[Saint-Colomban] Fin de carrières – Manif contre l’extraction effrenée du sable
Publié le , Mis à jour le
Thèmes : Action directeEcologie
Lieux : Saint-colomban
Deux convois du sable au sud et au nord de Nantes
Un CONVOI SUD au départ de Saint Colomban à 9h00, au lieu dit Le Redour
Un CONVOI NORD au départ d'Héric à 12h00, de la zone de l'Erette
Les dernières INFOS PRATIQUES sur la mobilisation FIN DE CARRIÈRES 44
Vous les attendiez, les voici ! Les dernières informations pratiques sur le weekend de mobilisation contre les carrières de sable de Loire-Atlantique, contre l’industrie du béton et contre le maraîchage industriel
SAMEDI 10 JUIN
Accueil et camping à Notre-Dame-des-Landes (NDDL) & bivouac possible à Saint-Colomban
Côté NDDL :
Pour celles et ceux qui viennent de loin, il y a un accueil qui sera organisé sur la ZAD le samedi 10 juin à l’Ambazada (possible d’arriver à partir de 17h00).
À 18h00, discussion sur l’extractivisme et les projets de carrières en Loire-Atlantique en présence des différents collectifs qui s’organisent au nord et au sud du département. Suivi d’un briefing pour la manif du lendemain.
Un repas du soir sera servi par les cantines de l’ouest !
Possibilité de camper à NDDL le samedi soir (en tente ou en camion). Côté Saint-Colomban :Accueil bivouac possible à Saint-Colomban (départ convoi sud)
Lieu exact : Le Redour, commune de St Philbert de Grand-Lieu), mais eau potable et toilettes sèches uniquement.
DIMANCHE 11 JUIN, matin
Deux convois du sable au sud et au nord de Nantes
Un CONVOI SUD au départ de Saint Colomban à 9h00, au lieu dit Le Redour
Pour rejoindre le départ du convoi sud :
– Depuis la ZAD, prévoir de partir vers 7h45-08h00 (40 minutes de route depuis la ZAD) pour anticiper les pertes de temps liées aux éventuels contrôles policiers (il y aura des bulletins infotraflics)
– Pour les départs depuis Nantes le samedi ou le dimanche, n’hésitez-pas à vous rapprocher du comité local nantais des Soulèvements via sdt-nantes@riseup.net pour chercher ou proposer des covoit depuis Nantes.
Une plateforme de covoiturage a été crée pour rejoindre St-Colomban le samedi soir ou le dimanche matin : https://m.mobicoop.fr/#/carpools/event/2886
Mais, il n’y a pas de limites à l’utilisation de cette plateforme : vous pouvez chercher ou proposer des trajets pour NDDL le 10 juin, puis pour aller à St-Colomban le 10 juin au soir ou le dimanche 11 juin au matin. Vous pouvez également vous en servir pour rentrer chez vous ensuite !
Ce convoi sud est un convoi tracteur-vélo-voiture. Pour celles et ceux qui viennent à vélo, il y a environ 20 km à pédaler entre Saint-Colomban et Nantes. Il y aura un parking sur place à Saint-Colomban pour laisser vos voitures et un trajet retour avec les tracteurs en fin d’après-midi depuis Nantes… Mais on conseille fortement de s’organiser par groupe en voiture (par exemple : trois cyclistes, un-e chaffeur-euse et un porte vélo à l’arrière) : pour se relayer à pédaler, et rentrer directement chez vous depuis Nantes. Cela permet également plus de souplesse et de réactivité en cas de blocage du convoi.
À l’avant du convoi sud, il y aura un peloton de vélo suivi par un camion balais (en cas de pépin). Pour les petites réparations (regonflage, crevaison, etc.), on invite les cyclistes à être les plus autonomes possibles en termes de matériel. On invite tous-tes les cyclistes à ne pas quitter le peloton.
Un CONVOI NORD au départ d’Héric à 12h00, de la zone de l’Erette
Ce convoi accueille exclusivement tracteurs et voitures. On vous suggère de « décorer » vos voitures pour plus de visibilité (drapeaux, affiches collées aux portières etc.).
CONSEILS et indications pour les convois
Il est important d’avoir un véhicule en règle et son permis sur soi.
Il est important également de bien respecter le code de la route pendant le convoi et d’allumer ses warnings.
Si la police cherche à nous bloquer, on invitera par un signal sonore et visuel l’ensemble des personnes présentes à converger vers l’avant du convoi pour négocier notre passage en exerçant une pression polie. Chaque convoi sera ouvert et fermé par des tracteurs vigilants.
On communiquera quelques jours avant l’action un numéro d’INFOLINE et un numéro légal.
Nourriture et eau : sur chaque convoi, des sandwichs seront prévus par les cantines, mais prévoyez un encas, goûter et eau.
