A Clermont-Ferrand le cortège de 500 personnes a gagné l’emblématique cathédrale, avant de redescendre en direction du centre, où des feux de poubelle ont été allumés.
Quelques personnes seulement avaient revêtu un gilet jaune : « La police nous les confisque », affirme Alain, 58 ans, qui dit être là « parce que rien n’a changé depuis un an, l’essence est encore plus chère et le fossé grandit entre les riches et les pauvres ». Un cordon de CRS leur a ensuite barré l’accès à la place de Jaude où la préfecture avait interdit toute manifestation. Au total, onze personnes ont été interpellées, selon la préfecture.

A Toulouse il y avait plusieurs centaines de manifestants. La manifestation a  débuté sur la rive gauche de la Garonne, dans le quartier de Saint-Cyprien. Les manifestants se sont arrêtés devant une caserne de pompiers en scandant « merci, merci » tout en applaudissant.

A Bordeaux, ils étaient 400, une mobilisation légèrement en hausse par rapport aux samedis précédents. Pas d’incidents ni d’interpellations signalés en milieu d’après-midi. « À présent que les « black blocs » ne sont plus là, on est bien mieux dans le mouvement, mais il faut continuer de manifester pour maintenir une pression constante. C’est seulement une pression constante depuis un an qui a permis d’obtenir quelques prises en compte par le gouvernement », explique Francis, 72 ans, cadre retraité.

A Paris, ils étaient 200 à 300. Ils ont manifesté du siège de France Télévisions à La Défense dans le calme, encadrés par les forces de l’ordre.

À Lille, 150 « gilets jaunes » ont manifesté. « CRS touche pas à mon pompier », « Pompiers gazés, police décorée », disaient les quelques pancartes disséminées dans la foule.

Enfin, à Lyon, une centaine de « gilets jaunes » étaient rassemblés place Bellecour en début d’après-midi, devant une bannière là aussi en « solidarité avec les pompiers ».