Derniéres nouvelles du soulévement populaire iranien

La contestation malgré la répression continue en Iran, le peuple iranien a inventé milles et une formes de contestations passives comme actives contre la dictature de Ahmadinejad et Khamenei

La contestation malgré une répression féroce, gagne en ce moment nombres d’entreprises avec des gréves spontanées , une vague de contestation a gagnée aussi les facultés et universités malgré la présence massive de miliciens Bassij’s

Protestation du 6 octobre à l’université Azad

Selon un communiqué de l’Organisation de la Jeunesse Communiste iranien

http://rowzane.com/0000-2009/e-m10/9-sj.htm

le 6 octobre 1.500 étudiants de l’université Azad de Téhéran ont protesté contre les arrestations d’étudiants et demandé la libération des prisonniers politiques. Les étudiants se sont rassemblés et ont scandés des slogans comme “mort au dictateur” malgré les menaces des forces de sécurité et des miliciens Bassij’s venu en nombre épauler la police anti émeute.

Vidéos visible ici

http://www.youtube.com/watch?v=HUwTk_qlLsA

Les ouvriers de Wagon Pars en grève de la faim pour le paiement des salaires

Les ouvriers d’une compagnie iranienne productrice de matériel ferroviaire se sont mis en grève de la faim pour protester contre les retards de paiement de salaire indique mercredi l’agence de nouvelles du monde du travail ILNA. (…)

ILNA indique que 1.700 salariés de la compagnie Wagon Pars, affiliée à l’entreprise ferroviaire d’Etat et productrice de wagons, participent à cette protestation mais n’indique pas quand elle a commencé. (…)

“Les ouvriers ont aussi organisé un rassemblement dans la cour de l’usine, chantant des slogans contre la direction” indique ILNA.

De nouvelles victimes de la répression :

A propos des exécutions de mineurs en Iran

Dans un communiqué commun appelant à manifester contre la peine de mort à Zurich et à Genève, la section suisse d’Amnesty International et l’ACAT indiquent notamment à propos de l’Iran :

http://www.amnesty.ch/fr/presse/communiques-de-presse/2…tobre

Lundi dernier, le 5 octobre, le réfugié afghan Abbas Hosseini aurait dû être exécuté en Iran pour un crime commis alors qu’il n’avait que 17 ans. Les autorités judiciaires ont toutefois repoussé l’exécution, pour lui donner le temps de persuader la famille de la victime d’accepter une compensation financière en échange de la résolution de l’affaire. Le sort d’Abbas Hosseini n’est pas unique. Depuis 1990, au moins 41 jeunes ont été exécutés rien qu’en Iran et plus de 140 jeunes attendent dans les couloirs de la mort. Le Yémen, l’Arabie saoudite et le Soudan exécutent également des mineurs.

La Déclaration universelle des droits de l’homme garantit à chaque être humain le droit à la vie. La peine de mort viole ce droit fondamental. Elle est cruelle, inefficace et irrévocable. C’est pourquoi des organisations des droits humains, le gouvernement suisse et l’Union européenne s’engagent ensemble contre toute forme de peine capitale et pour son abolition dans le monde. Ce message a été lancé dans le cadre d’une conférence de presse organisée à Berne par Amnesty International et l’ACAT-Suisse, en collaboration avec le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) et la Délégation de la Commission européenne, à l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort, le 10 octobre.
Exécutions prévues de deux jeunes condamnés lorsqu’ils étaient mineurs

Information de Stop Child Executions publiée le 6 octobre :
Behnood Shojaee et Safar Angooti doivent être exécutés les 11 et 21 octobre !

Deux exécutions de mineurs de plus : celles de Behnood Shojaee et de Safar Angooti sont prévues en Iran.

Behnood aurait tué un garçon lors d’un combat de rue à Téhéran lorsquil avait 17 ans. Il est en prison ces 4 dernières années et son exécution avait déjà été planifiée cinq fois. Et tous les rapports demandaient à chaque fois un report de l’exécution.

