Rappelons que ce ne sont pas les UFR qui votent la grève, mais les étudiants des UFR.
Les responsables des UFR sont des profs, et avant qu’ils votent la grève, on peut attendre.. Vous savez bien les profs, c’est hors de la société. Mis à part quelques exceptions, les profs, c’est un groupe de personnes qui se pensent voler au-dessus des enjeux de société. Ca fait la morale aux étudiants en termes de démocratie, de responsabilité, « d’image de l’université » mais ça ne se positionne jamais sur les problèmes politiques trops triviaux pour eux… La politique et les risques que supposent un engagement même minime (ils sont quand même fonctionnaires et ne craignent pas grand chose), c’est pour les étudiants, pas pour eux. Un prof, ça dit souvent aux étudiants : rentrez dans le rang ou quand ils « soutiennent » le mouvement, ils ne s’engagent jamais concrètement. Comprenez-les ils savent trop de choses, on ne peut pas être si simplistes, vous savez, les choses sont compliquées… (entendez, ils ont trop d’intérêts en termes de carrière, de contrats de recherche, de relations avec la présidence de l’université, avec le ministère, avec les collègues) pour s’engager dans des actes concrets autrement que dans un discours bien paternaliste sur les problèmes que posent le CPE.
Après, ils se racontent que les étudiants aujourd’hui sont dépolitisés (entendez : moins qu’en 68, leur mythe qu’ils n’ont jamais assumé), mais dès que surgit un mouvement, ils s’attachent à tout faire pour faire crever l’oiseau dans l’oeuf…
Bref, un prof, ça parle beaucoup avec un ton moralisant et paternaliste, pour le reste, on peut se brosser… Le pire, c’est beaucoup d’étudiants trouvent ça normal…
[réponse à la réponse] en droit, les profs sont loins d’être comme tu les décris. nombreux sont ceux qui, à l’ag, hochaient la tête (à l’image du doyen d’ailleurs). ils ont permis, c’est mon hypothèse, je la crois vraie, d’obtenir le vote du blocus. et pour avoir parlé avec quelques uns, ils sont content du résultat. la « morale » dont tu parles, c’est toi qui la fait.
Rappelons que ce ne sont pas les UFR qui votent la grève, mais les étudiants des UFR.
Les responsables des UFR sont des profs, et avant qu’ils votent la grève, on peut attendre.. Vous savez bien les profs, c’est hors de la société. Mis à part quelques exceptions, les profs, c’est un groupe de personnes qui se pensent voler au-dessus des enjeux de société. Ca fait la morale aux étudiants en termes de démocratie, de responsabilité, « d’image de l’université » mais ça ne se positionne jamais sur les problèmes politiques trops triviaux pour eux… La politique et les risques que supposent un engagement même minime (ils sont quand même fonctionnaires et ne craignent pas grand chose), c’est pour les étudiants, pas pour eux. Un prof, ça dit souvent aux étudiants : rentrez dans le rang ou quand ils « soutiennent » le mouvement, ils ne s’engagent jamais concrètement. Comprenez-les ils savent trop de choses, on ne peut pas être si simplistes, vous savez, les choses sont compliquées… (entendez, ils ont trop d’intérêts en termes de carrière, de contrats de recherche, de relations avec la présidence de l’université, avec le ministère, avec les collègues) pour s’engager dans des actes concrets autrement que dans un discours bien paternaliste sur les problèmes que posent le CPE.
Après, ils se racontent que les étudiants aujourd’hui sont dépolitisés (entendez : moins qu’en 68, leur mythe qu’ils n’ont jamais assumé), mais dès que surgit un mouvement, ils s’attachent à tout faire pour faire crever l’oiseau dans l’oeuf…
Bref, un prof, ça parle beaucoup avec un ton moralisant et paternaliste, pour le reste, on peut se brosser… Le pire, c’est beaucoup d’étudiants trouvent ça normal…
[réponse à la réponse] en droit, les profs sont loins d’être comme tu les décris. nombreux sont ceux qui, à l’ag, hochaient la tête (à l’image du doyen d’ailleurs). ils ont permis, c’est mon hypothèse, je la crois vraie, d’obtenir le vote du blocus. et pour avoir parlé avec quelques uns, ils sont content du résultat. la « morale » dont tu parles, c’est toi qui la fait.