Laval (Mayenne) – Saint-Lô (Manche) – vendredi 21 novembre 2008

L’actualité autour des impacts sanitaires des lignes Très Haute Tension (lien entre les lignes THT et la maladie d’Alzheimer, condamnation de RTE en Corrèze, mission parlementaire, résolution du parlement européen), renforce la détermination des associations opposées à la construction de la ligne Cotentin-Maine* à exiger l’application immédiate du principe de précaution, en clair un moratoire sur cette ligne THT.

Mme Kosciusko-Morizet est certes annoncée bientôt en Mayenne, mais il n’est pas possible d’accepter qu’elle renouvelle son opération, comme à St Lo le 27 septembre. Car, comment pourrions nous accepter qu’elle sélectionne à nouveau ses interlocuteurs et qu’elle vienne seulement proposer de l’argent aux communes et aux futurs riverains sans prendre en compte l’impacte sanitaire des THT sur les riverains et les élevages ?

C’est pourquoi, la coordination interrégionale Stop-THT (représentant 3 collectifs départementaux, des dizaines d’associations locales et des centaines de riverains et agriculteurs menacés) renouvelle officiellement et fermement sa demande de rencontre avec Jean-Louis Borloo, Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire, pour exposer les revendications légitimes des associations à savoir :

– un moratoire suspensif du projet (arrêt de toutes les procédures, report sine-die de l’enquête publique, arrêt des tentatives « d’achat des consciences » des élus par RTE, abandon des attaques judiciaires contre les mairies prenant des arrêtés…)

– la révision et l’adoption par le parlement d’une législation de protection concernant les impacts des lignes THT sur la santé humaine et les élevages avant toute nouvelle construction de ligne THT