(source : ALasbarricadas 03/06/09, traduction Futur Rouge)

AMADEU CASELLAS ABANDONNE LA GRÈVE DE SOIF, POUR RAISON DE SANTÉ, ET CONTINUE LA GRÈVE DE LA FAIM. LES REPRÉSAILLES CONTINUENT.

Nous sommes dans l’attente de recevoir un communiqué d’Amadeu en expliquant les derniers événements, mais pour le moment nous vous communiquons ce que nous avons pu savoir après la visite de ses avocats, aujourd’hui le 3 juin 2009.
En premier lieu il faut dire que son état de santé se détériore de façon préoccupante. Ces trois jours de grève de soif ont empiré sa situation déjà très mauvaise. Après la visite médicale d’aujourd’hui, le docteur l’a prévenu de la gravité de sa situation et du danger qu’il courait de souffrir d’une insuffisance rénale s’il continuait sans prendre d’eau. C’est pourquoi il laisse la grève de soif, bien qu’il continue avec celle de faim, puisque la situation s’aggrave.
Le samedi 30 mai, il est allé à l’infirmerie – ou il a rencontré il y a quelques jours – le directeur de Brians 2, Pierre Domínguez, qui lui a dit qu’il y allait avoir des représailles contre lui. Amadeu, qui à déjà signalé ces représailles par écrit au Tribunal de Surveillance Pénitentiaire, a reçu lundi par écrit la matérialisation de celles-ci : interdiction de communications orales avec toutes les personnes autorisées à l’exception des parents et saisie de l’entrée et de la sortie de courrier. Un fait s’est ajouté à cela, celui qui a laissé la cellule sans dessus dessous et dans laquelle a été réquisitionné de la documentation et des objets personnels, qui ont été renvoyés le jour suivant.
Ces décisions qui viennent directement de la direction de la prison, ont pour arguments un “risque supposé pour le personnel et le centre”, étant donné qu’ils établissent une connexion directe entre les communiqués d’Amadeu publiés sur le net, et quelques “actions violentes contre du matériel et des personnes” “des groupes un antisystème”. En somme ils se réfèrent à une attaque contre le CIRE (27/05/2009) et une manifestation de 30/05/2009, les deux à Barcelone. Ils expliquent hormis que les derniers communiqués d’Amadeu dénoncent certaines personnes appartenant à l’Institution de la prison, en laissant entrevoir que seulement le fait de dénoncer des personnages comme Montserrat Tura ou Albert Batlle peuvent leur porter préjudices.
Nous pensons que tout cela ne consistent pas plus qu’en de simples représailles, pour avoir maintenu une attitude de lutte constante et pour avoir dénoncer des morts, des injustices et les trafics effectués dans les prisons catalanes. Nous considérons qu’Amadeu n’a pas de responsabilité dans les actions que les gens solidaires peuvent entreprendre de façon anonyme. La tentative de réprimer la solidarité en l’isolant n’a pas d’efficacité, la lutte dans la rue ne cessera pas puisqu’elle ne dépend pas de lui, elle pousse de façon forme spontanée et horizontale, et elle continuera d’exister tant qu’il restera un seule prisonnier enfermé.

Comme vous le voyez la situation est assez tendu non seulement de part l’état de santé délicat d’Amadeu, mais aussi par l’attitude répressive de la prison, du directeur et même les gardiens de prison qui sont au courant de la situation et contribuent à créer ce climat de tension. Les avocats nous ont expliqué qu’ils les ont soumis à un contrôle plus sévère qu’à normal.
Nous sommes conscients que ces dernies temps il y a eu une certaine confusion et un manque de communication de la part des groupes distincts qui soutiennent Amadeu. D’un côté avec les restrictions de communication avec Amadeu, – et dorénavant encore plus – il nous est difficiles d’avoir son opinion sur une forme directe et immédiate; d’un autre, l’isolement auquel il est soumis qui lui empêche d’avoir une claire vision des événements extérieur; et finalement les différentes visions de chaque groupe de rendre son appui réel, nous croyons que ce sont les causes de cette situation raréfiée, pour laquelle nous demandons pardon pour les erreurs qui nous concernent. En tout cas nous continuons plus mobilisés que jamais, car la situation l’exige.
Nous demandons la solidarité maximun de manière urgente, dans les formes multiples que vous croyez opportunes, jusqu’à ce qu’Amadeu soit libre.

PROPOSITION DE MODELE DE LETTRE

A la atención del Director de la Dirección General de Serveis Penitenciaris, Albert Batlle
A la atención del Director de Brians-2, Pedro Dominguez
A la atención de la Junta de Tratamiento del MR 4

Quisiéramos llamar su atención sobre la situación del preso Amadeu Casellas Ramón, que como muy bien saben, ha iniciado una nueva huelga de hambre el día 25 de Mayo, en la prisión de Brians 2.

No creemos necesario explicarles los detalles por los que ha tomado dicha decisión, ustedes los conocen bien, pero sí que quisiéramos recordarles que ustedes habían llegado a unos compromisos a los que han faltado en su cumplimiento desde un inicio. Pero, parece que eso no les ha bastado y ahora le han cancelado también todas las comunicaciones y contactos con el exterior, llevándole a una situación difícil y de extrema gravedad. Ustedes abusan de la ley, y le hacen responsable de situaciones en las que Amadeu ni tan siquiera ha podido participar. Aquí ya no se trata de la presunción de inocencia, sino del uso arbitrario del castigo y de la imposición del abuso como método.

De nuevo, entre todas las opciones posibles, optan por la que más perjudica a Amadeu y le condenan por algo en lo que ni tan siquiera ha participado y no le dejan otra posibilidad que la de tomar acciones cada vez más drásticas.
Por todo ello, quisiéramos recordarles que ustedes, los responsables de la Dirección General de Serveis Penitenciaris, los responsables de dirección de la prisión de Brians 2 y el equipo de tratamiento del MR 4, son responsables directos de las consecuencias que pudieran derivar hacia la salud y la vida del propio Amadeu y además, ustedes sí que son los instigadores de que Amadeu opte por opciones tan drásticas.

Desde este escrito, quisiéramos recordarles una vez más, que si no reconsideraran su decisión, no sólo se están cometiendo un abuso arbitrario de poder, sino que además están poniendo en grave peligro la vida de Amadeu Casellas y llevando todo ese dolor hacia sus familiares amigas y amigos.

Amadeu debería de estar en la calle, y ustedes lo saben. Si no optan por la vía de su puesta en libertad, estarán optando por su muerte o por un desenlace indeseado, que de producirse, éstos no serán silenciados y tendrá nombres concretos en dicha asesina complicidad.

Sin otro particular.