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FIN DE CARRIERES 44 De nos campagnes jusqu’au centre-ville de Nantes : à vélos, tracteurs, voitures et autres chars
Pour une terre soutenable, préservons notre sable. En Loire Atlantique, une vingtaine de carrières extraient déjà plusieurs millions de tonnes de sable et granulats par an. Pourtant à Puceul, Soudan, Guémené-Penfao et Saint-Colomban, des géants industriels (Lafarge-Holcim, GSM et Pigeon) ont encore des projets d’extension, de création ou de réouverture de carrières et autres usines d’enrobés/béton. Le sable est une ressource non renouvelable qui met, au minimum, plusieurs millénaires à se former. Sa consommation mondiale actuelle n’est pas durable. En Loire Atlantique, 1600 ha sont artificialisés par an, avec des conséquences environnementales, sanitaires et sociales lourdes. La métropole nantaise et ses communes voisines n’en finissent pas de porter des projets ubuesques (comme le nouveau CHU sur un terrain étroit, inondable, difficile d’accès) entraînant une surconsommation des ressources.
Au sud de Nantes, une seconde industrie engloutit une grande partie du sable extrait : le maraîchage industriel utilise 500 000 tonnes de sable par an. Le sable, pourtant inutile à la culture, ne leur sert qu’à mécaniser les récoltes et à intensifier un système agro-industriel. Les maraîchers industriels accaparent les terres, l’eau, polluent les sols et détruisent le bocage ; le maraîcher paysan produit des aliments de qualité tout en respectant l’environnement, sans utiliser de sable.
Alors que le climat se dérègle, que l’eau vient à manquer, nous connaissons les impacts que peuvent avoir nos choix. Les carrières laissent derrière elles un paysage de désolation, des nappes phréatiques mises à ciel ouvert pour le profit de quelques industriels. Aucune activité ne peut être légitime sans quantifier et justifier chaque kilo de sable et de granulats extraits de nos sols. Les industriels écrasent les études du GIEC. Nous demandons d’urgence un moratoire sur les carrières de sable, granulats et usines d’enrobés. Seul celui-ci permettra d’apaiser la situation.
Le 11 juin, nous appelons à une mobilisation massive : plusieurs convois citoyens convergeront de nos campagnes vers Nantes pour retracer le parcours de l’exploitation du sable et alerter des dangers des projets en cours. Nous suivrons le grain de sable de son ancien lit de rivière jusqu’à ces différents exploiteurs.
REJOIGNEZ-NOUS !
Avant d’extraire et construire toujours plus, prenons le temps de penser notre avenir. Contre l’extractivisme qui artificialise, bétonne le territoire, intensifie les industries maraîchères, des solutions existent ! Nous sommes le vivant, le sable, l’eau, la terre, qui se défendent.
Un appel lancé par le Collectif Carrière du Tahun, du Cri du Bocage Soudanais, la Camil, La Tête dans le sable et Les Soulèvements de La Terre
16h : Après des prises de parole devant l’actuel CHU, le cortège se dirige vers le site du nouveau, sur l’île de #Nante
15h : Les organisateurs annoncent que la manifestation va converger vers le CHU actuel en 3 cortèges (tracteurs, vélos, piétons).
15h : Arrivée spectaculaire du convoi sud composé de plus de 700 vélos et une quinzaine de tracteurs. Ils sont accueillis par le convoi nord au cours Saint-Pierre.
14h20 le premier convoi, venu du nord, est arrivé cours Saint-Pierre. Tracteurs et voitures se sont garés. Ils attendent le cortège sud.
https://twitter.com/MarionLpz/status/1667883717946138626
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ACTION contre la centrale à #béton BHR à Nantes.
Nous avons coupé l’arrivée d’eau de la centrale et cimenté la trappe d’accès.
DEUXIÈME ACTION effectuée sur le site d’expérimentation de la Fédération des Maraichers Nantais – regroupant les plus gros maraîchers du coin, qui visent à trouver des moyens d’améliorer la productivité des salades.
Les personnes présentes arrachent les plantes expérimentales (non destinées à la consommation) et sèment d’autres plans pour remettre de la biodiversité sous les serres.
Les bâches des serres ont été ouvertes, il fera plus frais comme ça 😎 Les serres de maraichage industrielles s’étentent sur des centaines d’hectares au sud du département.
Les tuyaux d’irriguation sont arrachés : en pleine période de sécheresse, cet exploitant disposait de dérogations pour irriguer ces cultures non-alimentaires !
Un tract exliquant le but de l’action a été distribué aux participant-es à l’action ! Cette fédération a aussi été au milieu de scandales de pollution de l’eau localement par des pesticides.
En 2019 et 2020, des centaines de poisons sont retrouvés morts dans un canal à Saint-Julien-des-Concelles à cause de produits utilisés pour le déblanchiment des terres maraîchères.
30% du sable extrait dans les carrières de Saint-Colomban va dans les exploitations de maraichage industriel pour le muguet, les salades sous plastique, etc.
Le cercle vicieux : les carrières artificialisent et polluent les terres et l’eau, les maraichers industriels s’accaparent des milliers d’hectares et profitent du sable extrait, le sable bétonne les terres et les déchets de la métropole sont stockés dans les anciennes carrières.Au nord, quelques 30 tracteurs et 200 personnes effectuent une opération escargot sur la 4 voies entre Rennes et Nantes ! Les collectifs du nord luttent contre l’ouverture de nouvelles carrières et contre une centrale d’enrobés 💥
Suite aux premières estimations pour le convoi sud, nous sommes 1500 personnes, plusieurs centaines de vélos et une vingtaine de tracteurs. Au nord : environ 300 personnes, 20 tracteurs et 80 voitures !
https://twitter.com/lessoulevements/status/1667887257292873730