTU)… Donc a tes yeux il serait aussi des fascistes rouges ? Un peu de coherence stp, c’est tout. Et puis pour la forme je rajoute les FTP-MOI, les Brigades Internationales, la plus part des autonomes italiens, une bonne partie des squatter allemands… bref ! Réfléchis à ce que tu dit quoi.
« les blacks panthers, la RAF, les BR, et la plus part ses militants basques d’extremes gauches, par exemple sont autant partisan de Staline ou Mao que le PCMLM ( NOPQRSTU) »
Eh bien oui sefyu, ce sont des fascistes rouge d’un point de vue purement idéologique que veux tu que je te dise (avec l’objection qu’il n’avaient pas tous le recul historique pour juger les crimes maos). Quand on se réfère a la pensée totalitaire et assassine de Staline, qu’on renvendique la peine de mort , le Parti unique et policier, entre autre conneries, on est un fasciste rouge.
Cependant, les exemples que tu vient de citer ont au moins eu le mérite de se remuer et d’agir concrètement, contrairement aux 10 dégénérés de L’AA qui se branlent sur un forum. Relire Voline.
« Et puis pour la forme je rajoute les FTP-MOI, les Brigades Internationales, la plus part des autonomes italiens, une bonne partie des squatter allemands »
Oulah !! A toi de réfléchir à ce que tu dis, ne mêle pas les FTP et les Brigades internationales (Stalinienne?? Si tu le pense vraiment ouvre un bouquin d’histoire !) à tes insanités. Tu fais de l’anachronisme primaire, voire du révisionisme. Mais on est habitué au révisionisme et à la relativisation de crimes avec les Stals.
Nous ne serons jamais vos « camarades ».
« Nous sommes en outre ce qu’ils ne sont pas : des révoltés de toutes les heures, des hommes vraiment sans dieu, sans maîtres, sans patrie, les ennemis irréconciliables de tout despotisme, moral ou matériel, individuel et collectif, c’est-à-dire des lois et des dictatures (y compris celle du prolétariat) et les amants passionnés de la culture de soi-même » Fernand Pelloutier – lettre aux anarchistes
« Eh bien oui sefyu, ce sont des fascistes rouge d’un point de vue purement idéologique que veux tu que je te dise »
rien d’autre, c’est tout ce que je voulait savoir :)
» ne mêle pas les FTP et les Brigades internationales (Stalinienne?? Si tu le pense vraiment ouvre un bouquin d’histoire !) à tes insanités »
???
Alors là écoute c’est bluffant ! Si tu veux bien me balancer les livres « d’histoire » qui expliquent que les FTP et les BI n’étaient pas Stals… sérieux je cour les acheter directe parceque là… c’est fort tout de même. J’en ai encore le souffle coupé !
*** désolé aux modos de s’écarter du sujet, mais là tout de même j’ai pas pu m’empêcher ***
Le dénommé Orwell demande que l’on fasse le tri entre les organisations et courants de pensée qui écrivent sur Indymedia.
Je ne dirais du procédé qu’une chose :
sur quelles bases politiques ?
Orwell n’en souffle mot.
Étant moi-même marxiste, mais contre le stalinisme qui est une forme d’idéologie bourgeoise, je sais DÉFINIR ce qu’est le stalinisme. Mais visiblement ce n’est pas le cas de tout le monde, et je ne suis pas sûr que la définition historique et politique que j’en donnerais serait admise par tous les intervenants ici.
Ce qu’il faudrait qu’Orwell nous donne, ce sont des éléments politiques, des principes de base qui nous permettent de différencier les bourgeois des révolutionnaires.
Un exemple : il y a ici visiblement une controverse sur la vision politique des Brigades Internationales et des FTP-MOI. La question, c’est quelles étaient RÉELLEMENT les positions politiques et revendications défendues par ces deux organisations ?
On peut vivre sur des mythes et des non-dits, mais pas s’asseoir dessus, pour paraphraser Talleyrand.