Le ministère de l’intérieur a beau tirer les chiffres de manifestants vers le bas, ce qui compte c’est l’expérience vécue par celles et ceux qui sont dans la rue. Et cette expérience est claire : c’est celle d’un nouveau raz de marée, d’un nouveau record de mobilisation. Les équipes militantes, tout comme celles et ceux qui venaient pour la première fois sont ressortis de cette manif avec le moral a bloc.

Exactement ce qu’il nous fallait pour nous atteler maintenant a l’intensification de la lutte.

La journée de mobilisation du jeudi 16 février appelée par l’intersyndicale nationale sera davantage symbolique et ne présente qu’un intérêt très limité. En pleine période de vacances scolaires, avec peu de temps de préparation.. il ne faudra pas s’étonner de son faible impact. A Nantes ça sera marche aux flambeaux à 18h30.

En revanche, deux journées de grèves consécutives se dessinent pour les mardi 7 et mercredi 8 mars. Voilà le point de départ tout trouvé pour bloquer le pays jusqu’à la victoire. Dans plusieurs secteurs et entreprises, comme à la SNCF ou à la RATP, le 7 mars est d’ores et déjà à l’ordre du jour comme le point de départ de la grève reconductible.

Car cette fois il ne s’agit pas de s’arrêter à une journée mais de continuer le lendemain. Et ca tombe bien, car le 8 mars c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Une journée qui prend un sens particulier cette année alors que les femmes seront les premières victimes de réforme des retraites.

La date peut paraitre lointaine, mais nous avons un peu moins d’un mois, pour nous préparer. Informer et convaincre nos collègues, nos proches, nos voisin.es, nos ami.es… Pour se donner les chances de reconduire la grève, il faut organiser partout des Assemblées Générales avec nos collègues grévistes pour s’organiser et se poser la question de continuer le lendemain.

Pas de temps à perdre : au boulot !

Le tract diffusé dans la manif: