Semaine contre l’apartheid israélien : contre la censure à l’université paris 1
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Contrôle social
Les intervenants à cette conférence-débat sont : Farid Esack, président de la campagne BDS Afrique du Sud (Boycott Désinvestissement Sanctions contre Israël) et ancien commissaire à l’égalité des sexes nommé par Mandela en tournée exceptionnelle en France (ceci est sa première date), Bilal Afandi, militant palestinien titulaire d’un master en travail social de passage en France et Ivar Ekeland, président de l’Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine et universitaire de renom.
Alors qu’une demande a été soumise à l’administration pour l’attribution d’un amphithéâtre au centre Pierre Mendès France, rattaché à l’Université Paris 1, l’université nous a informé de l’interdiction de cette conférence le 24 mars soit deux jours avant l’événement dans l’objectif de nous prendre au dépourvu, d’empêcher toute possibilité d’y organiser notre réunion publique et de minimiser notre capacité de réaction.
Les raisons de la censure de cet événement ne sont pas clairement énoncées par l’administration qui prétexte l’interdiction par des formalités administratives qui ne conviendraient pas.
Cédant une fois de plus à l’autoritarisme, la faculté de Paris 1 cautionne par sa décision de nous censurer la politique criminelle d’Israël en empêchant, comme par le passé, toute expression allant à l’encontre de la politique de colonisation israélienne.
Les raisons de la censure de cet événement ne sont pas claires. Serait-ce parce que les étudiant.e.s mobilisé.e.s de l’université auraient l’audace d’inscrire leur événement dans le cadre de la « Israeli Apartheid Week », semaine internationale de lutte et de réflexion contre la politique d’apartheid d’Israël ? Doit-on rappeler que cette semaine se tient depuis des années dans de nombreuses autres universités dans le monde, Angleterre, aux États-Unis, en Palestine, en Afrique du Sud, et dans plusieurs pays d’Amérique Latine ? En France, les tentatives de censure sont systématiques et les facultés parisiennes n’en sont pas à leur premier coup d’essai.
Après Stéphane Hessel censuré à l’ENS en 2011, un colloque sur la Palestine censuré en 2012 à Paris8, une conférence censurée à l’IEP de Lyon en 2012 et 2014, une conférence censurée à Science Po Nancy en février, une exposition censurée à l’Université d’Aix en Provence en mars, c’est cette fois l’Université de Paris1 qui s’illustre dans ce type d’entrave à la liberté d’expression au sein du milieu universitaire.
Cette criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine est inacceptable et exige une mobilisation de toutes les forces progressistes de la faculté et d’ailleurs. Pour que la faculté reste un espace où règne la liberté d’expression !
Malgré la censure de l’université, la calomnie des médias sionistes quant aux intervenants, la conférence aura lieu !!! Nous vous donnons rendez-vous devant l’université Paris 1 (Tolbiac, Métro Olympiades, ligne 14, à 18 heures) ce jeudi, où les intervenants vous attendent de pied ferme. L’université est un lieu d’échange et de débat, et nous le prouverons !
Génération Palestine Paris, le 24/03/2015.
Signataires : Génération Palestine Europe, Americans Against the War (AAW), Union Juive Française pour la Paix (UJFP), Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine-Strasbourg, Sortir Du Colonialisme, CCIPPP34 (Campagne Civile pour la Protection du Peuple Palestinien 34), AURDIP (Association des Universitaires pour le respect du Droit International en palestine), communauté des familles franco-palestinienne de France (Abna Philistine), Fédération Solidaires Etudiant-e-s, Union Syndicale Solidaires, Sud éducation Paris 1, Solidaire Étudiants Paris1, Palestine 52, Survivants 13, l’AFPS Paris-Sud (Paris 13e), AFPS 63, Collectif Intifada 76, AFPS Paris centre, Association des Marocains de France, AFPS Nîmes, Comité BDS 30, NPA Paris 1, RUSF Paris 1, Collectif Palestine Paris 8, Ensemble Paris 1…
