L’homme qui pétait plus haut que son cul a de la merde derrière les oreilles
Catégorie : Local
Thèmes : Education
Lieux : Rennes
« Nouvelle année:La fête [re]commence
Fini de faire semblant, Gontard! tu sais bien que ton rêve part en fumée. Et les beaux discours n’y changeront rien.
Fini le rêve de l’étudiant-branché-sympa-cultivé-et-mobilisé. Ou pour le dire avec tes mots, fini le rêve de « l’excellence disciplinaire », du « lien avec les entreprises », des « chercheurs de demain », de « leadership sur le marché européen du savoir », de « l’adaptation au marché du travail ».
A la place de ce mirage, ce que tu devrais plutôt raconter dans ton discours c’est l’histoire de tes tristes années de président à Rennes 2; fac depuis longtemps sur la liste rouge des banquiers et du gouvernement. Cette histoire résumons la en quelques lignes.
Il y a que tu as choisi ton camps dans la guerre en cours. Guerre économique et guerre existentielle. Tu peux toujours nous dire que pour survivre il n’y a pas d’autres choix que de suivre le cours du monde, que si tu ne voulais pas laisser Rennes 2 devenir une fac poubelle il fallait bien prendre des mesures. Des mesures qui vont dans le sens des réformes, et peu importe si cela signifie dans le sens de la transformation du savoir en une valeur marchande parmi d’autres. Alors, il faudra bien que les cerveaux disponibles préfèrent la gestion des ressources humaines et le management plutôt que l’enseignement de Foucault et des hérésies du 16ème siècle. Il faudra bien apprendre à gérer ses crédits pour se préparer à se vendre sur la marché du travail. C’est ce que tu appelles « se former », apprendre à « changer rapidement », se qu’on préfère appeler soigner sa carrière ou devenir soi-même sa propre entreprise. Finalement ce que tu vends de nous, comment tu participes à façonner ceux qui passent dans cette fac , ce n’est rien d’autre que la misère du libéralisme existentiel.
Mais malheureusement pour toi et les tiens, Rennes 2 voit fleurir chaque année des âmes rebelles, décidément irrécupérables. Et si votre université, comme certains l’affirment, est bien dans la liste des « campus prometteurs », c’est seulement à être un des nœuds du mouvement de subversion totale qui vise à abattre une fois pour toutes ton ordre en faillite, plutôt que de la raccommoder avec des bouts de ficelle à la sauce performance et attractivité.
Cependant nous t’accordons deux choses :
Primo. Si ta fac new generation est en ruines c’est bien en grande partie à cause des mouvements de grève qui se multiplient et ne se contentent pas de critiquer une réforme, mais s’en servent comme levier pour attaquer ce qui en est la cause, dit sommairement : le règne de l’économie et son pendant, le sérieux penchant de chacun à se laisser gouverner ainsi que tous les dispositifs qui nous maintiennent dans cette schizophrénie, nous la font aimer, ou le cas échéant nous rappelle à coups de police et de justice qu’il est dangereux de s’en extraire.
Secundo. Il n’est pas question de mendier à l’État les sous pour une université indépendante des impératifs économiques, où tout le monde pourrait venir se cultiver, et où les érudits pourraient travailler à devenir toujours plus érudits. Bref, où s’écrirait une idée du savoir comme science pure et objective, qui ne prend jamais position. Seulement, toi tu le dis par souci de réalisme économique, et parce que tu n’as pas une once d’imagination. Nous, nous le disons pour des raisons éthiques. parce que si ta fac est en ruines pour nous elle est un lieu de vie et de lutte où s’élabore une autre idée du savoir. Une idée du savoir qui n’est certainement pas objective, mais politique. Car nous avons bien plus appris dans nos mois de grève qu’en restant assis à écouter passivement vos cours se déverser dans nos têtes soi-disant à remplir. Non seulement nous avons appris à ouvrir des amphis pour partager ce que nous connaissons; et ce, sans que personne ne se demande si ceux qui sont là ont bien leur carte d’étudiant, sans que personne ne joue le rôle de prof, et sans évaluations. Mais surtout, nous avons appris que le savoir n’est rien s’il sert à rendre ce monde un peu plus supportable en se fabriquant un cocon qui à la douceur de la lâcheté, que par contre un usage d’un grand un intérêt pour combattre les méandres de cette civilisation que l’on a tous sur l’estomac. Qu’il faut se faire du savoir une idée offensive, c’est-à-dire arrêter de séparer les pensées et les gestes.
Vive la Grève Humaine !
Vive la Commune !
P.S : on t’emmerde ! »
Julie, ton discours est analogue à celui de l’ennemi (et de nombre de moralistes de gôche), qui trouve toujours que les actions trop « extrêmes » sont opposées à une contestation « pertinente » et « efficace ». C’est oublier que ce qui pénalise les mouvements actuels n’est pas l’excès de radicalité mais son manque (voir les actions des salariés de Continental même s’ils sont bien sûr attaqués sur le terrain judiciaire…) Ceux qui ont un avis à émettre sur la meilleure façon de lutter ne peuvent être à la fois juges et parties et prétendre conseiller les militants sur le moyen d’obtenir des résultats, alors qu’ils sont eux-mêmes les acteurs hiérarchiques de la collaboration avec la politique sarkozyste tout en étant de gauche caviar bon teint : « ne soyez pas trop énervés sinon vous n’obtiendrez rien », c’est sous-entendre: « soyez consensuels, vous plairez à vos interlocuteurs (de quel côté sont-ils au fait ?) et soyez réalistes vous obtiendrez peut être des demis reculs…Beaucoup de gens n’ont actuellement plus envie de demi-recul mais la foutre au cul à tous ceux qui entretiennent ce système bien huilé, en complète contradiction avec leurs idées et surtout avec le sens de l’histoire: n’oublions pas que les congés payés ont été arrachés à un gouvernement socialo-communiste, ni ce que sont devenus les pseudos libérateurs de mai 68 : c’est bien l’opposition frontale qui met la pression, et non la fausse critique consensuelle qui ne cherche à se fâcher avec personne.
