Nous débutons cette revue des débats télévisés sur la réforme de la SNCF avec l’émission de débat emblématique de CNews, « L’heure des pros ». Le 20 février, Pascal Praud rassemble autour de la table Fabien Dumas, secrétaire fédéral Sud-Rail, Gérard Leclerc, éditorialiste politique CNews, Charlotte d’Ornellas, journaliste à Valeurs actuelles, Jean-Claude Dassier, présenté comme éditorialiste politique (!), nous y reviendrons, Jean-Louis Burgat, journaliste, et Clément Viktorovitch, docteur en science politique, spécialiste en rhétorique [1]. L’isolement de Fabien Dumas – qui ne pourra compter que sur le soutien ponctuel de Clément Viktorovitch – et l’hostilité avec laquelle il est accueilli se feront ressentir dès la présentation de l’émission par Pascal Praud :

C’est la grande réforme de la SNCF. Vous êtes contre a priorile changement (sic). Est-ce que le 22 mars vous serez en grève par exemple ? […] Le spectre d’une grande grève de 1995 commence à planer. Est-ce qu’il est possible d’arriver dans un mouvement dur : pas de train pendant un mois ? […] C’est un enjeu pour les syndicats hein ? Il faut montrer que vous existez toujours.

Ou comment discréditer d’emblée, avant même que le sujet soit en « débat », le syndicaliste invité. Un ton que viendra confirmer la seconde entrée en matière de Pascal Praud :

Bon on parle de la SNCF ! [ …] Réforme de la SNCF qu’on annonce « révolutionnaire »… Alors moi j’ai retenu, vous allez me dire si je me trompe, trois choses qui ne me paraissent pas très révolutionnaires. La première, c’est le changement du statut de cheminot c’est ça qui est en cause [Fabien Dumas : La fin du statut.] La fin, bon… Vous avez, comment dire, l’emploi garanti à vie donc ça peut être remis en cause pourquoi pas. La deuxième chose, ça serait la fermeture des petites lignes non rentables. Et je citais l’exemple tout à l’heure de certaines lignes où il y a 30 voyageurs par semaine, donc là encore chacun pense ce qu’il en veut, mais 30 voyageurs par semaine, c’est vrai que ça pose question sur la ligne. Peut-être qu’il faut mettre un car ou autre chose qu’une ligne. Et la troisième chose, c’est l’ouverture à la concurrence. Nous sommes d’accord : c’est les trois choses sur lesquelles la réforme se met en place ? Ecoutez franchement ça ne me paraît pas très révolutionnaire votre affaire !

« Chacun en pense ce qu’il veut », mais Pascal Praud prend tout de même grand soin de minimiser les différents points de désaccord – et ce au gré d’un exposé que nous qualifierons d’indigent – tout en disqualifiant par avance les positions du syndicaliste. Du grand art d’éditocrate ! Durant le « débat », les questions du présentateur, l’hostilité voire l’agressivité des autres chroniqueurs en plateau, et de Jean-Claude Dassier en particulier, ne feront que dégrader les conditions d’expression et perturber les prises de parole de Fabien Dumas [2]. Florilège vidéo :

La morgue voire le mépris de classe (en particulier de Jean-Claude Dassier) rendent impossible toute expression, tant on a l’impression que « dézinguer un syndicaliste » est devenu un véritable jeu médiatique. Si Fabien Dumas peut en théorie s’exprimer, il le fait au péril d’interjections intempestives, d’interruptions constantes et de prises à partie agressives, qui perturbent constamment son expression dans ce qui n’a plus lieu de s’appeler « débat » : le syndicaliste s’exprime 7’53 sur 23’53 d’émission et il est interrompu/coupé 66 fois, soit en moyenne une fois toutes les 7 secondes.

D’autres bénéficient en revanche de conditions d’expression optimales sur le plateau au moment de dérouler leurs éditos (tous favorables aux propositions Spinetta et manifestement hostiles aux positions syndicales). C’est notamment le cas de Charlotte d’Ornellas (voir la vidéo ci-dessus) ou de Gérard Leclerc, qui réussit à expliquer combien le statut de cheminot est un privilège durant une minute sans être interrompu une seule fois.