Avec le soutien de la campagne BDS France* qui organise la tournée de Farid Esack en France
*liste des organisations signataires de la Campagne BDS France
ASSOCIATIONS/ ORGANISATIONS NATIONALES
ABNA PHILISTINE
ALLIANCE FOR FREEDOM AND DIGNITY (AFD)
ALTERNATIVE LIBERTAIRE
AMÉRICAINS CONTRE LA GUERRE – AMERICANS AGAINST THE WAR (AAW FRANCE)
ASSOCIATION DES PALESTINIENS EN FRANCE (APF)
ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS MAGHRÉBINS EN FRANCE (ATMF)
ASSOCIATION DES TUNISIENS EN FRANCE (ATF)
ASSOCIATION DES UNIVERSITAIRES POUR LE RESPECT DU DROIT INTERNATIONAL EN PALESTINE (AURDIP)
ATTAC FRANCE
CAMPAGNE CIVILE INTERNATIONALE POUR LA PROTECTION DU PEUPLE PALESTINIEN (CCIPPP)
COLLECTIF CALADOIS DE SOUTIEN AU PEUPLE PALESTINIEN
COLLECTIF DES FEMINISTES POUR L’EGALITE (CFPE)
COLLECTIF JUDEO ARABE ET CITOYEN POUR LA PALESTINE
COLLECTIF DES MUSULMANS DE FRANCE (CMF)
COMITES PALESTINIENS POUR LE DROIT AU RETOUR
CONFEDERATION NATIONALE DU TRAVAIL (CNT)
CONFEDERATION PAYSANNE
COORDINATION INTER ASSOCIATIVE POUR LA PALESTINE (CIAPP)
COORDINATION UNIVERSITAIRE POUR LA PALESTINE (CUP)
DROIT SOLIDARITE
EMANCIPATION SYNDICALE ET PEDAGOGIQUE
EMERGENCE
ENSEMBLE
FÉDÉRATION ARTISANS DU MONDE
FÉDÉRATION DES TUNISIENS POUR UNE CITOYENNETE DES DEUX RIVES (FTCR)
FÉDÉRATION POUR UNE ALTERNATIVE SOCIALE ET ÉCOLOGIQUE (FASE)
FORUM SOCIAL DES QUARTIERS POPULAIRES (FSQP)
FONDATION FRANTZ FANON
FRONT POPULAIRE TUNISIEN EN ILE DE FRANCE
GAUCHE ANTI-CAPITALISTE (GA)
GENERAL UNION OF PALESTINIAN STUDENTS (GUPS)
GÉNÉRATION PALESTINE (GP)
ISM FRANCE
LE PARTI DE GAUCHE
LES DESOBEISSANTS
MOUVEMENT DES QUARTIERS POUR LA JUSTICE SOCIALE (MQJS)
MOUVEMENT IMMIGRATIONS BANLIEUES (MIB)
MOUVEMENT POUR UNE ALTERNATIVE NON VIOLENTE (MAN)
NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE (NPA)
ORGANISATION COMMUNISTE LIBERTAIRE
PARTICIPATION ET SPIRITUALITÉ MUSULMANES (PSM)
PARTI DES INDIGENES DE LA REPUBLIQUE (PIR)
RÉSEAU SORTIR DU COLONIALISME
RÉSEAU JUIF INTERNATIONAL ANTISIONISTE – INTERNATIONAL JEWISH ANTI-ZIONIST NETWORK (IJAN)
RESPAIX
RÉVEIL DES CONSCIENCES
UNION SYNDICALE SOLIDAIRES
UNION DES ASSOCIATIONS DE PALESTINIENS EN FRANCE
UNION DES TRAVAILLEURS IMMIGRES TUNISIENS (UTIT)
UNION FRANCAISE DES CONSOMMATEURS MUSULMANS
UNION JUIVE FRANCAISE POUR LA PAIX (UJFP)
ASSOCIATIONS/COLLECTIFS LOCAUX :
AMERICAINS POUR LA PAIX ET LA JUSTICE (APJ) – MONTPELLIER
ASSOCIATION « UNE TOILE CONTRE LE MUR » – ANNEMASSE
ASSOCIATION ORLEANS LOIRET PALESTINE
ASSOCIATION « NOGENT-AIDA »
ASSOCIATION « CREIL-PALESTINE »
COLLECTIF 69 DE SOUTIEN AU PEUPLE PALESTINIEN
COMITE BDS FRANCE CLICHY PALESTINE
COMITE BDS FRANCE MONTPELLIER
COMITE BDS FRANCE PARIS NORD EST
COMITE ORNE PALESTINE – ALENCON
COMITE BDS MULHOUSE
AFPS GENNEVILLIERS
AFPS MONTELIMAR/CRUAS
COMITE BDS FRANCE ARDECHE- MERIDIONALE
COMITE BDS FRANCE COMMINGES
COMITE BDS MONTARGOIS
COMITE BDS FRANCE 30
AFPS CALVADOS
COMITE PALESTINE 81
GROUPE DES ASSOCIATIONS DE BAGNOLET ( GAB)
AFPS41 GROUPE LOIR ET CHER
COMITE SAINTONGE PALESTINE
AFPS LE HAVRE
COLLECTIF PALESTINE METZ BDS
COLLECTIF CALADOIS POUR LE PEUPLE PALESTINIEN
ASSOCIATION COUSERANS (09) PALESTINE
INTIFADA 76
COLLECTIF BDS XIBEROA
AFPS ALBERTVILLE SAVOIE
AFPS 84
FSU 31
AFPS 59/62
AFPS 63
AFPS Paris Sud
PALESTINE 33
COLLECTIF PALESTINE SUD AVEYRON
COMITE AFPS MONTLUCON
CGT EDUC’ACTION 56
COMITE BDS FRANCE BEZIERS
UNION LOCALE CGT DE MARTIGUES
COLLECTIF BDS 37
COMITE BDS FRANCE SUD 34 HAUTS CANTONS
COMITE BDS SAINT ETIENNE
COLLECTIF STEPHANOIS DE SOUTIEN AU PEUPLE PALESTINIEN
BDS MARSEILLE
AFPS ROUEN
COMITE ORLYSIEN DE SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE PALESTINIEN
COMITE BDS FRANCE TOULOUSE
COLLECTIF BDS 57
COLLECTIF SOLIDARITE PALESTINE OUEST ETANG DE BERRE
http://generation-palestine.org/communique/contre-censure-luniversite-paris-1/
Article de 2015… Déjà les dates ne concordaient pas.
