Depuis le début de l’année, 72 femmes sont mortes en France, assassinées par leur conjoint ou leur ex.
Quand le gouvernement sortira-t-il du silence ?

F’Lutte et le Planning Familial 44 soutiennent les cinq propositions portées par le Collectif #NousToutes, associé à plusieurs associations féministes:

Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, doit réunir les préfets et donner la consigne ferme aux commissariats et gendarmeries qu’aucune femme victime de violence au sein du couple ne reste sans réponse sous peine de sanction pour les agents qui refusent leurs plaintes.

Nicole Belloubet, ministre de la Justice, doit réunir les procureurs, les juges aux affaires familiales et se fixer des objectifs d’attribution d’ordonnances de protection dans chaque département. Nous en attribuons 1300 chaque année quand l’Espagne en délivre plus de 20 000. Elle peut également fixer comme règle la suspension de l’autorité parentale des pères meurtriers pendant le temps de l’instruction.

Julien Denormandie, ministre du Logement, doit prévoir l’ouverture de 200 places d’hébergement pérennes dans des Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale gérés par des associations spécialisées d’ici la fin de l’année et programmer 2200 places supplémentaires d’ici la fin du quinquennat. Cela nous mettrait au niveau des minimums requis par l’Union Européenne.

Agnès Buzyn, ministre de la Santé, doit réunir les responsables d’Agences régionales de Santé et mettre en place un plan de détection systématique des violences à l’hôpital afin que les femmes victimes de violences au sein du couple soient prises en charge.

Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’égalité femmes – hommes, doit doubler les subventions aux associations qui accueillent les femmes victimes de violence pour leur permettre d’embaucher d’ici fin 2019 et de répondre à la demande des victimes.

Faites passer le message !
#5MesuresContreLesFéminicides