Spécialistes de ce « jeu » médiatique, les chroniqueurs ont l’habitude des plateaux et de leurs codes, et sont invités en leur qualité de… chroniqueur multicartes. Ainsi de Charlotte d’Ornellas, s’exprimant régulièrement sur tout et n’importe quoi dans cette émission comme dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles ; ou encore de Jean-Claude Dassier, revenant des hautes sphères médiatiques et des débâcles judiciaires, qui pérore en qualité d’« éditorialiste politique » n’ayant pourtant aucune qualification particulière pour s’exprimer sur la réforme de la SNCF [3]…

Un « jeu » médiatique disions-nous donc, qui se double pour finir d’une suspicion constante envers le syndicaliste. Ainsi, et alors que ce dernier aborde le manque d’effectifs à la SNCF, notamment parmi les conducteurs de train, Pascal Praud n’en revient pas… et doute un peu :

– « M. Dumas, je ne peux pas vérifier ce que vous avez dit : vous maintenez qu’il y a mille propositions de [postes] de conducteurs de train [non pourvus] ? »

Et de reposer au prévenu la question un peu plus tard, le doigt levé :

– « Alors c’est toujours intéressant de vous écouter (sic) parce que vous êtes sur le terrain. Vous disiez cette chose absolument incroyable : mille postes qui ne sont pas pourvus, ce qui fait quand même sens. Mille postes de conducteur hein ! Moi je ne peux pas vérifier ce que vous avez dit hein, mais je vous fais confiance… »

Dommage que cette prudence n’ait pas « fait sens » très longtemps chez Pascal Praud. Si la mise à distance des propos est en soi une qualité journalistique à défendre, il serait bon que Pascal Praud en fasse usage à l’égard des affirmations de chacun de ses interlocuteurs. Car au moment où Jean-Claude Dassier affirme catégoriquement que la responsabilité de l’État à l’égard de la dette de la SNCF est « un prétexte des syndicats », on cherche encore l’intervention de l’animateur lui rétorquant qu’il « ne peut pas vérifier ce qu’il dit »… Tout à son autosatisfaction éditocratique, Pascal Praud n’est sans doute même pas conscient de cette pugnacité à géométrie très variable, comme il n’est pas conscient du déséquilibre abyssal des « échanges » qui ont cours sur son plateau, bien au contraire :

La parole circule le matin, c’est ça qui est intéressant. D’un côté il y a toujours des théories qu’on peut avoir, de dire « plus de rentabilité »« société anonyme », et puis il y a vos témoignages, ce que vous vivez sur le terrain. Et il y a confrontation forcément de ces idées, et chacun se fait son opinion.

Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes… !

 

Mille et une merveilles du « modèle britannique » sur Arte

Notre revue des débats télévisés se poursuit avec l’émission du 19 février de « 28 minutes » sur Arte. Elisabeth Quin et son équipe proposent un débat sur la réforme de la SNCF : « Peut-on tout changer sans dérailler ? » et là encore, la composition du plateau n’est pas équilibrée loin s’en faut : y figurent Jean-Marc Daniel, seul « expert » du plateau, farouche partisan de la privatisation (y compris dans l’Éducation nationale) ; Bruno Gazeau, président de la FNAUT (Fédération nationales des associations d’usagers des transports) et favorable à la mise en concurrence de la SCNF ; et enfin Charlotte Girard de la France Insoumise, opposée au rapport Spinetta.

