Ligue des droits de l’homme – section de nantes – communiqué
Catégorie : Local
Thèmes : ArchivesRacisme
Lieux : Nantes
*Assez de souffrances dans nos villes, sur nos trottoirs ou dans nos écoles. La reconnaissance des étrangers, de leur humanité et donc de leurs droits passe par leur régularisation sans délai. Nous en appelons à l’insurrection des consciences.*
La Ligue des droits de l’Homme ne cesse de dénoncer la chasse aux personnes étrangères à laquelle se livre délibérément le gouvernement, modifiant la loi sur l’immigration de la pire manière qui soit, aggravant les mesures prises contre les étrangers, en les transformant en boucs émissaires des maux de notre société.
Des hommes, des femmes, des enfants, venus des anciennes colonies françaises ou d’ailleurs, sont, aujourd’hui, pourchassés, traqués, empêchés de vivre, privés des droits fondamentaux inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme, parce qu’ils ne détiennent pas les quelques grammes de papiers qui sont le sésame de leur dignité.
Cela, c’est la vie quotidienne de dizaines ou de centaines de milliers de personnes vivant sur notre territoire pour certains depuis plusieurs années. Dans l’agglomération nantaise et le département, des personnes et des familles avec enfants, parfois âgées et malades, souffrent de ces humiliations, sont à la rue ou relogées dans des conditions qui pourraient nous faire craindre les mêmes tragédies qu’en région parisienne.
En outre, suite aux dramatiques évènements survenus ces jours derniers, des personnes en situation régulière ont été victimes du même ostracisme, sont mortes par insuffisance de logements décents. Le choix du gouvernement par le ministre de l’intérieur de faire évacuer des logements à coup de bélier et jeter des personnes à la rue le jour de la rentrée scolaire est indécent. La responsabilité des autorités publiques, au premier rang l’Etat, est engagée.
Enfin nous remarquons que, de plus en plus fréquemment, des personnes de nationalité française refusant de voir ces personnes étrangères ainsi traitées, et parce qu’elles dispensent réconfort et soutien, subissent des répressions policières inacceptables.
Cette politique indigne crée le désespoir et attise la haine et le rejet de l’Autre, elle est tout le contraire de la France que nous aimons et de l’Europe que nous voulons.
La Ligue des droits de l’Homme sait d’expérience que le sort réservé aux étrangers est révélateur de l’état d’une démocratie, elle met en garde contre les conséquences de cette politique, insupportable pour les étrangers, mais également génératrice d’atteintes aux libertés de tous.
Nous préférons l’insurrection tout court.
Simple question : est-ce-que la LDH était présente à Waldeck fin août?
et toi tu étais là lors du proces de Dreyfus?
décidement j’aime vraiment pas ces gens qui jouent à « j’ai la plus grosse! »
« je suis plus révolutionnaire que toi! t’es qu’un sale soc dem!
Continue à te battre et la ramene pas, l’important ne réside pas dans notre pureté révolutionnaire, mais dans le sort des sans paps, demandeurs d’asiles et autres précaires.
Je ne parle pas d’avoir la plus grosse ni de pureté révolutionnaire. La bassesse gauchiste ne m’intéresse pas.
Mais quand la LDH fait circuler une info et qu’elle n’est pas présente, c’est vraiment se foutre de la gueule du monde.
Bon, je vais me renseigner pour savoir ce que les autres valets du PS pensent de ce communiqué.
je vais encore me faire taper sur les doigts, mais une chose qui me choque une fois de plusce n’est pas on etait le premiers, mais,lorsque des annees auparavant, on disait la republique est fasciste, la LDH, defendais cette meme republique, mais les lois de la republique sont les meme que celle d’un etat fasciste, et pourtant elle continue a la defendre… je dis pour ma part et c’est MON opinion et non celui d’une quelquonque orga, la LDH, n’est pas constante et est « occasionel » dans le sens ou elle chpisi les occasion pour se « rebeller » contre l’ordre quelle continue a vouloir maintenir!
et comme ce qui passe dans mes oreille!
« Et Hop! « La France pue vraiment la potence »
« Et Hop! « Les flics patrouillent à Prisunic »
« Faudra vous habituer à voir les CRS »
« Occuper les pavés avant d’occuper le reste »
Je ne comprends pas ce que dit le suedois, je dois être certainement stupide. Je trouve malgré tout qu’il y a dans son commentaire des fautes d’orthographes et de syntaxes et les lexies ne sont pas élucubrées avec la plus grande des clartés. Et s’il pouvait éviter les références aux bérus, ce serait bien.