L’UET s’est portée volontaire pour accueillir une conférence sur l’apartheid israélien à l’Université Toulouse 2 le jeudi 9 mars à l’occasion de l’Israeli Apartheid Week (IAW) 2017. Nous recevrons Hazem Jamjoum, doctorant en Histoire et en études du Moyen-Orient à l’Université de New York, qui viendra nous parler de la situation en Palestine.
Cependant, nous avons appris en début de semaine que le Président de l’UT2J Daniel Lacroix nous interdisait l’accès à l’Amphi 9, prétextant la situation d’état d’urgence que connaît le pays et invoquant un sujet trop polémique !
Nous refusons de subir la censure sous prétexte d’état d’urgence. Cette situation ne peut pas museler l’expression et bafouer le droit syndical.
L’UET est un syndicat représentatif de l’UT2J et doit pouvoir bénéficier à ce titre d’un droit d’opinion et d’expression sur le campus.
Nous ne nous laisserons pas faire et appelons le Président à la raison, en revenant sur sa décision dans les meilleurs délais, sans quoi nous nous verrions dans l’obligation de procéder à tous les moyens nécessaires pour nous faire entendre et faire respecter notre droit.
Dans l’immédiat, nous maintenons la conférence de jeudi 9 mars à 12h30 en Amphi 9 et nous invitons le plus grand nombre à venir y assister, dans un soucis d’information sur la situation au Proche-Orient (en particulier en ce qui concerne les étudiantEs palestinienNEs qui subissent l’apartheid) mais aussi pour faire respecter la liberté d’expression et les libertés syndicales.
Union des étudiants toulousains
Le 3 mars 2017
Le débat sur la politique Israélienne interdit
Enseignement et formation – Université Jean-Jaurès
C’était presque devenu une tradition : depuis 2014, l’université du Mirail accueillait les débats de l’l’Israeli Apartheid Week (IAW) (semaine contre l’apartheid Israélien). Cette rencontre militante organisée dans les universités d’une cinquantaine de pays a pour but de «sensibiliser l’opinion sur le système d’apartheid d’Israël contre le peuple palestinien», précise le site officiel de la manifestation. Elle devait se tenir jeudi 9 mars dans l’Amphi 9 de l’université Jean-Jaurès autour de Hazem Jamjoum, doctorant en Histoire et en études du Moyen-Orient à l’Université de New York. Mais le président de l’université vient d’avertir le syndicat Union des étudiants toulousains (UET) qui était chargé de l’organisation de l’IAW , qu’il refusait qu’elle se tienne dans l’amphithéâtre prévu. Contactée par téléphone la présidence de l’université Jean Jaurès n’a pas souhaité s’exprimer sur cette interdiction. De son côté, l’UET refuse de s’avouer vaincu et précise dans un communiqué de presse que «dans l’immédiat, (elle maintient) la conférence de jeudi 9 mars à 12 h 30 en Amphi 9 et (invite) le plus grand nombre à venir y assister, dans un souci d’information sur la situation au Proche-Orient (en particulier en ce qui concerne les étudiants et étudiantes palestiniens qui subissent l’apartheid) mais aussi pour faire respecter la liberté d’expression et les libertés syndicales.» À défaut d’amphi, L’UET envisage la possibilité d’organiser cette rencontre en plein air.
