2005, 2006 ont vu, aux deux pôles d’exploitation du monde capitaliste se lever des résistances prolétariennes. Rien que pour la France, pour les vieux pays industrialisés, l’abaissement du niveau de vie a entraîné d’abord une révolte des plus démunis, les premiers touchés par cette pression sur le coût de la force de travail, la révolte des jeunes des banlieues. Puis une action de grande ampleur d’autres jeunes, des milieux plus favorisés maintenant touchés par la même pression du capital prétendant faire de tout travailleur jusque- là protégé dans la stabilité de sa condition, un travailleur jetable : ce fut la lutte anti CPE. Derrière ces luttes, en apparence dissemblables, c’est l’espoir d’un monde débarrassé de toutes ses tares n’engendrant qu’insécurité et misère, même si cet espoir n’était pas formulé comme tel. Au même moment, à l’autre bout du monde, là ou le capital, dans une période récente, se déplace sans cesse à la recherche de conditions maximum de l’extraction de la plus-value, mêlant des conditions d’exploitation proches de celles du début du capitalisme à l’utilisation des techniques de production les plus modernes, les travailleurs surexploités ne supportent plus ce que la capital fait d’eux et trouvent des formes de révolte qui parfois vont à une contestation globale avec l’ordre établi et à un affrontement direct avec les structures qui les oppressent. Nous ne citerons ici que les plus récentes de ces luttes qui se déroulent encore après plusieurs mois, l’une au Mexique, l’autre au Bangladesh.
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