A voir à ce sujet le communiqué bidonnant du maire PS de Rennes, Mr Delaveau (je vous épargne le lien de son petit journal de propagande):
« Communiqué de Daniel Delaveau, Maire de Rennes, Président de Rennes Métropole en réaction à l’agression de Marc Gontard.
« Lors de la séance d’accueil des étudiants, le Président de Rennes 2, Marc Gontard, a été agressé d’une manière inqualifiable. Il n’est pas possible de tolérer de tels actes de Violence.
Les premiers éléments d’information sur la rentrée universitaire sont positifs, aussi bien au niveau des inscriptions que de la qualité des formations proposées.
Avec les enseignants, l’ensemble du personnel de l’Université, avec tous les Rennais et toutes les personnes attachées à la qualité du service public de l’enseignement supérieur, nous condamnons avec la plus grande fermeté ces comportements, faits de quelques éléments totalement irresponsables et qui n’ont rien à voir avec l’Université.
J’apporte tout mon soutien au Président et à son équipe pour réussir cette année universitaire. « »
Mais humour quand meme! Allez, quoi, c’est peut etre con, un peu crado (vous avez pense aux gens qui se sont tape le menage?), mais c’est quand meme une super rentree! Franchement, on a tous reve de faire ca une fois dans sa vie, non?
La vraie radicalité ne peut se reconnaître dans une action ainsi menée.
Le propos révolutionnaire véritable ne peut être que dialectique et non pas parodique.
Il paraît alors évident qu’une manipulation se cache (fort mal ) derrière cet acte.
D’ailleurs il bien connu que la métaphore du fumier et la puanteur issue de la terre ( le fond rural transparait) est une constante de la droite et du fascisme.
Le terme « Lisier » est à ce titre dénotatif de la probabilté d’une intention destinée à réduire l’action étudiante. Le pouvoir n’a cure d’un président d’université et de le faire attaquer par un commando de margoulins à sa solde.
Actif sur le Campus Villejean Les camarades de l’A.R.S (remember 17 avril) risquent de créer le buzz assez rapidement et démontrant le carractère de contrefaçon de cette pseudo action.
Bonne lutte
Je ne sais pas ce qu’est l’ARS (et je m’en fiche un peu, je dois l’admettre), mais force est de constater que cette orga est totalement à côté de la plaque.
Comment souvent, les gens qui comprennent et/ou reçoivent une action n’importe comment l’analysent tout aussi n’importe comment.
Voir partout de la manipulation par des pontes du pouvoir, c’est un sale réflexe, masi amlheureusement assez fréquent. Une manière comme une autre de tenter d’invalider une action, de la marginaliser.
En l’occurrence, à la fois l’action et le communiqué me semblent tout à fait dans la lignée de ce qui se passe à Rennes depuis quelques années. Une action directe sans demi-mesure, mêlant une certaine violence (même s’il n’y a aucun blessé, rappelons-le) et un certain humour (même si ça n’a pas fait rire tout le monde, c’est sûr), et un texte à la sauce post-situ mêlant un esprit d’offensive assez réjouissant et une verve péteuse assez désespérante. Ce n’est pas nouveau, ça a des qualités et des défauts, mais s’il vous plaît, arrêtez de voir partout des manipulations et du complot organisé par le pouvoir. Encore heureux qu’il y a, aujourd’hui comme hier et demain, des gens suffisamment révoltés pour organiser par eux-mêmes des actions directes.
Il y a peut-être des actions plus pertinentes que de mettre un seau de merde sur la tête d’un président de fac. Peut-être. N’empêche que ça reste une action drôle et efficace, je trouve ; ça montre qu’il n’y a pas de consensus autour de ce « chef démocratique ». Et rien que pour ça, hourra !
Il y a peut-être des actions plus pertinentes… et alors ? dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu’il y a de mieux à faire. Hé non.
En attendant, à vous de jouer, l’ARS, buzzez, buzzez (vous voulez parler de « Questions pour un champion » ou de « Secret story » ?).
Comment peut-on avoir tant d’audace et pourtant si peu d’esprit ? Qui a pu imaginer un seul instant que de tels actes serviraient une cause ? Emmerder un Président d’université c’est tout de même emmerder un système qui donne accès à tous à un savoir gratuit. La violence de l’agression prouve à elle-seule la pauvreté des arguments défendus…. Quelle frustration exacerbée a-t-elle pu motiver des exactions dont l’imagination semble presque directement sortie de Guantanamo ?