Israël demande l’interdiction de la semaine contre l’apartheid israélien
L’ambassadrice Aliza Bin Noun craint que l’évènement ne devienne une tribune pour l’incitation à la haine
L’ambassade d’Israël à Paris a demandé aux maires des neuf plus grandes villes de France d’interdire la tenue de la « Semaine contre l’apartheid israélien », prévue la semaine prochaine, et initiée par des organisations pro-palestiniennes, parmi lesquelles le mouvement de boycott anti-israélien BDS, rapporte vendredi la radio israélienne.
Dans un courrier aux maires, l’ambassadrice Aliza Bin-Nun a fait part de sa crainte de voir cet évènement devenir une tribune pour l’incitation à la haine et à la violence contre Israël et la communauté juive.
La Semaine contre l’apartheid israélien, qui se tiendra à Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Montpellier, Grenoble, Saint-Etienne, Lille et Rennes, vise, selon les organisateurs, à « sensibiliser le public sur le projet colonial et les politiques d’apartheid israéliennes en cours contre le peuple palestinien »
Au cours de cette semaine, sont prévues des conférences, des expositions et des projections d’œuvres d’anti-israéliennes.
Cet évènement qui s’est tenu pour la première fois sur un campus universitaire au Canada en 2005, est aujourd’hui organisé dans plus de 200 villes dans le monde entier
En octobre 2015, la Cour de Cassation a déclaré illégal le boycott d’Israel en France.
Source : le blog du CRIF
La Semaine contre l’Apartheid israélien est une semaine internationale d’événements organisée chaque année par des étudiant-e-s dans plus de 200 universités à travers le monde et 2017 marque sa 13éme édition.
Son but ? Sensibiliser et alerter à travers des conférences, projections de films, expositions et discussions sur le projet colonial et les politiques d’apartheid que l’État d’Israël met en œuvre à l’encontre du peuple palestinien depuis des décennies. Cette semaine d’actions vise aussi à faire connaître le mouvement « Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) » lancé par la société civile palestinienne et offrant aujourd’hui aux citoyen-ne-s du monde entier un moyen concret et non-violent de les soutenir dans leurs luttes pour la dignité, la liberté et la justice.
Cette année encore, Israël et ses relais tentent de faire interdire cette initiative étudiante et citoyenne. Alors que les pressions ont déjà commencé en Grande-Bretagne, c’est aujourd’hui au tour des étudiant-e-s en France d’en être la cible, à Toulouse, Rennes, Paris, Lyon, Marseille, Montpellier, Grenoble, Saint-Étienne, Lille.
D’après un communiqué publié le 3 Mars 2017 via le “Times of Israël”[1]: Aliza Ben-Noun, Ambassadrice de l’État d’Israël en France déclare avoir envoyé une lettre aux maires des 9 plus grandes villes de France pour leur demander purement et simplement de censurer la Semaine contre l’Apartheid Israélien.
Nous souhaitons donc rappeler à Israël et ses soutiens que les articles 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 garantissent non seulement aux citoyen-ne-s la liberté d’opinion et de conscience mais également la liberté de communiquer cette opinion (le racisme n’étant pas une opinion).
Comme le Conseil constitutionnel l’a rappelé : « La liberté d’expression et de communication est d’autant plus précieuse que son exercice est une condition de la démocratie et l’une des garanties du respect des autres droits et libertés. »
Mais Israël n’est pas une démocratie. C’est une puissance occupante qui colonise en toute impunité des terres, en expulse leurs habitant-e-s et discrimine les citoyen-ne-s en fonction de leur appartenance réelle ou supposée à une ethnie ou à une religion. Voilà la réalité que la Semaine Internationale contre l’Apartheid israélien met en lumière chaque année et les manœuvres d’Israël pour la faire interdire ne font que renforcer ce constat et notre détermination à soutenir la résistance populaire palestinienne.
C’est pourquoi, en dépit des risques sérieux d’atteinte à la liberté d’expression qu’elle représente, cette réaction de l’ambassade montre le succès grandissant de la Semaine contre l’Apartheid israélien et du mouvement BDS qui touchent là où ça fait mal une puissance coloniale de plus en plus isolée sur la scène internationale.
Nous exhortons les destinataires de ces lettres, notamment à Toulouse, à ne pas céder aux injonctions de l’ambassade mais à défendre la liberté d’opinion et d’expression de leurs concitoyen-ne-s et l’indépendance des institutions françaises, notamment universitaires.
Enfin, nous invitons les citoyen-ne-s désireux-ses de défendre leur liberté de pensée à participer aux différentes initiatives organisées près de chez eux.
Pour une carte de ces initiatives : http://apartheidweek.org/
et pour suivre l’info ville par ville en France, connectez vous sur FB: Israel Apartheid week France
[1] http://www.timesofisrael.com/ambassador-asks-french-cities-to-ban-anti-israel-apartheid-week/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
Effectivement, vieil article du coup refus.