http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article77823

ISRAEL UTILISERAIT DE NOUVELLES ARMES A GAZA : LES « DIME ».
lundi 12 janvier 2009 (11h31)
8 commentaires

Du Monde (et LL)

Petite intro perso : Quand j’entends des journalistes français nous expliquer que « l’importation du conflit en France » (sic) est du à des « excès de langage » qui qualifient notamment les gouvernants israéliens d’assassins, je me retiens pour ne pas aller leur foutre directement mon poing dans la tronche.

« LE MONDE », dont tout le monde sait que c’est un journal bolchévique hautement révolutionnaire et appartenant la mouvance de l’ultra gauche, qui nous a habitué à longueurs de pages à l’antisionisme le plus virulent depuis des décennies (HUMOUR) rapporte ceci :

JE VOUS CONSEILLE DE LE LIRE ET D’EN INFORMER IMMEDIATEMENT VOS PROCHES.

On ne peut pas rester inactifs ou indécis face à ce carnage (encore moins le peut -on quand on se dit communiste ou socialiste).

IL FAUT QUE CELA CESSE ! NON, Ce conflit n’est pas un conflit ethnique ou religieux, non le Hamas n’est pas responsable, il sert de prétexte aux agresseurs, c’est une guerre de colonialisation capitaliste d’ISraël et des USA sur la Palestine pour s’assurer l’emprise du Proche Orient.

Je peux vous dire qu’en lisant cela, je n’ai pas honte de le dire, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps.
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Le DIME (Dense Inert Metal Explosive) est un explosif expérimental à base d’alliage de carbone et de tungstène.

Le rôle du tungstène, chimiquement inerte, est de limiter le souffle de l’explosion à un rayon d’action limité afin d’éviter les dommages collatéraux

Son efficacité est redoutable sur une cible humaine en raison de la projection de milliers d’éclats microscropiques. Les blessures provoquées sont quasiment incurables et conduisent généralement à l’amputation. De plus l’effet cancérigène des éclats est avéré.Les particules induisent à court terme un cancer de l’Ostéoblaste.

http://www.globalsecurity.org/military/systems/munition…e.htm

LL

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Des médecins évoquent l’usage « d’un nouveau type d’arme » à Gaza

LE MONDE | 12.01.09 | 08h50 • Mis à jour le 12.01.09 | 08h50

Al-Arish (Egypte), envoyée spéciale

Des blessés d’un type nouveau – adultes et enfants dont les jambes ne sont plus que des trognons brûlés et sanguinolents – ont été montrés ces derniers jours par les télévisions arabes émettant de Gaza. Dimanche 11 janvier, ce sont deux médecins norvégiens, seuls occidentaux présents dans l’hôpital de la ville, qui en ont témoigné.

Les docteurs Mads Gilbert et Erik Fosse, qui interviennent dans la région depuis une vingtaine d’années avec l’organisation non gouvernementale (ONG) norvégienne Norwac, ont pu sortir du territoire la veille, avec quinze blessés graves, par la frontière avec l’Egypte. Non sans ultimes obstacles : « Il y a trois jours, notre convoi, pourtant mené par le Comité international de la Croix-Rouge, a dû rebrousser chemin avant d’arriver à Khan Younès, où des chars ont tiré pour nous stopper », ont-ils dit aux journalistes présents à Al-Arish.

Deux jours plus tard, le convoi est passé, mais les médecins, et l’ambassadeur de Norvège venu les accueillir, furent bloqués toute la nuit « pour des raisons bureaucratiques » à l’intérieur du terminal frontalier égyptien de Rafah, entrouvert pour des missions sanitaires seulement. Cette nuit-là, des vitres et un plafond du terminal furent cassés par le souffle d’une des bombes lâchées à proximité.

« A 2 MÈTRES, LE CORPS EST COUPÉ EN DEUX ; À 8 MÈTRES, LES JAMBES SONT COUPÉES, BRÛLÉES »

« A l’hôpital Al-Chifa, de Gaza, nous n’avons pas vu de brûlures au phosphore, ni de blessés par bombes à sous-munitions. Mais nous avons vu des victimes de ce que nous avons toutes les raisons de penser être le nouveau type d’armes, expérimenté par les militaires américains, connu sous l’acronyme DIME- pour Dense Inert Metal Explosive », ont déclaré les médecins.