Il est criminel de rendre un seul homme responsable de siècles de spéculations capitalistes et digne des pires fascistes que de le déshumaniser ainsi. La dignité, voilà ce qui a été enlevé ce jour-là à cet homme qui, fut-il de droite, fut-il libéral, n’a jamais fait que son travail, lui n’a pas porté atteinte aux dignités humaines, lui a d’autres armes que la violence, dernier espoir des faibles et des extrémistes.
Comment de ces enceintes d’un symbole du savoir peuvent accoucher ce genre de théories révolutionnaires dont on sait qu’elles resteront veines, est-on encore trop marqué par des rêves adolescents, dans le supérieur, pour rêver d’un nouveau 14 juillet ? Est-il si insupportable de porter la culpabilité d’avoir un toit au dessus de sa tête et à manger dans son assiette, en plus de l’acnée, pour devoir emprunter des armes aux luttes qui, elles, peuvent espérer trouver une certaine légitimité ?
Quel être humain ou groupuscule est-il assez prétentieux pour affirmer détenir la vérité ? Qui connaît assez le système actuel pour être capable d’en inventer un bien meilleur et plus égalitaire ? Qui peut remettre en cause le seul système politique qui semble être le moins despotique ? Alors quoi, quoi de mieux ? Un NKVD ?
Si elles pourraient faire sens dans un modèle totalitaire ou servir de piste pour fonder un nouveau monde, les théories anarcho-autonomes se discréditent par leurs méthodes terroristes et despotiques et ternissent l’image du monde bien plus qu’elles ne le servent.
ARS n’existe pas. Il s’agit de nous enfumer. Pour qui? Pour quoi ? Aucune idée mais ne perdons pas de temps avec ce genre d’ânerie.
Mais je crois que de toute manière c’est mal partie et que les trolls viennent de débarquer : « Guantanamo », « criminel », « terrorisme » …
Le bien bel esprit que voilà …
Par contre la lecture précise du texte montre assez bien un fond fasciste (qui s’ignore peut-être) bien réel .
Cela tendrait quand même à laisser penser à une manip
Qui est le vrai qui est le faux dans un tel contexte ?
Ramassage des copies demain sur le même tas de fumier.
–
P.S : le sot de merde c’était plutôt les Jeunesses Hitlérienne :
Soyons précis dans nos ref historique diable ! ! !
mdr, ça c’est de la feinte !
A quand la même avec le ministre de l’Education ?
Peut-on avoir une précision sur la mixture contenue dans le seau. Sont-ce vraiment des selles humaines ?
Non à l’éducation de classe !
Non à la crétinisation des classes sociales les plus humbles !
Vues les références du texte, aucun doute que l’on assiste à nouveau à une gloriole de Tiqqounnistes en rut !
Un sceau de merde sur un président n’a toutefois jamais tué personne
Non à la crétinisation des classes sociales les plus humbles (cf post précédent)
C’est vrai que ce genre d’action contribue fortement à cette non-crétinisation !! !
La piste évoquée d’une provoc droitiste reste possible et sans doute probable. On comprend que le mouvement a besoin d’être cassé par les ennemis, alors ce genre d’action y contribue nettement
Nombres de réactions ici sont tout aussi comiques que l’action en question! Face à un seau de merde sur un président qui a démontré depuis ses 3, 4 ans qu’il étaient clairement du coté du pouvoir, de son pouvoir personnel, sa lacheté, son hypocrisie totales, alors qu’il fait sa petite leçon de morale aux crédules étudiants de première année dans un exercice de pure propagande réactionnaire, vous nous faites de analyses à n’en plus finir sur le sens et la portée de cette action, alors que d’une part, quiconque à pu se rendre compte de l’hypocrisie de ce Gontard durant les dernières années à du bien rigoler en voyant ça (!) et a pensé que c’était largement mérité, que cette action apparament ne se voulait pas d’une portée révolutionnaire, mais voulait plutot lancer un message:
Il s’agissait de dire à Gontard, et à travers lui au pouvoir et ses réformes qui sont dérrière, dont il est le réprésentant, le principal défenseur et bénéficiaire, qu’il ne pourra pas faire ce qu’il veut, qu’on ne le laissera pas bourrer le crâne des étudiants à volonté, que la lutte n’est pas finie contre sa chère LRU qui lui donne tant de pouvoir.
Et puis à tout ceux, Mr Delaveau, tout le petit monde mediatico
bourgeois de la ville, les molassons qui laissent des coms sur ce site, qui parlent de violence, c’est encore plus comique! Tous ceux la n’ont sans doute jamais eu à faire avec une charge de CRS, de gardes mobiles, ou de la Bac, pendant les mouvement de contestation de cette loi chère à ce monsieur qui n’hésite pas à envoyer les CRS dans sa propre fac.
On a même droit au valeureux ancien combattant qui s’y connaît , lui, en violence. C’est dire ! il a l un vu CRS de près !
Il est sans doute prêt à nous monter son hématome sur les fesses (mince il a disparu depuis la dernière charge !)
La vie du petit bourgeois militant révolutionnaire (!) étudiant en sciences humaines avant de devenir DRH ça donne le frisson.
Détrompe-toi, ceux qui parlent de violence ont bien connu les lacrymos et les provocations CRSiennes, il y a erreur sur ceux qui dénoncent ce genre d’action. On peut être bien à gauche et comprendre qu’on se trompe d’ennemis. Un Président d’université comme un Président de la République est démocratiquement élu et ce sont les électeurs que l’on méprise et sur lesquels on défèque.