Déjà désavantagée par la composition du plateau, Charlotte Girard va être sévèrement mise en difficulté par les deux animatrices de l’émission. Après quelques échanges introductifs, la chroniqueuse Nadia Daam dresse en quelques minutes une présentation enchantée du « modèle britannique » de privatisation du rail, basée sur un article du Monde, lui-même beaucoup moins caricatural. La journaliste retient le seul constat dressé par un ancien directeur d’une société privée : le « modèle » britannique de privatisation du rail serait une « success story ». Les premiers errements de la privatisation auraient été « corrigés » et « aujourd’hui on peut le dire, c’est très clairement un succès » sur tous aspects : satisfaction des usagers, rentabilité, sécurité, etc. Bref, le paradis ferroviaire.

Problème : ce constat est loin d’être largement partagé. Un article de La Tribune daté de janvier 2017 évoque ainsi le « déraillement » de la privatisation des chemins de fer au Royaume-Uni. Il relaie une étude selon laquelle près de deux Britanniques sur trois seraient favorables à une renationalisation du rail. Comme nous l’évoquions dans notre précédent article, d’autres émissions, comme C dans l’air sur France 5, n’ont quant à elles pas manqué d’évoquer le bilan catastrophique de la privatisation du rail en Grande-Bretagne : accidents multiples – plus de 70 morts entre 1995 et 2005 – retards fréquents, suppressions d’effectifs, coût exorbitant et particulièrement pour les passagers avec l’augmentation des prix (jusqu’à 300€ par mois pour un abonnement mensuel sur une ligne régionale contre 90€ auparavant).

Mais de tout cela, il ne sera pas question dans la présentation de Nadia Daam qui conclut en prenant à partie la représentante de la France Insoumise avec une certaine malice : « Charlotte Girard du coup est-ce que c’est tant un épouvantail que ça, cet exemple britannique, quand on voit ce qui marche, et comment on peut s’en inspirer ? » Alors que son interlocutrice tente de se défendre, les deux animatrices en rajoutent : « L’ouverture à la concurrence a eu des effets bénéfiques sur la qualité du service », rappelle Nadia Daam. « Les usagers sont satisfaits en Grande-Bretagne. Alors qu’en France 42 % sont mécontents », ajoute Elisabeth Quin. À la surprise de Jean-Marc Daniel, qui n’a plus grand-chose à ajouter : ce soir les deux avocates de la privatisation du rail étaient les animatrices de l’émission !

 

« Macron doit-il casser le service public ? »

Autre plateau, même ambiance. Celui de « 24h Pujadas » sur LCI, animé le lundi 19 février par Marie-Aline Méliyi. On peut dire que la présentation de l’émission annonce la couleur :

Les intervenants de l’émission sont, d’un côté, Dominique Bussereau, ancien ministre des Transports de Nicolas Sarkozy, Jean-Baptiste Djebbari, député LREM spécialiste des transports et Sophie Fay, du service économie de L’Obs, tous trois favorables à quelques nuances (ténues) près, à la libéralisation du rail ; de l’autre, Benjamin Amar de la CGT. Celui-ci va passer le temps de l’émission à se défendre (avec un certain panache) contre les trois autres invités, mais également face aux questions peu amènes de l’animatrice ainsi qu’aux charges des deux « témoins » invités dans l’émission. Excusez du peu…

L’émission commence – grand classique – avec une présentation à charge du statut « avantageux » des cheminots, qui « date de plus d’un siècle […] et qu’on a tenté de réformer une bonne dizaine de fois sans succès » : emploi à vie, retraite à 52 ans, nombre imposant de jours de congés… Autant de « privilèges » qui mériteraient cependant d’être nuancés (comme le note cet article sur le site de France info). Et qui mériteraient surtout de ne pas être exagérés… Car lorsque la journaliste annonce, avec un sourire entendu, que les cheminots ont « plus de vacances que les autres Français » elle évoque, dans un calcul qui donne le tournis, le chiffre surprenant de 164 jours de congés. Un chiffre gonflé à l’envi, mais qui circule depuis longtemps sur les plateaux, si l’on en croit cette démonstration de Libération datée de 2016.