Sur son blog, Mohammad Mostafaie, son avocat, a écrit : “je suis allé au bureau exécutif de la cour criminelle de Téhéran hier pour suivre le dossier de Benood Shojai. Monsieur Jaberi, le secrétaire du bureau, qu’aucune date n’avait été fixée pour l’exécution de Behnood et que le sursis de son exécution était toujours en vigueur. Ce matin, j’ai entendu que Bahnood Shojai a été transféré en cellule d’isolement. Je suis retourné au bureau exécutif pour m’informer de l’affaire et monsieur Jaberi a confirmé l’exécution et que le Qisas (loi islamique des représailles) aurait lieu le lendemain.”

Behnood avait moins de 18 ans lorsqu’il a commis le meurtre. La famille de la victime [Safar Angooti]avait accordé son pardon à Behnood et a clairement renoncé devant témoins à son droit aux représailles (le droit de la famille de la victime selon la loi Qisas). Les témoins étaient Ezzatollah Sahabi, Parviz Parastoui, Sayed Mohammad Mojabi, Dr. Golzari et quelques autres.

Mosatafaiajoute : “Après que j’ai évoqué le fait que la famille de la victime avait renoncé à son droit aux représailles, le dossier a été envoyé à la cour. Les juges de la 74ème cour criminelle provinciale ont rejetté l’appel arguant que le renoncement verbal par la famille du droit aux représailles, même s’il était confirmé par des témoins, ne constituait pas une raison suffisante pour l’appel et que l’ordre d’exécution devait resté effectif”.

Merci d’écrire immédiatement en farsi, anglais, arabe, français ou dans votre propre langue pour :

– Exprimer votre préoccupation à propos de Behnood Shojaee et Safar Angoti menacés d’exécution pour des crimes commis avant leurs 18 ans.
– Appeler les autorités iraniennes à commuer ces peines de mort.
– Rappeler aux autorités que l’Iran est un Etat signataire de la Convention Internationale sur les Droits Civiques et Politiques et de la Convention des Droits de l’Enfants qui, toutes les deux, interdisent la peine de mort pour des personnes condamnées pour des crimes commis avant leurs 18 ans.
Envoyez vos messages à :

Leader of the Islamic Republic:
Ayatollah Sayed ‘Ali Khamenei
The Office of the Supreme Leader
Islamic Republic Street – End of Shahid Keshvar Doust Street,
Tehran, Islamic Republic of Iran
Email: via le site:

http://www.leader.ir/langs/en/index.php?p=letter

(a ecrire en anglais)

http://www.leader.ir/langs/fa/index.php?p=letter

(a écrire farsi)
Head of the Judiciary:
Ayatollah Sadeqh Larijani
Howzeh Riyasat-e Qoveh Qazaiyeh (Office of the Head of the Judiciary)
Pasteur St., Vali Asr Ave., south of Serah-e Jomhouri,
Tehran 1316814737,
Islamic Republic of Iran
Email: via le site:

http://www.dadiran.ir/tabid/81/Default.aspx

h

Première case : votre prénom ; deuxième case : votre nom de famille ; troisième case : votre e-mail.
Copies à :
Director, Human Rights Headquarters of Iran, Mohammad Javad Larijani
Howzeh Riassat-e Ghoveh Ghazaiyeh
Pasteur St, Vali Asr Ave., south of Serah-e Jomhuri,
Tehran 1316814737,
Islamic Republic of Iran
Fax : 01198 21 3390 4986 (merci d’essayer plusieurs fois)
Email : fsharafi@bia-judiciary.ir ou int_aff@judiciary.ir
Noter dans le sujet : “FAO Mohammad Javad Larijani”

L’histoire d’Akram Mahdavi est une condamnation de la situation des femmes en Iran

De nombreuses personnes ont récemment entendu parler d’Akram Mahdavi

qui passe les derniers moments de sa vie à la prison Evin en Iran. Sa fille est sous le choc et désespérée, tremblante, et espère que sa mère ne sera pas exécutée.