Un pamphlet bien écrit aurait largement mieux servi la pseudo cause défendue mais non, on ne peut pas imaginer des scénarios aussi intelligents et savoir écrire, n’en demandons pas trop… En témoigne ce tract vide de référence, de logique et de sens.
Je sais combien il peut être tentant d’humilier un représentant qui méprise ou escroque ceux qu’ils dirigent mais des choix politiques et professionnels ne justifieront jamais que l’on humilie la personne humaine.
Ben oui, la rentrée c’est emmerdant, qu’il s’agisse d’aller à sa convoc à Pôle emploi, de découvrir la biblio de ses cours en fac ou d’être commandé par le manager du mac do dont on tire quelque ressource, alors un peu de lègereté ne nuit pas, comment ne pas rire de cette heureuse modification du programme intervenue à Rennes ?
Ceux qui pleurent sur « la violence » feraient bien de creuser un peu ce qu’il en est du rôle de la fac, une institution phare du capitalisme :
Dix Thèses sur l’Université Productive (Cristal qui songe, 1997)
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2685
Et les défenseurs du savoir et de ses institutions de transmission et d’évaluation pourraient se demander ce qui distingue celui ci de l’apprentissage, par exemple en lisant ce livre :
Inévitablement (après l’école),
de Julie Roux, enseignante, chômeur, philosophe et chauffeur-livreur
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4353
pow laisse moi deviner
vous êtes un groupe d’amis qui joue a être sur internet
-une caricature du npa
-une caricature de la bonne conscience de gauche alter mondidididialiste
en tout cas bien joué super le coup de la démocratie et des crs c’est tout a fait le ton
Monsieur (ou Madame) waouh,
Question : que veut dire « une caricature de la bonne conscience de gauche alter mondidididialiste » ?
Rien bien sur, mais ça ronfle juste et sérieux.
Ni gauche
Ni monde
Ni altérité
dans l’événement (microscopique) en question
C’est vrai que la tentation totalitaire est plaisante au militant « Rhaaaaadical » . Forme de jouissance
obscène de l’individu qui cherche une légitimité à sa pulsion de domination et à son refoulement.
Ce qui est intéressant dans mésaventure du malheureux Gontard (!!!) c’est le négationnisme brunâtre sous-jacent de l’action. Sous prétexte de
relecture situationniste (par des analphabètes certes) on assiste au degré zéro de la pensée en acte.
La Moindre mise en perspective de l’action, ne serait-ce qu’à l’échelle d’une semaine, ne peut que ramener à la mise en balance de la personne, des travaux, (quoi qu’on puisse penser) de Gontard en regard des agresseurs (pourquoi pas après tout, au moins c’est précis) anonymes, masqués et fuyants.
C’est vrai, ce que je ne crois pas néanmoins, que la pensée d’une provocation style commando de droite ou RG peut légitimement se défendre.
Belle illustration de militantisme comme stade suprême de l’aliénation, comme disait l’autre en parodiant qui vous savez
PROUT
Une icône du pouvoir pour quelques étudiants, roulée dans la merde… Bof, un petit phénomène, pour constater l’impuissance des militants obligés de se rabattre sur ce genre d’actions ridicules.
Oui oui Cvg, tout à fait on est un groupe d’amis là, on est 12 d’ailleurs, un peu compliqué de taper parce qu’on se répartii lE teavail alorrs ça donne quelleq que ratages, excuse nous !
Plus sérieusement, je ne te dirai pas à quelle organisation politique ou syndicale j’appartiens si tant est que je sois encartée mais sache juste, sincèrement, que tu n’y es pas du tout. On peut trouver dans les rangs du NPA des gens qui cautionnent totalement ce genre d’actions… En attendant, si tu as entendu parlé d’un système politique autre que la démocratie qui garantisse la liberté et donne le choix aux gouvernés sans police politique, fais-nous en part j’en parlerai à mon ami Nicolas ;)
Alors, alors…
Marc Gontard est un ennemi politique, c’est indéniable. C’est un ennemi parce qu’il détient un poste de pouvoir (qu’il soit élu ou pas, par qui et comment ne change par grand’chose), pouvoir qu’il exerce à l’Université Rennes 2. Comme sa fonction le lui permet, il appelle les CRS, il insulte les grévistes et il utilise tous les moyens qu’il trouve pour que les cours reprennent. En plus c’est un homme, il est blanc, a priori hétérosexuel, adulte, il a fait des études et il a de l’argent. Je suis donc d’accord qu’il fait fonctionner à plein pas mal de rapports de pouvoir et de domination, qui sont dans son intérêt.
Mais une question se pose : quel est le problème ? Est-ce que c’est Marc Gontard (qui est très méchant), ou bien est-ce que c’est le fonctionnement du système universitaire (qui crée notamment la fonction de pouvoir qu’a Marc Gontard à l’Université) ?
Et donc quel est l’objectif : tuer Marc Gontard, ou essayer de changer le fonctionnement du système universitaire, par exemple pour qu’il n’y ait plus de présidents dans les universités ?
Il me semble que masquer un problème politique global par la création d’un bouc-émissaire ça s’appelle de la personnalisation. C’est une technique qui permet assez facilement de ne pas réfléchir, de ne rien analyser, et de justifier ce genre d’actions.