Petites boules de carbone contenant un alliage de tungstène, cobalt, nickel ou fer, elles ont un énorme pouvoir d’explosion, mais qui se dissipe à 10 mètres.

« A 2 mètres, le corps est coupé en deux ; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d’aiguilles. Nous n’avons pas vu les corps disséqués, mais nous avons vu beaucoup d’amputés. Il y a eu des cas semblables au Liban sud en 2006 et nous en avons vu à Gaza la même année, durant l’opération israélienne Pluie d’été . Des expériences sur des rats ont montré que ces particules qui restent dans le corps sont cancérigènes », ont-ils expliqué.

Un médecin palestinien interrogé, dimanche, par Al-Jazira, a parlé de son impuissance dans ces cas : « 

Ils n’ont aucune trace de métal dans le corps, mais des hémorragies internes étranges. Une matière brûle leurs vaisseaux et provoque la mort, nous ne pouvons rien faire. »

Selon la première équipe de médecins arabes autorisée à entrer dans le territoire, arrivée vendredi par le sud à l’hôpital de Khan Younès, celui-ci a accueilli « des dizaines » de cas de ce type.

Les médecins norvégiens, eux, se sont trouvés obligés, ont-ils dit, de témoigner de ce qu’ils ont vu, en l’absence à Gaza de tout autre représentant du « monde occidental » – médecin ou journaliste :

« Se peut-il que cette guerre soit le laboratoire des fabricants de mort ? Se peut-il qu’au XXIe siècle on puisse enfermer 1,5 million de personnes et en faire tout ce qu’on veut en les appelant terroristes ? »

Arrivés au quatrième jour de la guerre à l’hôpital Al-Chifa qu’ils ont connu avant et après le blocus, ils ont trouvé un bâtiment et de l’équipement « au bout du rouleau », un personnel déjà épuisé, des mourants partout. Le matériel qu’ils avaient préparé est resté bloqué au passage d’Erez.

« Quand cinquante blessés arrivent d’un coup aux urgences, le meilleur hôpital d’Oslo serait à la peine, racontent-ils. Ici, les bombes pouvaient tomber dix par minutes. Des vitres de l’hôpital ont été soufflées par la destruction de la mosquée voisine. Lors de certaines alertes, le personnel doit se réfugier dans les corridors. Leur courage est incroyable. Ils peuvent dormir deux à trois heures par jour. La plupart ont des victimes parmi leurs proches, ils entendent à la radio interne la litanie des nouveaux lieux attaqués, parfois là où se trouve leur famille, mais doivent rester travailler… Le matin de notre départ, en arrivant aux urgences, j ai demandé comment s’était passé la nuit. Une infirmière a souri. Et puis a fondu en larmes. »

A ce moment de son récit, la voix du docteur Gilbert vacille. « Vous voyez, se reprend-il en souriant calmement, moi aussi… »

Sophie Shihab

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/01/12/….html

ISRAEL UTILISERAIT DE NOUVELLES ARMES A GAZA : LES « DIME ».
12 janvier 2009 – 13h10 – Posté par phuket68 – 82.***.240.**
Nous avons toutes les preuves de l’uilisation de ces armes depuis 2006…

Voir, par exemple, ici : http://www.legrandsoir.info/spip.php?article3933

Et les photos insupportables, là : http://www.rainews24.rai.it/ran24/inchieste/10102006_ga…o.asp

IL EST TEMPS D’INFORMER LES CITOYENS… STOP AU SILENCE COMPLAISANT… STOP AU MASSACRE !

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ISRAEL UTILISERAIT DE NOUVELLES ARMES A GAZA : LES « DIME ».
12 janvier 2009 – 11h59 – Posté par 79.**.158.***
Je crains, hélas, que les américains contre l’Irak ont utilisé aussi de nouvelles armes. Il faut qu’au niveau mondial des pressions se réalisent contre Israël.

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ISRAEL UTILISERAIT DE NOUVELLES ARMES A GAZA : LES « DIME ».
12 janvier 2009 – 12h49 – Posté par 86.***.166.***
On les appelait « faucheuses de marguerites ». Madeleine Riffaud, dans son bouquin « Dans les Maquis Vietcong », en parle et explique coment les vietnamiens s’en protégeaient.

Quant au DIME ils ont été utilisé pour la première fois connue, à Fallujah par les USA. Du moins ce sont les premiers constats médicaux officiels. Ensuite Israël les a utilisés au Liban lors de sa dernière agression.