Il y a un an, presque jour pour jour 9 faucheurs étaient condamnés pour avoir fauché 11 ha de Maïs OGM Bt MON 810, sur la commune de Charcé-Saint-Ellier, en Anjou, l’été 2007 .
Depuis, tous ont été reconvoqués pour donner leur ADN sous le prétexte qu’ils venaient d’être condamnés pour fauchage, alors même que certains d’entre eux l’avaient déjà donné.
Or depuis juin 2008, avec la nouvelle loi sur les cultures OGM, votée grâce à l’action des Faucheurs Volontaires, ces derniers ne sont plus tenus de se soumettre à ce prélèvement.

Pourtant ils sont sur ce sujet de nouveau trainés au tribunal:
Patricia le 23 Novembre dernier, Jean-Pierre le 17 décembre,
Denis le 4 janvier.

Le citoyen lanceur d’alerte de base est fiché, pisté, surveillé, soupçonné de mauvaises intentions, alors qu’il n’y a aucune transparence encore aujourd’hui pour certains procédés industriels comme les cultures OGM qui font prendre des risques aux générations suivantes.
Le conseil d’état a d’ailleurs redemandé au législateur de revoir sa copie en ce qui concerne l’information aux citoyens sur les OGM.
En attendant quand une société comme l’agrochimiste PIONEER contamine des champs conventionnels comme dans la Sarthe l’été dernier , on détruit le champ par ordre du préfet, et PIONEER ne rend aucun compte et n’est même pas fichée comme potentiellement dangereuse.

Leurs actions sont illégales mais légitimes, maintenant, à l’exemple du Préfet de la Sarthe, elles sont devenues légitimes et légales.

Le délibéré du procès de Patricia, pour refus de prélèvement ADN, sera rendu le 18 janvier !

Le comité de Soutien aux Faucheurs Volontaires du Maine et Loire.