Les eaux troubles du lac manasovar
Catégorie : Global
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Lieux : La Montagne
UNE OPÉRATION DE DÉSTABILISATION
SUR LE TOIT DU MONDE
Le boycott des jeux olympiques de Moscou, en 1980, et la défaite des troupes soviétiques, en Afghanistan, ont préludé l’implosion de l’Union soviétique.
Les stratèges du Pentagone dont le mode de pensée n’a guère évolué, depuis la guerre froide, aimerait reproduire le même schéma déstabilisateur, dans les larges étendues du Xinjiang, Mongolie et Tibet, contrôlé par Pékin.
Le boycott des JO de 2008, au nom des droits de l’homme, bafoués au Tibet, est à placer dans cette perspective : l’endiguement et l’isolation d’un régime.
Mais la Chine n’est pas l’Iran ni la Yougoslavie.
La république populaire de Chine est devenue, depuis 1989, « la manufacture du Monde » et le banquier des États-Unis en crise.
Néanmoins, la présence de 47 348 soldats de l’OTAN, dans le massif de l’Hindou Kusch, et les bases militaires US en Kirghizie, Tadjikistan, Mongolie confirment l’ambition d’une telle entreprise.
Selon un observateur pakistanais, qui préfère rester anonyme : « Les Américains ont comme allumé une bombe atomique dans la région. »
En finançant des mouvements séparatistes, au Turkestan chinois et au Tibet – grâce, en partie, à l’énorme trafic d’opium (1), organisé par l’US Air Force, en Afghanistan – , la CIA espère réduire d’un quart la superficie d’un empire, dont la puissance économique, à terme, pourrait changer « le sens de gravité du Monde ».
Cette opération débutée, dès la fin 2001, avec l’invasion de l’Afghanistan, sert à contrecarrer l’installation d’une arche sécuritaire, abritant la Chine, la Russie, les ex-républiques soviétiques d’Asie centrale, le Pakistan, l’Inde et l’Iran.
Ces trois derniers pays ayant, pour l’heure, un statut d’observateur, au sein de la « Shanghai Cooperation Organisation », il importe, aux forces atlantistes, d’empêcher la constitution « d’un nouveau pacte de Varsovie » où la Chine pèserait de tout son poids.
Les manœuvres militaires entre les armées chinoises et indiennes, dans le Yunnan, en 2007, baptisées « Hand in Hand », ont considérablement inquiété le Pentagone.
Les Himalayas, qui non seulement sont le château d’eau de l’Asie et recèlent de nombreux métaux précieux comme le thorium, sont les ultimes créneaux où se battent les derniers guerriers de la guerre froide.
AUTOPSIE D’UNE INSURRECTION CÉLESTE
Les groupes tibétains en exil, basés en Inde et dans les capitales occidentales, travaillent, depuis deux ans, pour faire coïncider un soulèvement populaire, à Lhassa, et un mouvement international de boycott des jeux olympiques, à Pékin.
Ces organisations non gouvernementales, ouvertement financées par le Congrès américain, sont associées à l’organisation « Reporters sans frontières » dont le président français, Robert MÉNARD, est bien connu…
Selon le porte-parole de la communauté tibétaine, à Paris, Wangpo BASHI, « La France, en Europe, est en tête de ce mouvement. »
Le vestibule pro tibétain, à l’Assemblée, a même réussi à faire de 2007, l’année du Tibet.
Les intellectuels, les artistes sont invités à signer des dazibaos, publiés dans les journaux, dénonçant l’oppression sur le Toit du monde.
De nombreux drapeaux tibétains flottent, aux côtés de l’emblème européen, au-dessus des hôtels de ville, de petites bourgades de province comme Crest, dans la Drôme.
Le modèle d’agitation propagande des militants « Free Tibet » est un peu celui des sionistes. Envahissant.
L’engouement autour de la cause tibétaine accompagne le retour discret de la France dans le commandement intégré de l’OTAN.
