{{ {25 NOVEMBRE
_ JOURNEE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES} }}

VIGILANCE ET REFUS DE LA SOUMISSION !

Au moment où la violence fait rage dans nos cités, dans tous les coins de France et où chacune subit les conséquences de l’oppression d’un Etat sécuritaire, nous, commission femmes nationale de la FASTI, tenons à réaffirmer notre position de

SOLIDARITE AVEC TOUTES LES FEMMES FRANÇAISES, IMMIGREES ET ETRANGERES VIVANT EN FRANCE

, face à la double violence d’un Etat capitaliste oppresseur.
_ La politique discriminante du gouvernement en place renforce un système patriarcal instauré depuis des siècles au sein de la famille, de la société et des religions.

Nous tenons également à réaffirmer, en tant que signataire de la charte de la marche mondiale des Femmes, que notre corps nous appartient, que nos idées ainsi que nos combats sont et resteront nôtres.

Nous ne permettrons à personne de prendre prétexte du combat féministe pour accuser la polygamie et le regroupement familial d’être à l’origine de la dégradation sociale et de la colère légitime qui en résulte. Ces propos sont contraires à l’aspiration égalitaire de nos luttes, et stigmatisent une fois de plus les femmes issues de l’immigration.

N’en déplaise aux décideurs-euses, nous qui sommes venues hier, vivre en France, du Maghreb, de l’Afrique ou d’ailleurs sommes aujourd’hui Françaises et revendiquons une

EGALITE DES DROITS

légitime.

Nous disons aussi haut et fort notre solidarité avec celles soumises aux violences intégristes et fondamentalistes de toutes les religions qui perdent la vie, sont mutilées, sexuellement, physiquement, psychologiquement.

Nous revendiquons aujourd’hui et maintenant des actions concrètes pour un

STATUT AUTONOME DES FEMMES

avec un accès au séjour indépendant des conjoints, contre les violences conjugales, contre le mariage forcé, contre le chantage au titre de séjour, contre les coutumes et traditions discriminantes en France comme ailleurs, contre la soumission redoublée par l’Etat Français aux lois des pays d’origine, notamment au code de la famille.

Nos revendications s’étendent également à

L’OBTENTION, POUR TOUTES CELLES QUI EN FONT LA DEMANDE, et notamment pour les femmes qui sont prostituées, D’UN TITRE DE SEJOUR IMMEDIAT ET SANS CONDITION AVEC DROIT AU TRAVAIL.

Face aux préjugés, aux oppressions, aux récupérations :

ENSEMBLE REAPPROPRIONS-NOUS NOS LUTTES !

La commission femmes de La FASTI
_ La FASTI