Dans le Nord, des Rmistes signataires de contrats d’avenir dans l’Education Nationale sans emploi ni revenu !
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Près de 200 Rmistes sont aujourd’hui sans ressources, ni emploi sur le département du NORD après avoir signé pour une embauche en Contrat d’Avenir dans l’éducation nationale, embauche qui devait prendre effet le 1er septembre.

Toutes ces personnes avaient répondu à une offre proposée par l’ANPE : au mois de juillet celle-ci comme le rectorat leur avait fait signer une convention et leur avait assuré qu’elles entreraient en poste dès la rentrée.

Nombre d’entre eux ont alors pris leurs dispositions pour ce nouvel emploi : elles ont refusé d’autres offres, acheté un véhicule et pris des garde d’enfants.

Mais dans le courant de l’été, un conflit éclate entre Jean Louis Borloo, ministre de l’Emploi et le président socialiste du Conseil Général, M. DEROSIER sur le financement de ces contrats. En effet le Ministère considère que les Rmistes embauchés en contrat d’avenir n’ont plus à être financés par l’Etat et que c’est donc au département qu’incombe cette charge. Le président du Conseil Général décide alors de suspendre toutes les conventions en cours.

Les personnes embauchées, qu’évidemment personne n’a informées du problème, se retrouvent donc sur le carreau lorsqu’elles se présentent pour commencer leur emploi.

A l’heure actuelle, certaines ont appris par la CAF que leur RMI venait d’être suspendu.

Projets brisés, incertitude totale sur leur avenir en termes d’emploi et de revenu, mépris de la part de l’ensemble des interlocuteurs, de l’Etat au département en passant par l’ANPE, voilà la situation pour plusieurs centaines de chômeurs qui étaient pourtant prêts à reprendre un emploi, même précaire : le Contrat d’Avenir en effet est un CDD, de 26 heures, sans formation réelle, ni embauche garantie à la sortie.

AC ! dénonce cette prise en otage des demandeurs d’emploi : nous exigeons de l’ensemble des interlocuteurs concernés qu’ils prennent immédiatement leurs responsabilités : l’Etat doit débloquer le financement nécessaire pour ces contrats dont il fait la promotion à longueur d’année. Le président du Conseil Général, qui ne s’est pas opposé en temps et en heure à ce dispositif et qui a donné son accord à son développement, ne peut pas aujourd’hui revenir en arrière en laissant sur le carreau des centaines de demandeurs d’emploi à qui l’on a fait signer une convention.

Dans l’attente d’une solution, AC ! exige que le versement du RMI soit repris ou maintenu pour tous les précaires concernés.

AC ! Paris

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