C’est un coup de gueule publié à l’origine sur Facebook et sur LinkedIn dont l’objectif n’est pas de participer à un concours de textes radicaux mais de faire de la vulgarisation numérique. J’invite à ne pas dévaloriser d’emblée tout ce qui est publié sur les réseaux sociaux car cela peut aussi conduire à une forme d’élitisme et de mépris de classe qui s’ignorent derrière de grandes prétentions radicales. Il est évident que Indymedia ne peut pas publier tout ce qui est publié sur les réseaux sociaux, mais l’inverse, ne rien publier qui en provienne, ne me semble pas être non plus une meilleure option.

Je suis analyste, donc mon métier c’est aussi souvent ou parfois de tirer une substantifique moelle révélatrice à partir d’informations qui semblent anodines ou sans importance au commun des mortels, alors mon conseil avisé aux gens quels qu’ils soient (et particulièrement les journalistes, les fonctionnaires, les chefs d’entreprises, les militants associatifs y compris caritatifs, les militants politiques, les extraterrestres, bref n’importe qui…) qui croient n’avoir rien à cacher est qu’ils et elles devraient chiffrer leurs communications et leurs disques durs, et blinder leur sécurité numérique avant qu’un réseau criminel purement crapuleux ou politico-criminel (lié à une puissance étrangère ou pas, terroriste ou pas), sans parler du sempiternel mari ou amant jaloux et autres attaquants malintentionnés, comme par exemple un cambrioleur crapuleux trop curieux même si c’est rare, n’exploite leurs informations et leurs ressources informatiques.

Vous croyez n’avoir aucune importance et ne pas être intéressant ou intéressante ? Vous l’êtes quand même, et à minima vous avez de l’importance car votre argent ou vos ressources informatiques les intéressent qui que vous soyez et même si vous êtes pauvre et précaire (l’argent n’a pas d’odeur), ou parce qu’indirectement, des informations que vous croyez anodines permettent de remonter à des informations sur un ou une de vos proches ou une de vos connaissances.

N’en déplaise aux pieds nickelés antiterroristes de la DGSI, le chiffrement des communications et des disques durs, et la sécurité numérique sont des droits élémentaires et fondamentaux de tout citoyen et de toute citoyenne, et absolument pas des preuves de terrorisme.

Les portes dérobées que le gouvernement voudrait imposer pour intercepter les communications chiffrées seraient une faille de sécurité bénie pour tous les attaquants malintentionnés quelque soit leur nature.

https://www.laquadrature.net/2023/06/05/affaire-du-8-decembre-le-chiffrement-des-communications-assimile-a-un-comportement-terroriste/

Source : https://www.facebook.com/sc4p1n/posts/pfbid0r6ViLbdT8ZBC2oACv1e3FkFdYBVgsqfCyGKqyxDQqY5ZZS11WoWXVrfwdEwhuGe9l