17h30, une camarade est dehors, plusieurs personnes de la police nationale se trouvent là, devant chez nous. Ils viennent ramasser les fringues étalées devant le baragouinage, une zone de gratuité sur le trottoir, c’est pas mal avec ce temps. Ils viennent car selon eux plusieurs riverains s’en sont plaints, dommage, les seuls que nous avons croisés s’y servent volontiers. Ils attrapent violemment cette camarade par le bras, elle arrive à leur échapper, on rentre et s’enferme. La situation commence à être tendue avec les forces de police. 1er étage, violentée, cette camarade réagit et exprime sa colère aux agents, ils veulent l’embarquer pour outrage. Nous voyant résister à leur menace ils appellent la b.a.c. qui arrive en masse dans les minutes qui suivent. Ils continuent de nous demander qu’elle sorte. Nous refusons. Ils essaient de défoncer la porte et menacent de nous expulser immédiatemment alors que nous avons un mois de délai. Notre camarade décide de sortir pour ne pas mettre la maison en danger. Au moment d’ouvrir la porte, les agents derrière essaient de la forcer, rien n’y fait, nous les repoussons et refermons. Vers 18h20, les quelques voitures de la b.a.c. restées s’en vont après quelques contrôles d’identité parmi les personnes venues soutenir. Notre camarade est actuellement en garde à vue à Waldeck-Rousseau pour outrage à agent.

Les gens se dirigent vers Waldeck et se rassemblement autour d’une bouffe improvisée. Vers 22h notre camarade est transportée aux urgences d’hôtel-dieu, suite au début d’une crise d’épilepsie (dixit les flics). Nous ignorons encore ce qui s’est passé pendant la garde à vue. ArrivéEs à l’hôpital nous apprenons qu’elle est de nouveau au commissariat, raison pour laquelle nous nous rassemblons à Waldeck demain matin à 10h histoire de faire pression et de montrer du soutien.

VENEZ NOMBREUX-SES
EMMERDEZ LE COMMISSARIAT EN APPELANT AU 02.40.37
.21.21.