Allez, la lutte continue !
Pour Pow, et d’autres
Il est trop facile de dissocier l’activité dite « professionnelle », sa fonction et la personne qui est derrière.
Sinon je peux être le plus gentil papa du monde et gagner ma vie comme tueur à gage à la solde de tyran.
Mais bien sûr ce n’est pas grave car je suis un gentil papa… au fond.
La fin ne justifie pas les moyens : vivre dignement signifie (essayer d’) être digne dans sa totalité, y compris dans les moyens de sa subsistance.
Démissionnons de l’infamie, c’est le seul ordre que je pourrais donner. Voilà pour moi ma pensée en actes.
De quoi qui cause le précédent ?
Pourquoi ceux que se croient investis d’une mission évangélisatrice quelconque ne savent pas s’exprimer et sont incompréhensibles ?
pourquoi déploient-ils un telle propensation à définir une morale ? ( de préférence mortifaire et totalitaire)
Pourquoi sont-ils sinistres ?
Pourquoi tremble t-on qu’ils acquièrent la moindre once de pouvoir ? (parce qu’ils ne pensent qu’à ça)
Pourquoi un militant c’est con ?
Oui mon Dieu Pourquoi ! ! !
PROUT partout
En tout cas si vous n’aimez pas la merde, elle vous fait quand même bien réagir… Ca n’est pourtant qu’un seau de lisier sur la tronche… La seule chose vraiment blessée dans l’histoire, c’est l’amour propre du monsieur, qui s’en remettra très bien.
Quant à ceux qui doutent des stratégies mises en place, des « comment qu’on fait pour faire sans faire penser qu’on fait pas ce qu’on fait », qu’ils montrent ce qu’ils savent faire avant de critiquer… Il y a de la place pour toutes les stratégies dans une lutte, c’est en les croisant qu’on avance, pas en se critiquant mutuellement. A moins qu’il y ait autre chose derrière certains commentaires, ce dont je ne m’étonnerais pas.
D’accord avec le post précédent. Lorsqu’on arrive sur un lieu d’action, on entend le même genre de sornettes (« vous n’êtes pas au bon endroit », « vous vous y prenez mal »). La pauvreté des discours équivaut celle des actes.
Là, dans les Pôle emploi et les CAF, tout le monde s’en prend plein la gueule avec le lancement du RSA, que font nos révolutionnaires ? Théories du complot, littérature, chicanes de purification… va falloir introduire plus de variété pour pas étouffer.
Rien ne sert de courir, il faut tout remettre à plat ! Chômeur(euses), précaires, entrons en résistance !
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4460
Quand on est radical, on ne devient pas étudiant. On ne se soumet pas à l’apprentissage en batterie de l’éducation nazionale.
Les étudiants vont encore nous gonfler avec leurs luttes corporatistes de merde pendant un an jusqu’aux prochaines vacances.
Pendant plus de deux mois on ne les a pas entendu, ni vu agir d’une quelque manière que ce soit. La guerre civile mondiale avait-elle pris des vacances pendant l’été ?
Étudie par toi-même, sort la tête de ton trou, déserte la FAC ! Quitte la fabrique à crétins compagnon !
Je ne suis en rien évangélisateur, je n’ai pas encore de livre divin qui m’est tombé du ciel… bref
Ce que je voulais mettre en évidence c’est la contradiction qui pourrait se résumer dans une attitude de bobo par exemple : je pense, très radicalement mais je n’agis en rien car je reste bien installé dans mes privilèges.
Ceci est résumé dans le dernier message : étudiant=traître.
Je peux rapporter un autre exemple, anti-militariste : j’ai déjà rencontré des mecs qui s’engagent dans l’armée… je leur demande s’ils se rendent compte que leur principale fonction est de tuer au cas où la « démocratie » en aurait besoin. réponse : – mais non !, sauf que un jour on se retrouvera en guerre.
Il n’y aura plus qu’à déserter.
Chacun ses choix, le jour on la fonction de ce président d’université s’est travestie (si cela a eu lieu), il avait aussi la possibilité de démissionner. Il n’est pas là pour rien, il assume sa fonction et l’orientation politique qu’elle contient. Bref il mérite le sceau de merde et bien d’autres choses encore.
Il a quand même choisi d’être un buro/technocrate, merde. ;-)
La seule chose drôle dans le post précédent , écrit avec les pieds et littéralement incompréhensible…
c’est le « Sceau de merde » (sic)
Bel objet, insigne du pouvoir Gontardesque, tel un UBU bas breton.
malheureusement je crains que notre valeureux graphomane ne connaisse pas la différence entre un seau et un sceau ( et peut être même un sot)
PROUT
… qui aime bien ce site, style rire et chanson.
D’une ce n’est pas moi qui ai parlé de mission évangéliste.
De deux, non, je persiste, on peut choisir d’être de droite de ne pas mériter pour autant de recevoir de la merde sur la tronche.
vraiment, du fond du coeur… dans ma journée de merde vous m’avez tous fait bien rire. Non j’avoue, pas tous (certain sont agaçant à force), mais vous mettez la barre bien haut.
Pour commencer c’est formidable de croire encore (et visiblement sincérement) que la fac est d’accès à tous, que nous vivons dans un monde où le savoir « institutionnel » est accèssible à qui veut..
-« Mais que dientre foutent tous ces travailleurs pauvre?!!
