Tres inquietant, le developpement autoritaire de l’economie mondiale repose non seulement sur une « philosophie politique pratique » de desaffiliation des classes dominantes d’avec les interets vitaux du monde commun mais egalement sur un jeu de batteries interchangeables d’interets contradictoires mu par les « Etats politiques voyous » (rogues states), les think tanks, les societes transnationales, les gangs mafieux, les eglises, les armees, les polices, les ong, les agents speciaux… jeunes, erudits, patriotes, dresses pour infiltrer, rapporter, denoncer et que l’opinion ne connaitra jamais, pas plus qu’elle ne connaitra Alan Keyes, l’etrange ami de l’apartheid et des contras, pas plus qu’elle ne connaitra le monde clos et ambigu de Stephen Bryen, de Michael Novak, de Lynne Cheney, de Robert Bork, de Richard Perle ou celui d’Irving Kristol, dans lequel il est affirme que le peuple doive vivre, soumis et reconnaissant, pour progresser sainement.
Un univers commercial militariste resolument clos, tout aussi bien concu pour la domination d’une « eglise/non-eglise » (les vieilles theories multiconfessionnelles du pouvoir politique de la parole et du comportement conduisant a un mode de gouvernement ou de cohesion sociale tres largement exploite de l’interieur et de l’exterieur, pour la consolidation de l’economie de marche) que pour celle d’un « Etat/non-Etat » (pour certains d’un gouvernement mondial, CFR, Warburg, Rockefeller, Rothschild, Attali,…) construit sur la base du business international et des enseignements philosophiques bipartisans, athees, sur l’immutabilite de la morale et des valeurs sociales de Leo Strauss, inspirateur des « faucons » de G.W.Bush II .
La morale, « une force indispensable, dira Irving Kristol (pere du neoconservatisme americain, pilier de l’American Enterprise Institute et pere biologique de William Kristol, co-fondateur de The Weekly Standard et du PNAC), qui previendra tout affaiblissement de la cohesion sociale, « la separation de l’eglise et de l’Etat ayant ete la plus grosse erreur des Peres Fondateurs de la republique americaine ». La morale, le seul support stable, durable de l’expansion du liberalisme et, par le fait, du developpement dans le monde, une force de combat des dissidences interieures et des menaces exterieures… ».
Le monde clos de la morale straussienne, du mensonge politique et du renseignement falsifie sera egalement l’ecole de la « morale negative », strategique (la deception en politique et en diplomatie etant indispensable) ou bien, ce qui revient au meme, celle de l »immoralite esotrique », une « irrerochable mais inaccessible immoralite publique » que l’on croyait, jusque la l’apanage des seules theocraties orientales, monde clos et autoritaire par excellence, ennemi de la raison, de l’homme, de la liberte, de la revolution sociale…

Titre en deux parties:

Le monde clos de la globalisation,
le developpement economique autoritaire et l’avantage humain de la revolution sociale, Part.I
http://linked222.free.fr/cp/hors_les_lignes/h4_1.html
Le monde clos de la globalisation,
le developpement economique autoritaire et l’avantage humain de la revolution sociale, Part.II
http://linked222.free.fr/cp/hors_les_lignes/h4_2.html

auteur: Christian Pose, redacteur-en-chef de linked222.free.fr
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