Bref, le message est passé dès l’introduction : les cheminots sont des nantis [4]. Le débat démarre alors sur les chapeaux de roue avec une question à peine orientée de l’animatrice : « Sur le constat, est-ce que vous êtes tous d’accord pour dire que l’entreprise est au bord du gouffre, raison de plus pour tout transformer, ou au contraire est-ce qu’il ne faut rien changer ». La réforme (libérale) ou le néant, le refrain bien connu sera développé au fil de l’émission. Florilège des échanges de l’animatrice avec Benjamin Amar :

– « Laissons parler la dette, est-ce que c’est une entreprise qu’il faut réformer ? »
– « On pourrait vous rétorquer que le monde a changé, que les privilèges ne se justifient plus. »
– « Mais est-ce qu’on peut continuer comme avant ? »
– « Mais est-ce que vous pensez avoir le soutien de l’opinion publique ? »
– « On sait qu’à chaque fois que les prédécesseurs d’Emmanuel Macron ont tenté de s’attaquer à une réforme de la SNCF, ils ont dû affronter des blocages, est-ce que la SNCF est une entreprise irréformable ? »
– (à un sondeur) « Est-ce que ça veut dire que les Français sont mûrs pour la réforme envisagée par le gouvernement ? »

Le déséquilibre du plateau étant encore vraisemblablement insuffisant, les « témoins » qui interviennent ponctuellement dans l’émission vont ajouter de nouvelles attaques contre Benjamin Amar. Le premier est un « représentant des usagers de la ligne Paris-Chartres » qui se lance dans une surprenante charge contre les petites lignes « peu rentables », défendues par Benjamin Amar, qui priveraient les lignes plus importantes des investissements nécessaires. Mais ce n’est rien à côté du second « témoin » qui verse carrément dans la caricature. Présenté comme entrepreneur, essayiste, et auteur d’un post de blog au titre évocateur : « Les cheminots CGT principaux ennemis de la sécurité sociale », le témoin s’en prend à la SNCF, à ses salariés, et même aux chibanis… On croit rêver.

Enfin pour les téléspectateurs qui n’auraient pas saisi le propos de l’émission, les bandeaux donnent également le ton…

Le retour des « prises d’otage »

Le 26 février, soit une semaine plus tard, David Pujadas remet le couvert avec un plateau à l’image du premier… si ce n’est pire ! L’invité ? Louis Gallois, ayant « dirigé la SNCF pendant 10 ans », selon les mots de David Pujadas, ce qui inspire au présentateur le commentaire suivant : « sa parole est respectée ».

En plateau, Bruno Poncet, secrétaire fédéral Sud-Rail, défendra seul un point de vue contre la réforme. Les trois autres invités (voir le détail en annexe) seront en effet unanimes : unanimes pour « réformer » coûte que coûte, unanimement pour les ordonnances, qui ne relèvent selon eux pas d’un passage en force et qui seront mises en place « si les gens ne prennent pas leurs responsabilités »(Emmanuelle Ducros), unanimes enfin contre les « privilèges » et les « avantages » des cheminots vénaux !

Même type de débat, mêmes effets : le pluralisme est piétiné. Il l’est même doublement quand, en plus de l’unanimisme de trois invités sur quatre, David Pujadas choisit deux questions de téléspectateurs allant strictement dans le sens des trois invités défendant la réforme…

On croit rêver… Et pourtant ce n’est pas terminé. François de Closets se livre à une longue tirade qui résume à elle seule l’ambiance sur le plateau :

Lorsqu’une corporation a un avantage, c’est pas parce qu’elle est utile, c’est pas parce qu’elle est malheureuse, c’est parce qu’elle fait peur ! En France on ne rémunère que le pouvoir de nuisance. Et si les cheminots ont aujourd’hui ce statut, ce n’est pas parce qu’ils sont compétentes ou dévoués, ce qu’ils sont, c’est parce qu’ils ont la possibilité grâce au monopole ferroviaire de bloquer le pays, et qu’ils font peur. C’est tout ! Tout le reste, c’est du pipeau ! Et aujourd’hui quand on est en train de parler du problème du statut, en arrière-plan, il y a la grève, la grève ! Et vraiment, si la France doit faire un mois de grève pour cette histoire de statut, c’est scandaleux pour qui aime la France. […] Quand je pense qu’on nous parle d’un mois de grève pour la France ! […] Voyez ce que sont ces rigidités ! […] Dans la mesure où ça bloque et ça interdit à la France d’entrer dans l’avenir, c’est terrible !

