Certains journalistes commencent à comprendre pourquoi ils en prennent plein la poire lorsqu’ils « couvrent » les mouvements sociaux. Encore quelques baffes, au lieu de sucer les micros, et ce sera bon !

À l’AG du 7 juillet 2003 des intermittents et précaires de Paris, il a été lu un communiqué de 2 syndicats de journalistes de France 2, le SNJ-CGT et la CFDT (tout arrive !). En gros, ils reprochent les choix rédactionnels faits par la rédaction en chef (les sujets crapoteux du genre la prostituée masquée dans l’affaire Allègre, etc), au détriment de l’actualité sociale maltraitée à coups de micro-trottoirs (« les usagers pris en otage »).

En plus ils se plaignent de se faire jeter dans les manifs aux cris de « télé poubelle, télé Medef », « Pujadas, poujadiste » et autres noms d’oiseaux.

Finalement, ça paie de leur foutre sur la gueule. S’il faut ça pour qu’ils se posent des questions sur leurs pratiques, on va y aller joyeusement lors des prochaînes manifs…