La version officielle pour le coup d’état, l’ex-vice-président du Costa Rica, Kevin Casas-Zamora, l’a donnée en déclarant à la BBC Monde que “Zelaya est resté sans appui de l’élite politique et qu’il était en confrontation avec le Congrès. Cette situation a créé un dilemme dans les possibilités de gouvernance, qui n’était surmontable seulement si Zelaya abandonnait ses prétentions à modifier la Constitution et si un mécanisme était créé, celui qui permettait à l’exécutif et aux députés de prendre des décisions de manière collégiale”. En résumé, l’oligarchie hondurienne, au pouvoir dans le pays depuis des lustres, prétendait que Mel Zelaya fût président mais sans gouverner.