Sans en discuter avec le Parlement et l’Assemblée, le plus américain de nos présidents a décidé d’envoyer 1 000 soldats supplémentaires en Afghanistan ; puis armé de ses nouveaux missiles M51, d’une portée de 10 000 Km, de menacer la Chine d’un boycott de l’ouverture des Jeux.
On est loin du concept éclairé d’un « monde multipolaire », rêvé à voix haute par Jacques CHIRAC…
Jamais depuis la guerre d’Indochine, un corps expéditionnaire français n’a été aussi proche du Pentagone et de la frontière chinoise.
L’ambassade de France, à Pékin, délivrerait même, aujourd’hui, des visas à d’obscurs nomades, du plateau tibétain, afin de nourrir le renseignement militaire (2)…
UN FORMIDABLE BOND EN ARRIÈRE
Les violences à Lhassa ont débuté le jour anniversaire de l’insurrection de 1959, le 10 mars, dont on sait qu’elle fut orchestrée par la CIA (3).
300 moines du monastère de Zhaibung déferlent sur le centre-ville.
Loin de l’image du bonze tranquille, défiant l’armée américaine, au Vietnam, les prélats enragés se conduisent comme les émeutiers du Gujarat, et s’en prennent, en premier lieu, aux citoyens chinois.
Les femmes brûlées vives dont certaines étaient d’origine tibétaine, dans un supermarché de Lhassa, resteront le symbole honteux de cette violence réactionnaire.
Le glissement idéologique de l’anticommunisme des années REAGAN vers un nationalisme étroit, chauvin, religieux et raciste est ici évident.
Il suffit de comparer le modus vivendi du mouvement tibétain de 1988-1989 et celui d’aujourd’hui pour s’en convaincre.
L’ennemi n’est plus un soi-disant régime communiste mais la présence physique du chinois et des tibétains au sang-mêlé.
En 1997, un rempoché du Norbulingka, à Lhassa, me confiait : « l’aspect le plus dangereux, pour nous, du génocide culturel, pratiqué par l’administration chinoise, ce sont les mariages mixtes… ».
En Inde, le modèle de comportement du Youth Tibetan Congres est très similaire à celui du « Sangh Parivar »…
Il est curieux de voir les représentants du modèle républicain d’intégration française soutenir le violent repli identitaire des « moines » tibétains.
Surtout lorsqu’on sait qu’il y a quelques années, ce sont ces mêmes députés, venus à Pékin, qui ont inspiré les chinois pour leur législation antisecte.
« UN PAPE QUI DEVIENT PRÉSIDENT : C’EST LA SAINT-BARTHÉLÉMY ASSURÉE ! »
Le 12 mars, le jour où douze moines sont arrêtés, par la police chinoise pour vandalisme, le dalaï-lama déclare au monde entier :
(Je laisse son propos en anglais pour ne pas trahir sa pensée.)
« For nearly six decades, Tibetan had to live in a state of constant fear under chinese occupation. »
La violence urbaine des tibétains est présentée, tout le long du discours, par le pape de la non-violence, comme une catharsis voire une libération d’une oppression vieille de soixante ans.
Le chief minister du Gujarat, en Inde, Narendra MODI, a tenu les mêmes propos juste après les pogroms antimusulmans de février mars 2002.
La déclaration largement diffusée du DL par S-M-S jette de l’huile sur le feu.
Dans les heures qui suivent, une frénésie de vols et de destructions de magasins, appartenant aux chinois, s’en suivent.
Les biens des personnes « chinoises » – et la personne elle-même – sont plus touchés que les symboles de l’autorité.
Les hans et les ouïgours sont les premières victimes de l’émeute communautaire.
Au sommet de leur délire, les émeutiers rêvent d’effacer les chinois.
