Déjà condamné.e.s majoritairement aux plus bas salaires, à des conditions de travail si pénibles qu’iels n’atteindront sans doute pas l’âge de la retraite, les femmes et les minorisé.es de genre seront les premier.ères perdant.es de la réforme des retraites. Le gouvernement n’en finit pas de meurtrir les catégories les plus défavorisées de notre système patriarcal, raciste et capitaliste. Les mensonges du pouvoir ultralibéral, qui voudrait nous faire croire le contraire, ne trompent plus personne.
Et que dire des travailleur.euses sans papiers exploité.es par nos patrons pour faire les boulots les plus difficiles, hors du cadre de notre droit du travail, les empêchant ainsi de cotiser pour leurs droits et de les faire valoir ? Aussi nos revendications rejoignent-elles celles des précaires ou exclu·es du travail, dont une majorité de personnes trans, non binaires, intersexes, TDS, racisées, de plus en plus largement impactées par la progression inquiétante des idées masculinistes dans la société ?

Nous ne nous résignons pas ! Grève féministe ! Arrêtons le travail sous toutes ses formes. Si on s’arrête, tout s’arrête ! Dès le 7 mars, la grève doit être générale et féministe comme elle le sera le 8, journée ô combien symbolique de la lutte pour les droits des femmes, et tous les jours suivants, tant qu’il le faudra !