Paysans pauvres et lutte
pour
leurs terres occupées
par
le comprador et les grands agriculteurs
au sud marocain

Paysans pauvres au sud marocain :

D’après les pactes internationaux relatives aux droits de l’homme , le développement est un doit humain qui doit prétendre toute personne , en tant que membre de la société . L’état de sa part est obligée à assurer l’ acquisition au développement à toute personne, groupe et peuple sans aucune ségrégation par n’importe quel caractère tel qu’il soit .
Dans les pays sou-développer , la situation économique et sociale des peuples n’est pas conforme aux déclarations internationaux des droits de l’homme. Cela provient des politiques poursuivies par les régimes des états non démocratiques dans ces pays , et par des programmes et projets sous les instructions des établissements financières internationaux , pour sauf-garder des intérêts du capitalisme par le système de la mondialisation libérale sauvage dirigée par l’Amérique .
La situation de la vie économique et sociale des paysans pauvres dans la vallée de souss au sud marocain , n’ est pas échappée à cette agitation agressive , et très touchée par les conséquences de la politique du système makhzanien marocain poursuivi dans le domaine de l’agriculture . Par l’appuis de l’état aux grands agriculteurs dans le domaine des agrumes , qui attaquent les terres des paysans pauvres , l’arganier dans les pleins , la plante de la biosphère au Maroc, et par le sur-pompage de la nappe phréatique , pour l’offre d’irrigation des fermes des agrumes et l’accumulation des capitales aux mains d’un petit groupe de comprador et des grandes agriculteurs.
Dans ces circonstances, on ne peut parler de tel développement dans la vallée Souss , au delà de l’amélioration de la vie des paysans pauvres , qui ont perdu leur terre, l’eau et les pleines d’arganier et en plus la marginalisation de la culture et la langue Amazigh.
Le développement des capacités des paysans pauvres est nécessaire pour mettre en place leur intervention pour protéger la biosphère dans ce milieu naturel en danger, et pour une protection d’environnement de la vallée tout entière. L’éducation et la formation des paysans pauvres et de la classe ouvrière dans le domaine de l’agriculture doivent être le sujet d’un tel intervention , qui doit être encadrée par les partis politiques socialistes et démocratiques , syndicats et associations des droits de l’homme en coopération avec la société civile à l’étranger pour défendre toute exploitation sauvage des ressources naturelles dans la vallée de souss par le comprador et les grands agriculteurs .

Situation des ressources naturelles dans la vallée Souss :

La rivière de Souss constitue le cœur battant de la vallée, située entre le Haut-Atlas et l’Anti-Atlas au sud marocain. La rivière est d’une superficie de 3960 Km2.
La région de Taroudant (Aoulouz, Ouled Berhil et Taroudant) occupe 740 milles ha. Les ressources forestières occupent 580 milles ha, et 200 milles ha de la superficie générale disponible à l’agriculture dont 150 milles ha irrigué par pompage.
La nappe phréatique est d’une valeur de 50 milliards de mètre cube dont 8 milliards disponible à l’exploitation par pompage.
Une démographie très importante de 90 personnes par km2 et 60 personnes par km2 dans la campagne (800 mille habitants dans la province de Taroudant).
Ces ressources qu’offre l’environnement de la vallée Souss nous donnent une idée sur le développement agricole attendu dans cette rivière. Mais, le système d’irrigations par pompage , agriculture des agrumes basée sur l’exportation vers l’étranger , depuis les années quarante du vingtième siècle et l’accélération de ce système vers un sur-pompage pendant les années soixante, provoquent les déséquilibres sociaux au niveau de l’exploitation des ressources naturelles de la vallée.
Le tableau suivant montre l’accélération de l’exploitation de la terre des pauvres paysans par les grands agriculteurs dans la vallée depuis les années quarante :

Année 1940 1950 1955 1960 1976
Agrumes en hectare 100 2200 5300 10600 19000

Aujourd’hui, les agrumes occupent dans la région de Taroudant (Aoulouz, Ouled Berhil, Taroudant) plus de 12 milles hectares.

Situation de la biosphère / la forêt de l’arganier :

L’arganier a des multiples utilisations , dont on site l’alimentation du cheptel, les bovins, le bois est utilisé en menuiserie, en cuisine traditionnelle (fours) et en chauffages et le plus important est l’extrait d’huile à double usage alimentation et cosmétique.