Leur inspiration « bouddhiste » vient du Bhoutan, le pays du Dragon, où le roi Jigmé WANGCHUK a procédé, dans les années 80, à une énorme épuration ethnique : des centaines de milliers de Lhotsampas, des bhoutanais d’origine népalaise, ont été expulsés du pays…
Mais la police chinoise n’est pas l’armée indienne, qui laissa déporter un sixième de la population au Bhoutan, puis exterminer, en février et mars 2002, pendant des semaines, 3 000 musulmans, au Gujarat.
La répression en Chine est sévère.
Plus de 100 morts parmi « les insurgés », selon les militants « Free Tibet ». Mathieu RICARD, le secrétaire du dalaï-lama, à Katmandou, parle de 160 morts.
La plupart des émeutiers laïcs, à Lhassa, sont des tibétains pauvres, lâchés par la croissance économique rapide d’une région, qui rêvent, frustrés, devant des vitrines, regorgeant de marchandises.
(À noter que dans le monde des tibétains en exil, ces gueux n’ont aucun représentant politique.)
Certains d’entre eux sont des mendiants qui, chaque jour, supplient les restaurateurs « chinois », de remplir leur sac plastique de déchets pour manger.
La révolte gronde sous les haillons et la vermine.
Leur sentiment d’être étranger et humilié, dans leur propre pays, est très réel et très profond.
Le gouvernement chinois comme son homologue indien, au Sikkim, dans les années soixante-dix, a encouragé « une révolution démographique » (5) : il y aura bientôt plus de travailleurs chinois de l’Est et du Nord que de tibétains et d’ouïgours sur les chantiers himalayens.
De l’autre côté, en Inde, les déplacements de population, les expropriations et les nouvelles partitions du territoire, entraînant des « génocides culturels », sont également légion.
Mais là « ces holocaustes sans importance » n’entraînent pas une mobilisation mondiale des médias.
Sans doute, parce que ces crimes sont perpétrés par des multinationales et par un potentiel partenaire stratégique de l’Amérique, l’Inde.
LE BOUDDHA VIVANT A PERDU LA FACE
À MacLeod, peintures et tambours de guerre ont remplacé les messages de paix.
Le royaume imaginaire d’un dalaï-lama, paisible et sûr de lui, fond à vue d’œil.
En dépit du prix de la communication téléphonique vers la Chine – 3 roupies, la minute – la révolte télécommandée au Tibet s’épuise.
Et sur les 100 000 tibétains réfugiés, vivant en Inde, seuls quelques dizaines de militants continuent à hurler « Free Tibet » sur le Mall de MacLeod.
Avec l’échec de l’insurrection à Lhassa, on assiste à la fin pitoyable d’une secte.
Le Tibet du dieu vivant est entrain de disparaître, nivelé parmi les 56 ethnies qui constituent la république populaire de Chine et miné par ses propres contradictions.
Le royaume du dalaï-lama ne peut survivre à cette égalité des personnes et des « races ».
Ce constat rend amers les « gardes rouges » des monastères et peut les conduire à n’importe quel moment aux massacres communautaires.
Plus la crainte de disparaître devient forte chez les sectaires, plus le monde extérieur est perçu comme hostile ; et la violence, pour protéger le royaume, naturelle.
Le dalaï-lama le sait. C’est pourquoi il menace l’ensemble des dévots, de part et d’autre des frontières, de sa démission, si les pogroms antichinois continuaient…
« Le vieux singe », sur un plan politique, est toujours fidèle à l’accord en 17 points, signé le 23 septembre 1951, par Lui et le panchen-lama, avec Mao tsé toung et Chou en-lai.
Ce qui enrage le Youth Tibetan Congres.
Au grand dam du DL, les ultras demandent à chacun et chacune de hisser haut le drapeau nationaliste, attisant la haine.
Le discours des militants du YTC, en Inde, a subi l’influence des fondamentalistes hindous pour lesquelles les fractures communautaires doivent dessiner les frontières.
On ne parle plus de « non-violence » mais « d’identité à préserver » ou « de liberté religieuse ».
Le seul territoire sur lequel le fief du dalaï-lama a encore prise : ce sont les images qu’on essaye avec la complicité des médias de retoucher.