Qui est Akram et pourquoi le régime islamique veut-il l’exécuter le dimanche 11 octobre, un jour seulement après la journée mondiale contre la peine de mort ?

Akram est née en 1975 et lorsqu’elle n’avait que 13 ans, elle fut forcée d’épouser son cousin. Ce mariage d’où est né son seul enfant se termine par un divorce prononcé par son mari qui veut épouser une autre femme. Son second mariage a lieu avec un homme qui a 50 ans de plus qu’elle, déjà marié à deux femmes, et qui est extrêmement violent avec elle. Ces huit ans de mariage ne sont que des coups, des humiliations et des agressions à son encontre.

Comme les autres femmes d’Iran, elle n’a pas le droit de demander le divorce et tout ce qu’elle peut faire c’est de continuer à subir une telle situation. Elle fait appel aux fonctionnaires concernés et au tribunal familial pour obtenir de l’aide à propos de sa situation matrimoniale, mais elle n’obtient que d’être “conseillée” d’être obéissante et soumise vis-à-vis de son mari. Malheureusement, dans un tel contexte de désespoir et de souffrance extrêmes, elle tue son mari âgé de 74 ans avec l’aide d’un jeune homme qu’elle a connu.

Le régime islamique d’Iran l’a accusée de meurtre et se prépare à l’exécuter avec Behnood Shojaii et quelques autres le dimanche 11 octobre. Cette exécution serait l’exécution d’une femme qui est la victime d’un régime misogyne, une femme qui a été poussée au meurtre de par sa situation.

Le Comité International contre les Exécutions appelle à agir pour mettre fin à la barbarie de la peine de mort en Iran et partout dans le monde. Nous demandons aux peuples du monde d’agir pour stopper l’exécution de la jeune Akram et de toute autre personne en Iran.

Comité International Contre les Exécutions, octobre 2009
Voir le texte en farsi

http://rowzane.com/0000-2009/e-m10/7-komite3.htm

Pour plus d’informations sur l’histoire d’Akram (en anglais).

http://www.savedelara.com/Akram+Mahdavi.html

Arrestation de membres du syndicat des enseignants
Information publiée le 6 octobre par le comitè des Militants des Droits Humains en Iran :

http://hra-iran.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1825:54675&catid=66:304&Itemid=293

Les forces de sécurité ont arrêté 12 membres du Syndicat des
Enseignants mardi 6 octobre. Les enseignants devaient se réunir au domicile de Ali Akbar Baghbani, secrétaire général du syndicat des enseignants, à l’occasion de la journée mondiale des enseignants, mais ils ont été arrêtés avant le début de la réunion.

L’unité enseignante de HRA a appris d’une source sure que la réunion devait discuter de questions relatives à la journée mondiale des enseignants et de la situation des enseignants actuellement détenus. Tous les membres du syndicat ont été arrêtés avant d’arriver au lieu de réunion et ont été emmenés dans un lieu inconnu. Le syndicat des enseignants tenait des réunions hebdomadaires tous les mardis et n’avait jamais été empêché de le faire auparavant.

Les noms des 12 enseignants arrêtés sont :

1-Alireza Javadi

2-Ali Akbar Baghbani

3-Mahmood Beheshti Langaroodi

4-Mahmood Dehghan Azad

5-Esmail Abdi

6-Mahdieh Bohlooli

7-Nicknejad

8-Khatoon Badbar

9-Mojtaba Ghorayshian

10-Abbas Moarefi

11-Mohammad Noori

12-Javadpoor

une source de la résistance avertit de la possibilité d’un nombre plus élevé d’arrestations sans mentionner d’autres noms.

D’autres informations en anglais sur le soulévement populaire en Iran

http://shooresh1917.blogspot.com/

Marg Bar Diktator

Marg Bar Ahmadinejad