Les architectes de ce système psychotique atterrissent avec une parachute en or, pour la grande majorité l’atterrissement sera plus dur… Grand temps pour remettre en question la cause de tout ceci. Des crises font partie du capitalisme puisqu’il n’y a aucune logique derrière l’idéologie systèmique de la croissance et du profit. Comme un être totalitaire il cherche toujours des marchés et des secteurs nouveaux pour garantir la croissance. Tout, la nature, les êtres humains et les animaux sont pressées comme des citrons et leur valeur est mesurée en fonction de leur utilité économique pour ensuite oui ou non être bon à être mis à la casse. Comme une éponge le capitalisme suce la vie et tout les aspects de l’existence humaine.

Ce qui reste est une société aigre, inhumaine et de droite. D’une part la productivité du genre humain n’a jamais été aussi grande qu’aujourd’hui ; d’autre part nous constatons que l’inégalité mondiale n’a jamais auparavent été aussi cuisante. Le capitalisme est un système qui s’appuie sur l’exploitation et qui ne profite qu’à certains. Quoi que les social-démocrates et les syndicats affirment, plus de boulots et de pouvoir d’achat ne changeront en rien cette situation. La seule chose que plus de boulots et de pouvoir d’achat pourraient amener c’est la possibilité de travailler plus et plus longtemps et d’acheter plus de produits de consommation inutiles. Pour un temps l’existence devient plus supportable mais nous sommes et resterons des esclaves salariés. Si nous n’osons pas remettre en question fondamentalement le marché « libre » nous prenons parti pour une société de plus en plus sombre.

Détruisez le capitalisme ! Nous sommes prêts pour la liberté !

Aujourd’hui il ne s’agit pas de réformer le capitalisme, il s’agit de lui dire adieu une fois pour toutes. Les tentatives incessantes des partis politiques et des syndicats pour faire des changements de l’intérieur de l’ordre économique actuel n’ont rien amenées. Leurs tactiques sont dépassées et n’ont plus aucune force de frappe aujourd’hui. En outre leurs leaders n’ont aucun interêt dans la remise en question du capitalisme. Ils contrôlent leur base pour ne pas perdre leur position dominante à l’intérieur du système..

Nous trouvons qu’il est temps de faire les comptes. Nous ne croyons plus qu’un autre va résoudre nos problèmes. Les éléctions du 7 juin sont un grand cirque ridicule. Nous pouvons seulement choisir entre beaucoup de capitalisme et encore plus de capitalisme, entre beaucoup d’oppression et encore plus d’oppression. Il est temps de prendre nos vies entre nos mains !

Les anarchistes s’auto-organisent.

Pour nous, les anarchistes, il n’est pas naïf d’imaginer un monde sans capitalisme. Ce qui est naïf, c’est l’espoir pour un capitalisme à visage humain. Il est temps de nous libérer des systèmes ennuyeux qui nous aliénent et qui nous divisent. Il est temps pour une société anti-autoritaire, libre d’oppression et basée sur la liberté et la solidarité. Pour cette raison là nous allons descendre dans les rues au premier mai. Notre protestation donne un visage à tous(tes) qui s’opposent consciemment contre le capitalisme et l’autorité.

Nous refusons de vendre nos rêves de liberté et d’égalité à un monde de consommation et de contrôle. Pour cette raison nous descendons dans la rue, avec un cortège anti-capitaliste à nous. Ainsi nous voulons faire à nouveau du premier mai une journée de lutte d’une façon gaie et rebelle.

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