Le 25 aout 2007, à 14h09, j’oubliais de régler le carburant pris dans une station, près de Bordeaux.
C’était le retour des vacances, les enfants devaient avoir envie d’aller aux toilettes et nous, de prendre un petit café…
Cela, je l’ai appris par les gendarmes qui sont venus chez nous, l’autre jour.
Gêné mais acceptant l’évidence, je me suis rendu à la convocation ou le gendarme voulait « m’entendre » à ce sujet.
Alors qu’il rédigeait son rapport, le gendarme s’arrête et me dit qu’il devra aussi prendre mes empreintes digitales, des photos de face et de profil et … un test ADN !
Une courte seconde, j’ai du penser qu’il blaguait, puis, très vite, au vu des réponses à mes questions, j’ai abandonné l’idée de faire appel à un avocat et de m’opposer à faire ce test ADN.
Cet oubli était considéré comme un vol et, suite aux lois de 2003 et 2005………moi, je pensais à »1984″.
Travaillant dans le social, je ne pouvais risquer que le volet 3 de mon casier judiciaire ne soit plus vierge.
Je ne voulais pas perdre mon emploi et je me tue.
J’ai donc accepté sans rechigner le fichage. Le gendarme, compétant, contacta ensuite le procureur qui décida qu’il n’y aurait pas de convocation au tribunal si j’amenais une preuve de règlement dans les trois semaines qui venaient.
Le gendarme m’a aussi assuré qu’après confrontation de mon empreinte ADN avec d’autres, le dossier serait détruit.
Je reste à ce jour, encore choqué, inquiet de ces lois dont on ne connait pas toujours les réelles conséquences et vexé de ne pas m’être opposé à ce fichage.

J’aimerai bien savoir comment procéder pour avoir la « certitude » qu’après comparaisons le fichier sera détruit.
Je pars de l’idée (peut-être avec tort) que les gendarmes étaient dans leurs droits…..