Le siège de l’omc harcelé depuis quatre jours à genève
Catégorie : Local
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Non, décidément, la conférence de l’OMC de Cancun ne passera pas comme une lettre à la poste. A Genève, où l’arrogant bâtiment du secrétariat l’OMC repose sur de vertes pelouses bordées de grands arbres au bord du lac Léman, les peuples ont montré une fois de plus leur ferme intention de harceler l’immonde organisation.
Le premier coup fût porté vendredi 5 septembre vers midi. Alors que les employés commencent à remplir la cafétéria et que la police retire ses 5 fourgons venus apportés des barrières pour la manif du lendemain, 6 personnes trompent le système de surveillance et arrivent sur le toit de l’OMC. Là, ils déploient une banderoles de 10 mètres frappées de lettres rouges et noires : « smash capitalism, let’s start with WTO » (écrasons le capitalisme, commençons avec l’OMC). Tandis qu’ils sont rapidement rejoint par le service de sécurité du bâtiment, d’autres personnes en bas menacent de fermer l’OMC. Les vigiles ferment les grilles, que les militants s’empressent de cadenasser avec une délectation certaine. Plus aucun véhicule ne peut entrer ni sortir. Une autre banderole est déployée devant les grille : « Tous unis contre l’OMC ». La police arrive une demi heure plus tard. Tout le monde s’en tire avec quelques contrôles d’identité.
Le lendemain, ce sont environ deux cents personnes qui, après un pique nique au bord du lac, viennent se rassembler devant les grilles du bâtiment. Devant les menaces de la police, elles partent en chaîne humaine vers le centre ville où elles se retrouvent pour une assemblée populaire.
Le dimanche, repos pour l’OMC… tandis qu’un nouvel assaut se prépare. Lundi en effet, vers 17h30 des représentants de Via Campesina et des syndicalistes français (Sud), italiens (Cobas) et basques, accompagnés de membres d’ATTAC et de quelques Genevois ont tenté de pénétrer dans l’OMC. Mais cette fois, la police était au courant et la cinquantaine de personnes s’est faite refoulée vers le centre ville. Quelques coups de matraques ont laissé des marques. Le calme est revenu vers 19h.
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