Le travail dit domestique – mais qui pour les femmes paysannes englobe toute une série de travaux agricoles non payés – au niveau mondial sert les intérêts des hommes, mais également ceux de l’économie capitaliste qui s’appuie sur l’exploitation domestique des femmes pour mieux imposer ses politiques néolibérales. Le travail gratuit et sous-payé des femmes permet notamment à l’économie capitaliste de limiter les services publics pour faire reposer ces tâches sur les femmes et de multiplier les emplois précaires aux bas salaires destinés en priorité aux femmes. Dans les pays du Sud, l’exploitation des femmes est d’une violence particulièrement intense et qui met directement en jeu leur survie.

« Patriarcat et mondialisation », par Infokiosk Féministe

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