Et de poursuivre sa tirade en fustigeant les syndicats qui menaceraient de « prendre en otage les Français » :

Vous savez très bien que si vous, pardon les syndicats, menacent de nous prendre en otage dans des conditions scandaleuses, c’est uniquement pour défendre leur statut, et pas pour défendre le service public ! […] C’est scandaleux de même envisager de prendre dans ces conditions les Français en otage !

On le sait, la « prise d’otage » est une accusation récurrente dans les grands médias pour dénoncer les mobilisations sociales. Cette fois-ci, son caractère outrancier tombe particulièrement mal, puisque Bruno Poncet a lui-même été victime d’une prise d’otage, comme il s’en explique :

N’employez jamais le mot de preneur d’otages [Ah ! bah si, je le prends et je me sens pris en otage !] Non, non ! Moi j’ai été pris en otage pendant une heure et demie, je peux vous garantir, ça n’a rien à voir avec être bondé dans une voiture de voyageurs quand il y a une grève. Il y a des mots à employer surtout à votre âge et je pense que vous devriez faire attention aux mots que vous employez. Beaucoup de gens l’emploient, c’est pas si facile à entendre ! […] Moi j’étais au Bataclan donc moi aujourd’hui les discussions de preneurs d’otages et de terroristes, je sais ce que c’est. Autour de cette table où on parle du statut des cheminots, je trouve que c’est un peu déplacé [5].

 

***

En résumé, sur CNews, Arte ou LCI, on assiste aux biais classiques, exacerbés ici, des débats télévisés en période de mobilisations sociales, avec des mécanismes qui sont sensiblement les mêmes à chaque fois. Les représentants syndicaux ou leurs soutiens [6], simples cautions journalistiques servant à marquer le souci du terrain (dans le meilleur des cas), ou alibis pluralistes destiné à jouer le rôle de punching-ball (dans le pire des cas), évoluent dans des dispositifs particulièrement hostiles.

Au programme : présentations des faits tronquées (qu’il s’agisse du modèle britannique ou du statut des cheminots), des plateaux déséquilibrés au niveau des invités (avec souvent le rôle « d’expert » réservé à des économistes à gages) et surtout un ton général d’hostilité à l’égard des trouble-fête de la « réforme » qui ont droit à l’irrévérence des journalistes, tandis que les membres de la majorité et leurs soutiens sont traités avec une grande complaisance.

Les contraintes générales des formats « débat » empêchent une vraie circulation des propos et le développement d’une pensée critique, tant les animateurs ne jouent pas leur rôle de répartiteur de parole – quand ils n’endossent pas tout simplement celui d’éditocrate – et tant la présence en plateau de quatre, voire cinq invités parfois, réduit considérablement le temps des interventions, du reste sans cesse interrompues.

Bref, ces plateaux télévisés se présentent comme des « débats », mais fonctionnent en réalité comme de véritables guet-apens. Ce constat s’ajoute à celui de notre précédent article sur la couverture favorable de la réforme de la SCNF par la presse et les JTs. Et ce n’est pas terminé ! Interviews en forme d’interrogatoires, experts à gages, nous poursuivrons notre série sur la réforme de la SNCF dans de prochains articles…

Pauline Perrenot et Frédéric Lemaire (avec Kilian Sturmpour la vidéo)

Post-scriptum : Jamais deux sans trois ! Au moment où nous finissions d’écrire ces lignes, David Pujadas consacrait une troisième émission à la réforme de la SNCF (le 27 février). Et ça monte en puissance :

http://www.acrimed.org/Reforme-de-la-SNCF-2-debats-televises-ou-guets