Face à la répression luttons jusqu’à la victoire
Nous appelons à manifester demain contre le CPE, le CNE, la loi sur l’égalité des chances. Rendez vous à 10h45 à Rennes deavnt les lcaux de France Bleu, avenue janvier afin de rejoindre la manifestation unitaire. Face à la répression luttons jusqu’à la victoire !

Depuis quelques jours le mouvement contre le CPE, le CNE, et la loi sur l’égalité des chances prend une nouvelle tournure. On perçoit clairement une radicalisation des positions, tant du coté des opposants dont nous sommes, que du coté du gouvernement français qui continue à faire la sourde oreille et qui maintenant choisit clairement la voie de la répression contre les manifestants. Le 16 mars, à Rennes, là d’où le mouvement est parti, nous avons assisté à une remarquable convergence de vue entre la préfète aux ordres de Paris, l’UMP et le…Parti Socialiste ! En effet l’assemblée générale des étudiants de Rennes 2 avait décidé d’occuper un lieu symbolique. La mairie de Rennes a donc été envahie par une centaine d’étudiants en lutte avant la manifestation qui a connue le succès que nous savons. La mairie appartient au peuple pas aux partis politiques ! Alors qu’il se targue de soutenir le mouvement contre la loi sur l’égalité des chances ce parti a fait appeler la police afin de faire évacuer les occupants ! Nous dénonçons cette attitude scandaleuse qui démontre que le mouvement doit rester autonome face aux appareils politiques parisiens. Par la suite les forces de répression françaises ont empêché les manifestants de rejoindre la place de la mairie en l’occupant militairement. Légitimement certains manifestants ont choisi de résister à l’occupation militaire du centre ville de Rennes. Suite aux affrontements, certains jeunes ont été déférés devant la justice. Nous affirmons notre entière solidarité avec les interpellés et les condamnés. Le mouvement de lutte se doit d’en être solidaire. La violence est la conséquence de la surdité du gouvernement face aux revendications contre la loi sur l’égalité des chances. Et plus localement c’est le Parti socialiste qui est co-responsable des violences qui ont eu lieu dans le centre ville. La répression doit nous renforcer dans notre volonté de faire plier ce gouvernement.

Osons lutter, osons vaincre !

Pour le SLB Skol-Veur/SLB Université Rennes 2Jonathan Guillaume et Morgane Cotten.

slbskolveur@no-log.org http://slbskolveur.neufblog.com

Depuis 2001 le SLB (en langue Bretonne, Syndicat des Travailleurs de Bretagne-Sindikad Labourerien Breizh) organise quelques centaines d’adhérents sur l’ensemble du territoire Breton (Loire Atlantique incluse). Nous syndiquons majoritairement dans l’enseignement immersif en langue Bretonne (écoles Diwan) où nous avons recueilli près de 60 % des voix des salariés, mais nous avons de plus en plus d’adhérents isolés dans d’autres secteurs d’activités. Nous souhaitons proposer aux salariés de Bretagne (sans discrimination d’origine !) une alternative syndicale pour s’organiser afin de vivre, travailler, décider et lutter en Bretagne. Si nous pensons qu’il faille proposer une telle alternative c’est que de très nombreux salariés ne se retrouvent pas dans les autres syndicats. Nous pensons aussi qu’il faut rompre avec une pratique syndicale parisianiste peu revendicative et ultracentralisée. Nous travaillons avec nos camarades du LAB basque, du Syndicat Occitan de l’Education, du STC Corse, de l’Union Générale des Travailleurs Guadeloupéens et l’Union des Travailleurs Kanaks et Exploités pour l’abolition de la loi sur la représentativité syndicale qui exclue les nouveaux syndicats tels les nôtres. Comme eux nous refusons la logique libérale tout autant que le centralisme français.