Le Collectif Face au G8 avait décidé de se donner rdv au défilé du 14/07 pour manifester notre déception suite à l’arrestation de José.
Nous y sommes allés avec banderolles, ballons, dans la joie et la bonne humeur…
Nous pensions au départ faire un lacher de ballons mais nous avons finalement décidé de les distribuer aux enfants pensant naïvement que les rémois comprendraient notre démarche qui se voulait avant tout bon enfant…
Nous étions bien naïfs de le croire…
Nous avons trés rapidement détecté une hostilité évidente de la part de certains spectateurs…des parents arrachant le ballons des mains de leur enfants, d’autres interdisants à leur enfants de s’approcher des dangereux terroriste aux ballons qui semblaient les intéresser plus qu’un défilé sans panache…
Le ponpon a eu lieux quand le speaker de la cérémonie sans doute frustré par la médiocrité du défilé à declaré que le ballet aérien n’aurait pas lieux à cause de nos ballons…
Je dois dire que j’ai eu du mal à refrenner un fou rire à l’idée que nos vaillants Mirages à plusieurs millions d’euros pièce aient pu se laisser impressionner par quelques ballons…mais certains excités n’ont pas hésité a venir nous insulter, nous rendant responsable de tous les maux de la terre et en premier lieux d’avoir privé leurs chers petits enfants de ce merveilleux spectacle qui consiste à faire passer dans un tonnerre quelques avions qui zebreront le ciel d’une magnifique trainée de kérosen…
Ce défilé m’aura en tout cas montré qu’il restait encore beaucoup à faire pour lutter contre la manipulation, le mensonge et l’intolérance…c’est pas gagné…
Voilà ce qu’on peut lire dans ce torchon qui me sert pour les épluchures et qui s’appelle l’union :

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Les amis de José Bové cassent le plaisir des Rémois
En revenant place de la République, le défilé du 14 Juillet devait être spectaculaire. Il l’a été. Mais une poignée d’amis de José Bové a réussi à saboter le défilé aérien.

ILS avaient décidé de se faire remarquer. Ils ont gagné. Une poignée d’amis de José Bové a assisté à sa façon aux cérémonies du 14 Juillet. La fête promettait d’être belle. Grâce à l’adjoint Roger Vache, les festivités civiles et militaires ont été regroupées place de la République, ce qui n’était pas arrivé depuis près de vingt ans.
En trente minutes, militaires et pompiers de Reims ont réussi à séduire les nombreux spectateurs. En quelques minutes, les « anti-OGM » ont aussi réussi à saboter le défilé aérien.
Grappes de ballons
Vers 18 h 40, le service d’ordre est alerté de ce qu’une poignée de militants pro Bové part de la maison des syndicats. A priori inoffensifs, les manifestants se placent derrière l’orchestre d’harmonie de Reims. Bientôt rejoints par des porteurs de grappes de ballons.
A 19 heures, les cérémonies officielles commencent comme prévu, en présence de nombreuses personnalités locales et des parlementaires, sous la présidence du sous-préfet Alain Boyer, du maire Jean-Louis Schneiter et du colonel Denis Mercier.
Les militaires de la BA 112, les hommes des 501e-503e régiments de chars de combat de Mourmelon et les sapeurs-pompiers de Reims assurent le spectacle par un défilé impeccable, malgré la nouveauté et la forte chaleur.
Un porte-drapeau a d’ailleurs été victime d’un malaise, aussitôt secouru par Serge Kochman, premier adjoint et médecin.
Annulation
Mais deux groupes mobilisent le service d’ordre. D’abord des « punks » qui préparent une fête avec sono et packs de bière, qu’ils transportent sous l’oeil goguenard des personnalités. Ensuite, les amis de José Bové et leurs fameux ballons.
Quand le défilé se met en route, une huitaine de manifestants ferme la marche, sous les sifflets du public. Ils sont interceptés en douceur, mais fermement, par les policiers. On croit l’incident clos.
Mais la voix du speaker s’élève pour annoncer l’annulation du défilé aérien de quatre Mirage.
C’est le colonel Mercier lui-même qui a décidé d’annuler le survol Ð alors que les aéronefs étaient déjà dans le ciel rémois Ð de peur qu’un ballon et, surtout, qu’un carton attaché auxdits ballons ne mette les pilotes en danger.
Les Mirage ont donc rejoint le défilé de Châlons.
Des pilotes rémois du « 2/33 » survoleront les Champs-Elysées ce matin.
J.F. Scherpereel Photos Christian Lantenois

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Face au mensonge ma réaction naturelle me pousse à ignorer le menteur dans un mépris hautain mais nous n’avons pas affaire à un menteur mais à une sytème organisé du mensonge…
Nous vivons dans une drole de société.