Les journalistes présents sont guidés, orientés, voire censurés quand ils demandent s’il est vrai que des Khampas, conseillés par la CIA, se préparent à l’action directe.
LES INQUIÉTANTS AMIS DU « ROYAUME »
Personne n’écrit, en France, que les plus grands supporters de l’insurrection tibétaine, en Inde, sont Narendra MODI, le boucher du Gujarat, et L.K. ADVANI, un des chefs des Rashtrya Swayamsevak Sangh.
La convergence idéologique entre les fascistes hindous et les supporters d’une théocratie bouddhiste, au Tibet, est certaine.
Sans le soutien du chief minister de l’Himachal Pradesh, appartenant au Bharatiya Janata Party, récemment élu, l’agitation politique des tibétains en exil, sur le sol indien, n’eut été possible.
Les tibétains ici ne sont pas des « réfugiés » mais des « invités » ; il leur est interdit de mener des activités antichinoises.
Même la venue de Nancy PELOSY et de neuf sénateurs américains, le 21 mars 2008, à Dharamsala, a nécessité l’accord du gouvernement.
Au moment où la troisième personne, la plus importante, du gouvernement US, déclare :
-« It’s our Karma to help Tibet. »
Des militants de « Free Tibet » envahissent les prémisses de l’ambassade chinoise à New Delhi.
C’est dire la complicité d’une partie de l’appareil d’état indien…
La cause tibétaine permet aux ennemis de l’United Progressive Alliance, de perturber la politique étrangère du docteur Manmohan SINGH qui souhaiterait rester en dehors du problème, et respecter les accords de non-ingérence passée avec la Chine.
Les cinq principes bouddhistes du traité du Pansheel marquent, en principe, toutes les relations sino-indiennes.
La diplomatie chinoise s’interdit de faire la moindre remarque à propos de la loi martiale, en vigueur au Jammu et Cachemire et au Manipur ; et en contrepartie, South Block, le ministère des affaires étrangères indien, évite de parler du Tibet.
Or les supporters indiens du mouvement tibétain dont beaucoup de militaires, au sein de l’Union indienne, essayent sensiblement de modifier la ligne de conduite du gouvernement.
Leur argumentaire est le suivant :
«Les communistes, qui font partie de l’United Progressive Alliance, sont intervenus directement au Népal afin de déposer le roi hindou GYANENDRA et sont responsables de l’arrivée au pouvoir, des maoïstes.
Pourquoi le gouvernement du docteur SINGH n’aiderait-il pas le mouvement tibétain ? Alors qu’il est de notre intérêt national de repousser les Chinois loin de la ligne MacMahon… »
En effet, le gouvernement chinois ne reconnaît pas le traçage des frontières des Britanniques, dans la région tibétaine de Tawang, en Arunachal Pradesh (3).
La création d’un Tibet indépendant satisferait le désir des généraux indiens qui souhaitent « une profondeur stratégique », dans le cas d’un éventuel conflit avec la Chine.
Cette volonté affichée de l’État-major indien est en phase avec la politique américaine, dans la région.
LE RÔLE HISTORIQUE DE LA CIA
La documentation sur les activités de l’agence de Langley, pendant la guerre froide, au Tibet est passionnante.
En 2002, le livre «The CIA’s Secret War in Tibet», de Kenneth CONBOY et de Jim MORRISON, un ancien espion de la CIA, lève les derniers mystères de l’insurrection de 1959.
Ce sont les accords de Nixon et de Mao tsé toung, en 1972, qui arrêtèrent, provisoirement, les activités de la Résistance tibétaine.
À propos de ces accords, Henry KISSINGER, qui était en visite, à Pékin, très récemment, déclare, le 24 février 2008, au «China Daily» :
-« I consider that (his 1972 visit to China) the single-most important thing I did in gouvernment and the one that had the best permanent effect. »
C’est, peut-être, la permanence de ces accords et leurs respects qui conduisent les chinois à ne pas accuser ouvertement le département d’état américain, dans les événements au Tibet.
