Jean Blaise s’est exprimé sur Jet FM, aujourd’hui, au sujet de l’exposition Coca Cola Light qui se déroule actuellement au Lieu Unique de Nantes (qu’il dirige). Il y a expliqué le pourquoi du comment de cette collaboration. Voici quelques uns de ses propos :

« Nous avons été curieux de travailler avec Coca pour cette exposition qui est une première en France. »

 » On a accepté de rentrer dans cette multinationale. Car de toute façon, nous sommes aujourd’hui dans le monde de la consommation. Tout le monde l’accepte sauf les anarchistes. Mais ils ne sont pas beaucoup. Les altermondialistes vivent aussi dans ce monde de la consommation tout en le remettant en cause. »

« On s’est dit dès le départ que si les relations avec coca n’étaient en toute liberté que nous arrêtions ce projet immédiatement. »

« en allant voir cette exposition on se rend compte que les oeuvres ne caressent pas toujours coca dans le sens du poil »

« aujourd’hui on ne peut pas nier la publicité. le pop-art l’avait compris. La question est de savoir si on ne peut pas faire un peu d’entrisme dans ce monde et le changer à notre tout petit niveau. »

« coca à financé cette exposition entièrement (75 000 euros). Cette opération culturelle et artistique ne coûte donc rien à la collectivité nantaise ».

« je prends l’argent là où il est et je garde ma liberté. Et quand on visite l’exposition on voit bien qu’on livre un regard critique sur la société de consommation »

et un des artistes résidants de conclure : « L’artiste ne peut plus vivre à 100 % avec des financements publics. On peut cracher dans la soupe mais l’important c’est de révéler certaines questions. Le Lieu Unique révèle qu’il y a en ce moment un problème de financement de l’art et la culture en france »

cette retranscription ne se veut pas objective. elle a été grattée vite fait sur papier à l’écoute de l’émission. elle n’est donc que parcellaire.