Ils n’ont qu’à montrer leurs licences, on leur trouvera un meilleur travail!
– ah, ils n’ont pas de diplômes?… Pas été à la fac…? c’est d’un manque d’ambition! »
On dirait des gens du PS qui découvre que le RSA n’est pas suffisant pour vivre décement…. quand à ce fammeux savoir que la fac apporte à ceux et celles qui ont l’opportunité d’y allé ( j’insiste), il faudra m’expliquer mieux ce que signifie « libre pensée » et « esprit critique ». je vois plus dans la fac d’aujourd’hui un moyen de contrôle social qu’un lieu de savoir..
Ensuite ça me fait toujours marrer de voir s’insurger contre la » voilence » ceux qui en bouffe à longeur d’année. Le » fameux système » n’est t’il pas violent? toutes ces publicités qui te dicte quelle tronche doit avoir ton corps si tu veux avoir une chance de pas finir tout-e seul-e. Ce beau conditionnement qui te dit que les choses sont ainsi qu' »il faut bien travailler pour gagner sa vie »… Que quand t’as pas de diplôme c’est que t’es pas allé bien loin…tout ce qu’on nous rabache qu’on ne peut pas acceullir toute la misère du monde en france, pour pouvoir en réalité choisir QUAND la main d’oeuvre à pas cher vient ou pas.
C’est pas violent ça?
Alors un sceau de merde de temps en temps dans la tronche de ceux qui permettent que la roue tourne toujours bien dans le même sens…ça me parraît pas bien grave.
Un directeur d’université n’est au fond qu’un mec qui cautionne le système élitiste, qui condamme chaque année toute tentative d’émmancipation collective ou de remise en question du moule. La fac n’est qu’un moule plutôt souple, mais il faut bien faire gaffe à ce qu’il n’y ai pas de débordements.. Attention! sinon les choses risqueraient de changer!!
Et juste pour finir, là où je trouve tous ces commentaires très drôle c’est que ça parle radicalité et révolution tout en intellectualisant tant la chose que je ne comprend même pas pas tous les mots. C’est la révolution « accèssible » à ceux qui ont fait bac + 3 alors?
Si vous voulez vraiment la lutte , tout moyen est bon pour faire bouger les choses, et il n’éxiste pas de « discrédisation du mouvement » car il n’éxiste pas « d’opinion public » à convaincre…seulement celle que crée les médias.
Juste , pardon pour la faute de frappe, il s’agit bien de « violence » et non pas pas de voilence dont je voulais parler au dessus.
Au passage merci « étudiante », ça fait du bien un peu de bon sens.
Mouahaha, juste pour ta dernière phrase je prends la peine de te répondre. Sache que l’opinion publique ne peut être réduite à la production médiatique, médias et publics interagissent et il serait parfaitement idiot de penser que les médias sont tout puissants. On ne théorise pas ainsi l’opinion publique aussi facilement, non il vaut mieux avoir étudier. Parce qu’il est effectivement difficile de tenir un discours cohérent quand on n’est pas informés. Et oui, les théories de l’Ecole de Francfort et des empirico-fonctionalistes c’est à l’université que je les ai apprises, ce démoniaque outil de contrôle du savoir où les chercheurs (dont je t’invite à essayer de déterminer la tendance majoritaire avant de hurler au complot) …
Ce qui est gênant, encore une fois, c’est que pour expliquer un acte d’une lâcheté affligeante comme d’ailleurs expliquer toutes les inventions et les abus de l’extrême-gauche il faut discourir avec gravité sur la société, le capitaliste, la pub, les bulles spéculatives, les pauvres, les riches, les très riches, le pouvoir, les complots mondiaux pour maintenant les pauvres dans leur pauvreté et les riches dans leur marché. Mais ce ne sont pas trois pissous qui y changeront quoi que ce soit. Personne n’a dit que le système dans sa totalité n’était pas à remettre en question mais ce n’est pas comme ça que l’on fait avancer intelligement les choses. Si vous vouliez vraiment que les choses bougent vous observeriez la société dans son ensemble, vous tenteriez de déterminer comment influencer tous ceux qui la composent pour tenter d’avoir un réel impact.
C’est bien là tout le problème, les partis d’extrême gauche peuvent dire n’importe quoi puisqu’ils ne sont pas éligibles, ils s’égosillent pour des causes justes et nécessaires mais leurs méthodes les ramènent systématiquement au même point. Ce qui laisse dubitatif, quel est la finalité ? Changer réellement le monde ou bien exorciser ces frustrations juvéniles en criant et en tapant des pieds ?
« Et oui, les théories de l’Ecole de Francfort et des empirico-fonctionalistes c’est à l’université que je les ai apprises »
Et alors ça prouve quoi ? Que l’université n’est pas un instrument de contrôle de la société du travail ? Que le rapport prof/élève n’est pas un rapport infantilisant ? Que le système d’évaluation et de diplôme n’est pas une sélection, un tri pour verrouiller les savoirs dans des spécialisations ? Que ce n’est pas un système de production des inégalités ? Que tu n’aurais pas pu apprendre les théories de l’Ecole de Francfort et des empirico-fonctionnalistes autrement et ailleurs , en autodidacte par exemple ?