La fabrication de l’huile est réalisé par les femmes, entièrement manuellement, depuis la collecte, le concassage des fruits, le grillage et le broyage des amandes, jusqu’au malaxage de la pâte dans un moulin traditionnel en pierre.
La fabrication d’un litre de l’huile par une femme demande au moins 16 heures pour un revenu de cinq dollars , ce qui explique l’exploitation sauvage de la femme paysanne.
La forêt de l’arganier couvre 400 milles ha dans la région de Taroudant, soit 56 % de l’arganeraie nationale . Elle occupe 74 % de la superficie forestière totale.
Taroudant produit enverrant 1830 tonnes d’huile d’argane par an, soit 53% de la production nationale.
Le revenu brut procuré par l’arganier au niveau national est 18 millions de dollars ,, correspondant à plus de 2 millions de journées de travail.
Le classement de l’arganier en « réserve de la biosphère », la ré-organisation de la recherche sur l’arganier et ses produits et l’utilisation des moyens modernes peuvent rendre l’arganier l’appuie essentiel du développement dans la vallée souss
La destruction de la forêt de l’arganier dans la pleine Souss par l’implantation des agrumes et le sur-pompage de la nappe phréatique, et la production traditionnelle de ses ressources par les pauvres paysans à la montagne aussi dans la plein , entrènne la dégradation du développement de la vie économique et sociale dans la vallée .

Conséquences de cette situation :

La transformation de la vie des paysans pauvres provoquées par la construction du barrage Aoulouz a des mal effets sur le développement de la région en général.
La politique agricole du régime marocain dans la vallée Souss depuis les années quarante du vingtième siècle , qui tend vers l’accélération de l’exploitation de la nappe phréatique par le
sur-pompage a rendu certain région (El Guerdain dans la région de Ouled Teima) en état catastrophique, la décente de la nappe phréatique atteint 270 metres , ce qui rendre impossible l’irrigation par mode traditionnel des pauvres paysans . C’est ce qui explique la décision de l’état marocain d’autoriser l’implanter de12 milles ha des fermes des agrumes , par les grands agriculteurs dans la région Aoulouz – Ouled Berhil prés du barrage Aoulouz.
Les études faites par des spécialistes de PNUD et FAO pendant les années soixante-dix envisage le drame que vive la région d’Aoulouz aujourd’hui et le rôle du barrage Aoulouz pour améliorer l’irrigation dans la vallée surtout dans la région de el guerdane .
La vie des pauvres paysans dans la vallée Souss , et dans la région du barrage Aoulouz en particulier , est en dégradation absolu .L’exploitation qu’ils subissent dans les fermes des agrumes et usines d’emballages, propriétaires des grands agriculteurs, étant que ouvrières agriculteurs , après avoir perdu leur terre.
La double exploitation de la femme dans le milieu du travail, dans les fermes et usines d’emballages (basses prix, sexe) et aux seins de sa famille (travail sans salaire).
La couverture sanitaire reste faible, 15% couvre par mode fixe, 43% couvre par léttinirair 42% par équipe mobile.
La dégradation de la santé de la population et l’augmentation de la morbidité et mortalité materno- infantile.
De jour en jour les pauvres paysans perdent leur terre, l’eau , et l’arganier, leur culture Amazight va vers une marginalisation absolue malgré la publication de l’état d’un changement de sa politique envers les cultures populaires.

Intervention nécessaire devant cette situation :

Trois décennies ont déjà passé sur les études de PNUD et FAO, aujourd’hui on arrive à une vraie catastrophe de la vallée Souss, sachant que la mondialisation libérale sauvage dépasse les frontières en arrivant à l’exploitation directe des ressources naturelles , en détruisant l’environnement naturel même dans des resserves de la biosphère.
L’arganier n’est pas échappé aux systèmes d’exploitations de la nouvelle politique du régime marocain , basé sur le libéralisme sauvage qui entraîne au nouveau colonialisme de la troisième millénaire.
L’idée principale d’une telle intervention doit être basée sur la reconstruction des systèmes d’irrigation et doit s’appuyer sur l’équilibre social traditionnel et sur la modernisation de la vie des pauvres paysans dans le cadre de la démocratisation de la vie politique marocain , par l’intervention des partis politiques socialistes et démocratiques en allier avec la société civile nationale et internationale .
Dans le but de renouveler les tendances des ressources naturelles de la rivière Souss , vers une démocratie participative qui engage les capacités des pauvres paysans et l’investissement des émigrées de la vallée en Europe.
La lutte contre la sécheresse, le sur-pompage, la l’implantation des agrumes, l’exploitation des ouvrières et ouvriers femmes et enfants en particulier.
La lutte pour le droit des paysans pauvres à la terre, l’eau, l’arganiers et le développement de la langue et la culture Amazigh doit être encadrée par l’ensemble des forces socialistes et démocratiques marocaines , la classe ouvrières et les paysans pauvres dans la région sans être loin au niveau national et international, par l’intervention de la société civile militante progressiste.
Pour cela une stratégie de l’éducation et de la formation des paysans pauvres (hommes et femmes) et la classe ouvrière dans le domaine de l’agriculture en matières de la lutte contre toute exploitation sauvage des ressources naturelles est nécessaire pour un tel développement attendu dans la région .Le développement de la forêt d’arganier est relié par le développement de la vie des paysans pauvres et classe ouvrière , cela vers une modernisation de l’exploitation des ressources naturelles dans la vallée par paysans pauvres, ainsi la modernisation de leurs modes de vie .

Taroudant le : 17 septembre 2006
Lahoucine Amal