La pétition a récolté plus de 2000 signatures en une journée : c’est
exceptionnel mais il faut plus.
Nous avons demandé un entretien auprès du cabinet du ministre, et nous
attendons la réponse.
Nous avons encore deux jours d’action après ce sera difficile car le
marcheurs vont devoir rentrer: donc le mot d’ordre est signez signons!
– quelques idées : chacun des signataires transmet ce message à 10, 20
amis ou plus, voir même à son carnet d’adresse
– partager la pétition sur votre réseau social, facebook, twitter, etc…,
directement depuis la page de la pétition (tout en bas)
– en parler autour de vous.
– interpeller les médias : contact sur place : Yazid ( 0020 1 28 10 76 )
; Florent ( 0020 1 26935576 ) ; Julien ( 0020 1 70 22 96 35 ) ; Magali (
0020 1 72 63 76 85 )

http://www.urgence-gaza.com

voici le témoignage de deux participants:
Lundi 28 décembre 2009

Enfin une nuit complète !
Dès le matin nous faisons un aller retour entre les 2 hôtels où est
réparti notre groupe.
Les campeurs sont toujours devant l’ambassade et leurs bus au dépôt avec
interdiction de sortir.
Nos bus ne sont pas dans cette situation et doivent partir vers 14h pour
El Arish. La consigne est d’être discret pour rejoindre le point de
départ.
Comment être discret à 50 personnes avec sacs à dos et appareils photos ?
Outre les policiers en civil qui veillent sur le troupeau, les cairotes
sont tous sur le pas de leurs boutiques pour assister au départ !
A 15h le bus démarre ! On n y croyait plus. La joie a remplacé la
crispation sur les visages. Même si nous n’allons pas loin nous avons
l’impression d’avoir franchi un premier obstacle.
5 bus sont sur la route avec 200 personnes à bord : des français, des
belges, des grecs, des indiens (d’Inde), des américains et un suisse, tous
calmes et déterminés à dénoncer le blocus de Gaza, l’impunité d’Israël et
la complicité de la Communauté Internationale.
Florent au micro nous rend compte régulièrement des contacts entre les bus.
Très vite, il faut déchanter, les deux premiers bus sont arrêtés par la
police de la route, nous dit il.
Le convoi que nous formons avec 2 autres bus est lui aussi stoppé à une
vingtaine de kilomètres du Caire. Un monsieur en costume et cravate, un
téléphone sur chaque oreille, semble très occupé à ne pas nous laisser
aller plus loin. Il arpente avec nonchalance le bord de l’autoroute qui
est un vaste dépotoir où volent sacs plastiques et s’entassent les gravats
que le sable recouvre peu à peu.
Nous restons là dans le vacarme des klaxons, des annonces micros sur
l’issue des négociations. Au bout d’une heure, on annonce un colonel. Il
arrive dans son uniforme à boutons dorés, et ajoute à ses décorations, lui
aussi un téléphone en pendentif à chacune de ses oreilles. Le chauffeur du
bus nous explique que c’est monté très haut, on parle du chef des services
de renseignement … du ministre peut être.
Entre temps des nouvelles arrivent de l’ambassade de France : les
personnes qui ont passé la nuit sur le trottoir sont dans une situation
bien pire que la notre. Trois solutions leur sont proposées : passer une
nouvelle nuit sur le trottoir et être reconduite le lendemain à
l’aéroport, être reconduites immédiatement à l’aéroport, ou encore être
confinées jusqu’à leur avion de retour, au lycée français du Caire mis à
disposition par l’ambassade.
Dans notre bus sur le bord de l’autoroute, nous avons au moins
l’impression d’avoir bougé, mais si peu … Nous essayons de gagner du
temps pour permettre aux médias d’être sur place et de rendre compte de la
situation. Au bout de deux heures, les services se font plus autoritaires
et intiment l’ordre aux chauffeurs de bus de nous reconduire au Caire à
nos hôtels. Toujours calmes et après quelques échanges entre les 5 bus
(vive le portable ..) nous nous plions à cette exigence, et décidons de
convoquer la presse pour notre retour.
Demi tour donc avec amertume bien sur mais une visibilité attendue à
l’arrivée. Nous sommes escortés par un véhicule de police, qui surveille
de près notre itinéraire.

Qui a dit que le frontière sud de Gaza était perméable ?
Qui a dit que la population gazaouie pouvait être alimentée par les
organisations humanitaires ?
Que les démarches pacifistes pouvaient entrer dans Gaza ?
Que le blocus n’empêchait pas de vivre …

Eh bien non, le blocus existe, nous l’avons testé pour vous …

A.P & P

bien à vous,
le groupe d’organisation de la marche pour gaza du collectif national pour
une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens.

Gaza : Marche pour la liberté

Un an après l?offensive meurtrière israélienne contre la population
palestinienne dans la bande de Gaza, celle-ci continue à vivre un siège
israélien insupportable.
L?adoption du rapport Goldstone par les Nations unies (Conseil des Droits
de l?Homme et Assemblée générale) n?a pas abouti à des sanctions contre
Israël, qui continue à violer les droits humains les plus élémentaires et
le droit international en toute impunité.
Plus de 1300 citoyens de 43 pays entier se sont faits les porte-parole des
citoyens du monde entier épris de paix de justice et de liberté pour
témoigner sur place notre solidarité au peuple palestinien et
singulièrement à la population de Gaza.
Les participants à la Marche de la liberté ont un message essentiel : il
faut contraindre Israël à lever le siège.
Jusqu?à présent, le gouvernement égyptien continue à refuser le passage de
la frontière aux marcheurs. C?est une position inique, qui contribue à
l?isolement inhumain de la population de Gaza.
Les participants à la Marche multiplient cependant depuis l?Egypte les
initiatives de solidarité : marches aux bougies, lancers de fleurs,
chants, manifestations diverses. Plusieurs centaines d?avocats égyptiens
ont eux aussi marché pour Gaza le 27.
La France, elle, ne peut laisser faire le crime que constitue le siège de
Gaza. Avec ses partenaires européens, elle doit prendre toutes les mesures
utiles, pressions économiques, sanctions, qui s?imposent contre Israël
pour contraindre le gouvernement de Tel-Aviv à cesser ce blocus inhumain
et illégal.
Paris, le 28 décembre 2009 ».