Pow, tu as l’air de tellement comprendre comment agir que j’attends impatiemment ton programme pour le révolution. Non mais sans rire, ta posture, là, tu la trouves pas chiante, cette façon de donner des leçons en se plaçant au-delà de tout? C’est vraiment la position de l’intello de base, faudrait passer un peu à la pratique. Tout le monde n’a pas ta vision éclairée de l’action et en attendant on peut pas enlever que cette action a au moins l’interet de poser le débat, rappeler que depuis des années le mouvement étudiant est en lutte. Alors après, protège donc tes fonctionnaires de l’université, mais ça ne changera pas toutes les crapuleries que le président de rennes 2 a pu faire (comme beaucoup des autres président d’université) contre ce mouvement. Mais dis moi tu serais pas prof, thésard, ou à l’UNEF toi des fois?
Alors Pow, toi qui a l’air de ne t’appuyer que sur ce qu’on a bien voulu t’apprendre à l’école, je te conseille d’y retourner un peu et d’étudier l’histoire des classes populaires à l’école. Tu joues le malin en citant des écoles sociologiques puis du dis des conneries… des classe pop, des prolos, ouais y en a dans les facs mais statistiquement parlant 50% des personnes issues des classes sociales non privilégiées n’arrivent pas en 2ème année. Je ne me rappelle pus des « taux d’élimination » dans les années suivantes, mais ce n’est guerre plus glorieux. La fac n’a jamais été un endroit qui ait vocation à combattre les inégalités sociales (sinon ça ferait bien longtemps qu’aller à la fac serait interdit). Il faudrait aussi que tu prennent quelques cours sur les filières de relégation dans lesquelles se retrouvent les classes pop, et ce bien avant de pouvoir avoir accès à l’université. Quant aux bourses, tu me fais bien rire, un certain nombre de personnes issus des classes populaires doivent bosser pour compléter les bourses, et de fait vont moins en cours et donc ont plus de difficultés à fournir le travail nécessaire à l’obtention du diplôme. C’est une des explications qu’avancent les sociologues sur le fort taux d’élémination des classes pop’ des les premières années de fac.
Je trouve très méprisante ta façon d’intervenir ici, et je ne crois pas que le fait que tu aies appris quelques théories et concepts à l’école puisse faire que tes reflexions soient plus pertinantes, pour preuve la médiocrité de tes propos.
le commentaire précédent que j’avais écrit a été supprimé. Il était, certes, plutot ironique mais en aucun cas insultant et je n’ai pas l’impression qu’il était hors charte… je n’ai fait que retourner les propos de Pow contre lui/elle-même. Si t’as viré mon commentaire, tu peux aussi virer ceux de Pow qui dit en gros que celui ou celle qui n’est pas allé à l’école ne peux pas porter d’analyse du monde dans lequel il/elle vit.
Ton changement qui profiterais à tous il profiterait aussi aux patrons, mafieux, énarques, hauts fonctionnaires, et autres parasites? Non parce que bon, j’ai la vague impression que de leur côté c’est pas vraiment leur souhait, et qu’en tout cas ils en ont pas besoin.
Je sais pas si t’as appris ça à l’école, mais ces gens là tirent leur position du fait qu’il y a des inégalités, tsais, des gens ont théorisé ça depuis bien longtemps (la lutte des classes, tout ça). Alors je me demande si tu crois que tous ces gens là vont donc gentillement se laisser spolié de leur privilèges chèrement acquis par leur naissance dans la bonne famille. Parce que de mon côté je suis vraiment pas sûr, je me dit qu’il l’aurait déjà fait, non?
Puis j’ai du mal à comprendre, le système tu dis est injuste mais faut surtout pas l’attaquer. Vraiment je comprend pas ta stratégie là. Faut le laisser faire alors? Croire qu’en scandant des calins et des bisoux il changera d’avis (ou le flic désobéira à l’ordre de te cogner)? Qu’ils auront une crise de ce qu’ils appeleraient « humanisme » et décideraient d’arrêter?
C’est fou qu’un pauvre seau de merde provoque ce genre de réactions. Quand même c’est pas bien méchant, plus symbolique qu’autre chose, ça se lave etc.
Puis quand tu dis qu’apprendre peut permettre de pas avancer des propos éronné, ben on dirais pas, ça dépend du point de vue. Ça dépend aussi de ce que t’apprends, de qui t’apprend, etc…
Et le président, c’est pas que un gens, là en l’occurence c’est sa fonction et son rôle qui a été dénoncé. Sarko aussi c’est un gens, non? Et même c’est un gens qui a plutôt fait des choix questionnant (celui de vouloir casser une lutte), et bien il faut aussi des fois qu’il en assume les conséquences. Et c’en est une.
J’ai l’impression que tu te fais un peu des films, ou des représentations en tout cas. Tu parles de gens qui imaginent un révolution imaginaire (pas mal), mais rien ni personne ne dit ça, en tout cas dans le texte de l’article. Y’a pleins de gens aussi qui en sont revenus du Grand Soir. C’est plutôt toi qui imagine.
Comment comprendre une colère quand elle ne nous est pas une nécessité…
Ah… le système ne mérite pas les coups qu’on lui assène…
Tu ne dois pas le subir beaucoup …. As tu remarqué de quel faible pourcentage (très faible) tu fais partie.
J’ espère que toutes les personnes, populations qui en chient ici et ailleurs, ne t’entendent pas . Pour qu’au moins il reste de l’espoir, (et pas seuleuleument pour nos petites vies à nous.)
