Face à l’explosion sociale qui traverse le pays, la seule réponse de l’Etat se trouve dans la répression judiciaire et policière. Les émeutes de ces derniers jours ont posé publiquement, avec une force jamais atteinte depuis longtemps, la question de cette logique toujours plus répressive.
_ C’est parce que cet ordre répressif s’enracine dans les peines prononcées par les tribunaux ces derniers jours que nous devons réagir ensemble.
_ Les personnes interpellées se retrouvent confrontées à une justice d’abattage, condamnées d’avance souvent sur la seule base de témoignages policiers.

Il nous paraît essentiel d’affirmer notre solidarité avec les inculpés, leurs familles et leurs proches, par notre présence lors de leur comparution, notre soutien financier et notre opposition à toute punition collective (comme la suppression des allocations familiales).

Disons:

_ Non aux mesures d’exception
_ Non aux jugements expéditifs, à la chaîne et sans recours.
_ Non à l’état d’urgence.

Exigeons:

_ Le retrait immédiat du décret du 3 avril 1955, _ l’amnistie de tous les condamnés, la relaxe des inculpés.

Rassemblements

devant le palais de justice

jeudi 1er décembre dès 14h00

ainsi que le mardi 6 décembre

Bouffe de soutien à B17 le samedi 3 décembre à partir de 19h00