Or selon Gary WILSON, un journaliste d’investigation américain, l’étroite coordination entre les services secrets US et les récents événements « au pays du dalaï-lama » est flagrante.
La plupart des informations, relatives à l’insurrection du 10 mars, diffusées par la presse mondiale, s’appellent John ACKERLY.
ACKERLY est le président de International Campaign of Tibet.
Son groupe travaille avec le gouvernement américain, le département d’état et le Congrès.
Pendant la guerre froide, ACKERLY s’occupait des dissidents des pays de l’Est.
Au mois de juin 2007, à New Delhi, un groupe intitulé « Friends of Tibet » tient une conférence pour discuter des modalités d’une intervention globale, à l’occasion des jeux olympiques.
Les parrains américains sont présents.
Une marche des réfugiés tibétains, résidant en Inde et au Népal, vers Lhassa, est décidée.
Un peu sur le modèle de la marche des réfugiés Lhotsampas vers le Bhoutan, sévèrement réprimée, par les Border Security Forces indiennes.
Cette marche doit coïncider avec l’ouverture des Jeux, le 8 août 2008.
Au mois de novembre 2007, la sous-secrétaire d’état yankee, Paula DOBRIANSKY, rencontre le dalaï-lama.
DOBRIANSKY fait partie du cercle des néo-conservateurs, impliqué dans l’organisation des révolutions « orange » qui ont changé les régimes politiques en Ukraine et en Géorgie.
Au mois de janvier 2008, les groupes proches du DL lancent un mot d’ordre d’insurrection générale, à l’intérieur du Tibet.
Les exilés annoncent publiquement, le 25 janvier 2008, la création du « Tibetan People’s Uprising Movement ».
Le jour choisi pour déclencher l’insurrection est le 10 mars 2008.
L’ambassadeur US, en Inde, David MULFORD, est en conversation avec le dalaï-lama lorsque les bans de l’insurrection sont publiés.
Aveuglement ou naïveté, les Américains semblent certains que l’insurrection peut marcher…
Depuis vingt ans, le gouvernement fantoche de Dharamsala accueille, nourrit, éduque et renvoie, avec l’argent du Congrès US, au Tibet, des milliers d’agents du dalaï-lama.
Ces derniers ont fini par former, sur le papier, un énorme réseau de renseignement et d’action.
Pourtant, malgré le formidable effort de soutien international à leur cause, l’insurrection est un échec.
L’histoire de ce fiasco reste à écrire.
En pleine tempête au Tibet, le passage du flambeau olympique sera la preuve vivante de la sérénité de l’empire du milieu.
HIMALOVE
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1.La production d’opium, en Afghanistan, de l’année 2007 a été de 82 000 tonnes – un record ! Selon la presse russe, la marchandise est transportée par des avions gros-porteurs US, Hercule C-130, vers la base aérienne de Bichek, en Kirghizie, puis distribuée, dans toutes les régions de l’ex-Union soviétique… Si un éditeur souhaite un reportage sur la question, je suis prêt à le réaliser. Contacter : himalove@yahoo.com
2.Cette information m’a été donnée par une dame, à Katmandou, mariée à un militaire français, entichée de la culture tibétaine, qui a aidé à exfiltrer, de manière très légale, de pauvres tibétains.
3.Lire « Budha’s Warriors » de Michael DUNKAN, édition Penguin, 2002 ; préface du dalaï-lama.
4.Les frontières entre le Tibet et l’Inde ont été tracées en 1911 par les représentants du Raj britannique et ceux du XIIIe dalaï-lama ; le gouvernement chinois du Kuomintang a refusé, en position de faiblesse, d’entériner les frontières imposées par l’impérialisme. Les gouvernements indiens successifs après l’Indépendance ont toujours refusé de renégocier ces frontières avec la Chine…
5.Les Lepchas, les habitants originels du Sikkim, ont quasiment disparu.
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