Depuis mardi 7 mars les territoriaux de la Métropole nantaise entrent progressivement dans la grève reconductible. Ce sont les éboueurs qui ont lancé le mouvement en mettant à l’arrêt leur trois sites de collecte dès le 7 mars. Les poubelles ont commencé à s’entasser dans les rues nantaises donnant à la grève la visibilité qu’il lui manquait. Tout au long de la semaine ils ont reçu le soutien des autres grévistes de la Métropole et également d’autres secteurs en lutte.

En fin de semaine, vendredi, se tenait une Heure Mensuel d’Information sur le mouvement de grève organisée par l’intersyndicale de la Métropole. La tribune animé par des représentant.e.s de chaque syndicat (UNSA, FO, CFTC, CFDT, CGT) a rapidement douché les espoirs des agents présents qui espéraient un appel à l’élargissement de la grève. Campant sur sa position elle a martelé qu’« il ne s’agissait pas d’une AG » et que les décisions se prendraient en intersyndicale. La salle ne s’est pas laissé démonté et a secoué à plusieurs reprises les représentant.e.s les exhortant à sortir un tract commun appelant à construire la reconductible dès lundi.

Bon gré mal gré l’intersyndicale a accepté de se voir rapidement pour rédiger ce tract mais les grévistes ne les ont pas attendu pour agir ! Dès lundi plusieurs nouveaux sites de la Métropole entraient en grève, le site de voirie de la Janvraie, le pôle sud loire avec une action au rond point de la pierre ! Ce mardi le mouvement fait tâche d’huile les sites de la DOPEA Prairie de Mauve (eau potable), le C.R.A dans le bas Chantenay (atelier mécanique automobile), le centre technique du Tertre à Bellevue, le centre technique de la Morhonnière et le pôle Loire Chézine sont également à l’arrêt ! Une partie non-négligeable des 9 000 territoriaux de la Métropole se disent déterminés à mener une grève dure jusqu’au retrait et appellent toutes celles et tous ceux qui le peuvent à les rejoindre !

Un nouveau rendez-vous de discussion est fixé aux grévistes pour mercredi matin avec cette fois un appel de l’intersyndicale à « décider des suites à donner … pour l’amplification du mouvement de grève ».