Mais l’histoite nous l’a déja montrée : les utopies marchent, et elle font de belles révolutions_ même si elles ne durent pas. Même si elles ne se vivent pas à l’échelle d’un état._
En attendant que tes changements nous rendent tous libres et heureux-ses, bonne partie de tarot avec tes profs.
« Alors, il faudra bien que les cerveaux disponibles préfèrent la gestion des ressources humaines et le management plutôt que l’enseignement de Foucault et des hérésies du 16ème siècle. »
Foucault, le flic de gauche des sciences sociales, à enseigner ? Qui se sert de Foucault depuis trente ans ? Qui en fait ses choux gras ? Les prolos ? Ce ne sont pas des enseignements qu’il faut défendre ( Foucault VS Management, les hérésies VS Comte-Sponville, etc. ) mais la destruction de l’Université en tant que dispositif de reproduction des classes. Et c’est la seule ligne honorable.
Sortez et cassez vous de l’Université. Quittez l’usine. Et surtout, ne reprenez pas vos études, dans quelques années…
On les trouve sur son chemin. S’agit effectivement de s’en servir, ou pas… Ce ne sont pas les armes qui manquent mais leurs utilisateurs. En utiliser une c’est en inventer d’autres, qui elles aussi auront à être saisies et utilisées, ou pas…
Dire que les prolos se servent pas de Foucault, c’est du sociologisme. Prétendant dénoncer la sociologie, qui est effectivement pour l’essentiel une sociolâtrie, un savoir de maintien de l’ordre, n’empêche pas d’être soi-même saisi par les banalités sociologiques, quitte à les décorer d’une posture pseudo critique.
On peut ignorer Foucault, tout comme on peut ignorer Marx en se constateant que cette époque est marxiste lorsqu’elle met au centre de l’existence sociale « la valeur travail ». Et puis après.
Ne pas se laisser intimider par les curés révolutionnaires.
Une voie possible d’accès à Foucault : La parrhèsia : le courage de la révolte et de la vérité.
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4440.
… tend souvent, à se considérer de cette façon, à oublier un peu ce qui l’entoure. Lui donne de bien Belles et Grandes morales pour justifier bien des choses difficilement regardables en face. La suprématie de l’homme (blanc) probablement…
Enfin, pow, cela fait bien longtemps que le vote démontres son inutilité. N’as-tu jamais fait le rapprochement avec son arrivée et la mise en place de la société injuste que nous vivons? Certes, cela représentait un « progrès » par rapport au système précédent, mais aussi, l’arrivée de cette méthode, vendue comme la seule de la « démocratie » et de la « république » (2 mots qui ne veulent plus dire grand chose j’ai l’impression), coïncide étrangement avec un renversement de pouvoir entre l’aristocratie et la bourgeoisie, qui a su maîtriser les élans émancipateurs des révolutions pour s’asseoir au pouvoir, et faire adopter ce mode d’organisation parmi d’autres parce que le plus intéressant pour cette classe sociale.
Elire des représentantEs, libres ensuite de faire ce qu’illes veulent, donne bien trop de pouvoir à des personnes sur nos vies. Bien des régimes fascistes sont arrivés grâce aux élections.
Mais peut-être tu as choisi cette carrière qui paye bien, politicienNE. En tout cas c’est la prochaine étape de ton discours.
Enfin, trêve d’histoire, tu as déjà du « apprendre » tout ça à l’école (quoique pas de cette façon vraiment), alors probablement tu as fait ton choix pleinement conscient.
Je suis quand même curieux de savoir ce que tu peux bien trouver de « déshumanisantes » dans ces idées. Et c’est quoi pour toi l’humanité. Y’a pleins de choses comme ça qu’on peut pas dire sans expliquer un peu parce que les mots de nos jours ne sont plus très fiables.
Quand à appeler Foucault « flic de gauche », je ne comprend pas. Je n’ai pas fait beaucoup de fac (tout juste quelques mois) mais ça ne m’empêche pas de comprendre ses théories parce que depuis le temps elles sont largement diffusées par nombre de personnes sous des formes abordables. Je ne suis pas un prolétaire, mais j’en connais, et ils comprennent très bien, et apprécient. Foucault, flic contre les taules alors? J’ai du mal…
Ca y est je suis le cinquantième à parler de merdre. J’ai gagné ?
Je ne comprends pas bien, l’Ancien Régime, le Premier Empire et le Second seraient donc des sociétés plus justes ??
Ce qui est déshumanisant ce ne sont pas les idées mais le fait de jeter de la merde sur quelqu’un ^^.
Et moi je serais curieuse de savoir ce qu’on propose alors, si la démocratie est si inefficace et arbitraire ?
ce qui est déshumanisant ____ c’est vivre et seulement vivre (au sens d’exister) dans ce(s) système(s)
Pow ce qui est sur c’est que tu fais exprès de ne pas comprendre le sens de cet acte. Ca n’est pas une personne qui est visée mais un representant, un symbole qui représente un certain pouvoir et une certaine politique. Politique qui n’a rien à voir avec une démocratie, mais d’un gouvernement sclérosé d’une élite qui possèdent le capital économique, social, médiatique, le reproduisent et se le transmettent entre eux. Tu es juste ridicule à vouloir justifier intellectuellement une réaction débile.