Liens direct : http://linuxfr.org/2007/04/20/22390.html

À trois jours du premier tour de l’élection présidentielle en France, l’association APRIL publie un communiqué de presse dans lequel elle remercie tout d’abord les candidats à l’élection présidentielle ayant répondu au questionnaire de l’initiative Candidats.fr. Elle se réjouit ensuite de voir que les sujets qu’elle a abordés ont été traités en profondeur par la quasi-totalité des candidats, et se félicite ainsi d’avoir pu contribuer à alimenter le débat de fond sur le logiciel libre et les libertés numériques.

Ainsi, les réponses de José Bové, d’Olivier Besancenot,de François bayrou, de Marie-George Buffet, de Jean-Marie Le Pen, de Ségolène Royal et de Dominique Voynet permettront d’éclairer toutes et tous sur les projets des candidats concernant les Logiciels Libres et les libertés numériques.

L’APRIL souligne la qualité des réponses reçues, qui illustre la capacité des candidats à s’entourer d’experts pour comprendre et analyser des sujets sensibles, parfois techniques et brûlants. Elle note également la capacité à s’extraire de l’apparente technicité pour relier les enjeux du numérique à d’autres sujets de société : elle témoigne que les enjeux ont été intégrés dans un projet de société et que la politique a su prendre le pas sur la technique, qu’elle soit informatique ou juridique.

Toutefois, l’APRIL regrette l’absence de réponse de Nicolas Sarkozy, contrairement à ce qui avait été promis publiquement par Bernard Carayon, lors de la table ronde politique du salon Solutions Linux 2007. L’APRIL considère cette absence de réponse comme logique au regard du bilan déplorable que laisse l’UMP quant aux droits des auteurs et des utilisateurs de logiciels libres, et plus largement des citoyens, des consommateurs et des entreprises évoluant dans l’environnement numérique.

Dans ce communiqué de presse, l’association de promotion et de défense du Logiciel Libre annonce également qu’elle renouvellera l’initiative Candidats.fr dans le cadre des prochaines élections législatives.