Je m’appelle Olivier et depuis plusieurs années je dois subir les harcèlements et violences de plusieurs factions néo-fascistes à Toulouse, avec l’interdiction permanente de déposer des plaintes, d’avoir les moyens de me défendre légalement, de raconter les choses tel que je les vois et telles qu’elles se passent.

je sais que certains administrateurs de ce site (indymedia toulouse) ne peuvent pas m’encadrer, néammoins je suis allé à leur dernière réunion ; j’ai été particulièrement choqué de plusieurs choses :

– à un moment on m’a demandé de sortir, que je n’avais pas le droit de suivre certaines discussions… Bravo la transparence et la transversalité, pour un site qui se veut ouvert voilà une belle preuve d’étroitesse d’esprit. Il est sûr aussi qu’il n’y a pas foule lors des réunions d’indy, alors mettre les gens dehors de cette façon…

– au sujet de mes interventions, de ce que j’écris, pour justifier le fait d’une censure permanente B. m’a sorti un drôle de truc : indytoulouse est le seul site à ne pas avoir de procès. Egalement qu’ils refusaient de mettre des noms… Donc voilà un prétendu site d’information alternative qui fera TOUT pour éviter les procès et prétend ne jamais donner de nom… En clair indy ne fait pas que respecter la loi, il lui faut aussi faire le lèche-cul ou trouver des prétextes pour éviter qu’une victime ne raconte trop de choses… Personnellement j’appelle cela de la censure, purement et simplement, car ce que j’écris n’a rien d’injurieux ou d’outrageant, c’est juste une représentation des faits que je subis. Quant à ne pas donner de nom c’est de la connerie à grande échelle, régulièrement les noms passent. Ce qui dérange c’est que je mets les noms d’ordures de magistrats et d’avocats, que je remets globalement en cause le fonctionnement judiciaire réel qui n’a rien à voir avec ce qu’il devrait être. Ainsi lorsque je donne les noms des avocats pour raconter de quelle manière ils bafouent les principes élémentaires du droit : censure ! lorsque je raconte les saloperies dont j’ai été victime dans les audiences : censure ! lorsque je raconte les saloperies en taule : censure ! Lorsque je parle du président local de la ligue des droits de l’homme, véritable serpillère des magistrats et des flics, pareillement. tout ça parce qu’il porte un nom et a un frère sympathisant libertaire…

– autre bizarrerie, la partie « contributions en débat » qui ne permet aucun débat puisqu’aucun commentaire n’est possible. Et dans la réunion c’était surtout le moyen de poser là quelques infos dérangeantes juste avant de les mettre à la poubelle.

– hier j’ai posé deux textes, ils ont été censurés totalement, mis à la poubelle sans la moindre raison comme les autres auparavant. Il y a une rubrique qui s’appelle « contributions refusées », mais ça semble seulement utile pour faire croire que ça existe…

Je pose ce texte sur indytoulouse mais aussi ailleurs, parce qu’il y a bien moins de censure voire pas du tout. Je tiens à ce que ce débat ai lieu et je ne cesserai pas de le remettre sur le tapis ici et publiquement, quelque soit ce qui va m’arriver par ailleurs. Et pour celles et ceux qui ne savent pas de quoi je parle, je m’appelle Olivier Theron, je suis régulièrement poursuivi par la « justice » parce que je raconte ce qui se passe dans les salles d’audiences des tribunaux à Toulouse, que je suis également militant vélorutionnaire et un temps squatteur, que je montre la pourriture de toutes les parties, que je raconte aussi pas mal de choses sur la façon dont on traite les cyclistes. Nous sommes dans une société pré-fasciste, il suffit de voir comment les citoyenNEs réagissent par rapport aux sans-papiers, aux violences policières, aux bavures judiciaires, aux saloperies de l’état pour comprendre le degré de soumission à l’abject de chacunE, surtout quant il s’agit de censurer systématiquement quelqu’un qui agit et dérange, contrairement aux beau-parleurs qui déblatèrent beaucoup et ne font concrètement rien.