Mais bon, je suis qu’un idiot et les références de Doriot, de Debord, de Drieu voire de Sorel sur ce sujet seraient fort malvenues alors je préfère me taire!
on a les reference que l’on veut ou que l’on peu,pour ma part je les veux…
quand a on « francais » desole si il te choque, j’en suis desole, mais biensur, seul le contenat est essentiel a tes yeux.. je te comprend toi qui a un esprit si developper que seul le bon francais peu etre comprehensible!
allez je te laisse toi haut intelect’ qui ne peux que discuter du bien fonder d’une orga soc-dem’qui est assujeti a ses contradiction!
et tien rien que pour toi:
« toutes la vie des societes dans lesquelles regnent les conditions modernes de production s’annonce comme une immense accumulation de « spectacles ». Tous ce qui etait directement vecu s’est eloigne dans une representation »
« Ce que le spectacle donne comme perpetuel est fonde sur le changement, et doit ghanger avec sa base. le spectacle est absolument dogmatique et en meme temp ne peut aboutir reelement a aucun dogme solide. Rien ne s’arete pour lui; c’est l’eta qui lui est natuerel et toutefois le plus contraire a son inclination. »
Du debord ca te va? ou tu veux qu’on te dise les meme chose autrement?
La république n’est pas fasciste. Cela ne veut pas dire qu’elle ne fait que des choses biens mais elle n’est certainement pas fasciste. Sinon, qu’est-ce qu’un fasciste? (justifier votre réponse)
Réponse A: Tout ceux qui ne sont pas dans les organisations comme l’OCL, le SCALP, la FA, la LCR.
Réponse B: Une synthèse entre le syndicalisme et le nationalisme à une époque donnée dans une époque d’après guerre et qui profite d’une crise du capitalisme.
Réponse C: Maurice G. Dantec et les deleuziens qui le suivent…
Réponse D: La LDH.
Il ne faut pas dire n’importe quoi sur la ldh…
reponse B et C… hehe, mais c’est juste pour la polemique la! et j’ai pas mis la A car la ca me ferais bien marrer!
Quand certains vivront réellement dans un état fasciste, alors sans doute sentiront-ils la différence : mais ils n’auront pas le loisir d’en disserter sur internet…
Pour qui connait la section nantaise de la LDH et son important degré de présence dans diverses luttes, ce que je lis dans quelques messages me fait rigoler. Comme me fait rigoler cette assimilation de la LDH à la sociale-démocratie, sans nuances…
Le fond idéologique de la LDH réside dans la théorie de l’universalité des droits humains : C’est à partir de ce fond que la LDH peut éventuellement être critiquée ; quand à moi, il me semble bien que nous sommes toujours dans un moment historique – à l’échelle mondiale- où cette notion d’universalité mérite d’être défendue.
Il n’y a de vraie insurrection que celle des consciences.
JCS
Je crois que la république n’est pas fasciste.
samuel
Hé ho, mais bien sûr que si, bien sûr que l’on est dans un état fasciste. Faudrait p’être vous réveiller : simple exemple parmi tant d’autres, depuis le Plan de Borloo et le décrêt Villepin, tout chômeur est dans l’obligation d’accepter tte convocation, tte formation ou tt emploi que lui propose l’ANPE sous peine de sanction (-20, puis -50% sur les alloc) ou de radiation. Actuellement 3500 chômeurs de longue durée sont convoqués à l’AFPA de Saint Herblain ts les matins à 9h et l’aprem à 14h pour être orientés vers les secteurs de l’industrie, du bâtiment et des services à la personne. Et ils en ont rien à foutre de savoir que vous cherchez du boulot (ou à forciori pas) dans un autre secteur. Plus l’choix, il va falloir qu’on y passe ! Plus le choix de son boulot, de sa formation, fermez vos gueules et rentrer dans le rang. ET CA SE PASSE EN CE MOMENT, JUSTE A COTE DE CHEZ VOUS, c’est tout ce qu’il y a de plus réel, venez voir bon sang ! Des charters pour les chômeurs, pour les pauvres, les sans pap, les sans droit et j’en oublie tellement… WAKE UP ! Eteignez vos tv et ouvrez vos fenêtres, votre porte : y a de plus en plus de gens qui se retrouvent à la rue, en bas de chez vous, sans rien, en tôle, dans les commisariats, quand ce n’est pas à l’HP. C’est criminel de dire que ça va pas si mal dans notre si beau pays ou que c’est pire ailleurs, et d’en prendre prétexte pour adoucir la réalité, ne pas s’insurger. Out la politique de papa. Aujourd’hui, on s’enrage ou s’écrase ! Choisis ton camps camarade. A tchao, Olive.
