Elle voudrait pourtant diffuser les objectifs et les résultats de son travail afin de sensibiliser le plus grand nombre de personnes à la situation des femmes ou jeunes filles camerounaises violées ou forcées au mariage. Sisyphe lui a offert un espace pour publier ses dossiers.

Portrait des survivantes de viols et de mariages précoces ou forcés

Elles s’appellent Aminatou, Aïssatou, Maîmouna, elles viennent au Centre Vie de Femmes de l’Association de Lutte contre les Violences faites aux Femmes (ALVF), à Maroua, province de l’Extrême-Nord du Cameroun. Pour les deux premiers trimestres 2003 (janvier-juin ), le Centre de Vie des Femmes (CVF) a reçu 91 filles encadrées et suivies par une assistante sociale. 90 de ces cas ont connu ces pratiques.

Les mariages précoces et forcés ainsi que les viols sont des pratiques à l’encontre des filles de cette région et sont soutenues par le gouvernement.

Leurs causes : confusion entre la religion musulmane et la tradition, la mauvaise interprétation de la religion, la dignité du père, l’honneur de la famille. Elles sortent des familles pauvres (parce que les familles envoient leurs filles à l’école).

Ces filles vivent dans le Grand-Nord du Cameroun, région où on subit la confusion entre religion musulmane et tradition peule. Cette région est sous l’influence d’une mauvaise interprétation du Coran qui vise à maintenir la femme sous la domination de l’homme.

Lire le dossier intégral ici. Avec photos.

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