Je suis d’accord avec la JCS, la ldh est très forte pour créer des collectifs où ils ne se passent rien avec des organisations staliniennes, des organisations troskystes et des permanents syndicaux. De là, à dire que les luttes avancent grâce à elle,… Il faut sortir. Le monde ne change pas dans le sens du mouvement social. Le gouvernement est responsable de sa politique, les managers du mouvement social sont responsables de l’échec des revendications. A mon avis, une bonne décision serait de supprimer les permanents syndicaux (je m’étonne que les anarchistes et les libéraux comme Madelin ne portent pas plus ce projet de salubrité publique, de morale) et de faire en sorte que les responsables syndicaux ne soient pas militants politiques. Au moins empêcher les permanents syndicaux de plus 3 ans quand ils n’arrivent pas à faire aboutir des revendications. Car encore une fois le monde ne change pas dans le sens du mouvement social… Les manangers du mouvement social ne le voit pas, ils ont enfermer dans de la sociabilité militante et des problèmes de pouvoirs. Il faut donc les aider…
Les fascistes disent:
Chacun sa place et tout le monde à une place…
Les responsables syndicaux ne doivent pas dire cela car ils ne sont pas fascistes.
Chacun sa chance et tout le monde à une chance…
Pour répondre à Olive, on est pas dans état fasciste. Les gens sont docilisés pacifiés et le grand marché à gagné. Il n’y a plus besoin de totalitarisme d’Etat. On peut parler de micro-totalistarisme du quotidien. Dire qu’il y a plus de fascisme ne veut pas dire qu’il n’y a plus d’exploitation.
bien à vous,
samuel
1 – la LDH n’est pas responsable des luttes qui n’avancent pas, ou qui mènent à de faibles résultats, chacun peut le comprendre dans la situation sociale actuelle..Quand à ceux qui proclament l’insurrection pour aujourd’hui ou pour demain matin, qu’ils réfléchissent aussi sur les moyens concrets qui permettent historiquement d’y parvenir, et qui peuvent faire que cette insurrection atteigne ses buts.
2 – Il faut avoir vécu de l’intérieur l’expérience du syndicalisme dans une entreprise privée, pour commencer à nuancer toute critique envers cette activité syndicale, et l’existence de permanents syndicaux..J’ai bien dit : « nuancer », ce qui ne signifie pas qu’il faille s’abstenir de critiquer ; mais au moins, évitons les diatribes fourre-tout. Notamment, ce ne sont pas les syndicalistes qui font aboutir les revendications, mais toujours, en dernier ressort, la capacité de mobilisation des salariés. On comprend facilement qu’avec la précarisation accrue du travail, la plupart des salariés ont la tête dans le sable : et ça va durer.
3 – Nous ne sommes pas dans une phase de fascisation de la société, en France ou en Europe, mais dans une phase de consolidation intensive et extensive du capitalisme ; je dirais : dans une phase de dévoilement de la logique absolue de l’échange marchand. Le fascisme n’est qu’un moment historique particulier, qui a fait son temps et ses preuves expéditives. Il me semble important de ne pas mélanger les termes. ( Je rappellerais que la confusion conceptuelle est ce qui permet à quelqes officines sectaires ou d’extrême-droite de capter l’attention ; la rigueur dans le raisonnement me semble indispensable )
JCS
1. Je ne suis pas d’accord du tout avec cette analyse. Des revendications ont abouti dans des situations sociales bien plus dramatiques pour les classes sociales laborieuses. On ne peut pas dire que l’on lutte pour améliorer une situation sociale si la lutte est perdue d’avance vue la situation sociale. C’est un paradoxe et presqu’une lapalissade. Il n’y a plus de responsable. Avec de tel raisonnement, le gouvernement n’est pas responsable non plus vu que c’est la situation. Il ne faut pas dire n’importe quoi.
2. Il faut avoir vécu des luttes avec des permanents syndicaux pour pouvoir dire cela. De plus le syndicalisme n’est pas le monopole des permanents syndicaux. Encore une fois je le répète, il ne faut pas être résigné. Comment dire cela… Il ne faut pas dire: On ne peut pas critiquer les permanents syndicaux mais on ne peut que perdre. Moi j’ai une opinion, on perd les mouvements parce que les managers du mouvement social sont mauvais.
3. Presque d’accord. Je suis d’accord que nous sommes pas dans une phase de fascisation. Par contre, le grand marché a déjà gagner, Marx, Ricardo, Smith ont écrit il y a 150 ans, et la société du spectacle a presque 80 ans d’existences, la logique absolue de l’échange marchand est depuis longtemps intégré dans la vie même des gens et ils n’ont pas besoins de réveil des consciences pour en sentir les effets jusque dans leurs vies quotidiennes. Le problème du capitalisme aujourd’hui c’est qu’il est survitaminé. De plus la nature du pouvoir a changer et la contestation est devenue de la bonne conscience (exemple lamentable de Porto Alegre, temple du tourisme politique et du voyage dans la misère des autres). Donc, pour poser des actions il faut partir de ce constat: le grand marché a gagné. Une des logiques du fascisme reste en place: la frustration. Elle a été intégrée à la consommation de masse, puis au capitalisme de troisième type (capitalisme financier). Les minorités actifs et agissantes sur des projets concrets en dehors de tout clivage traditionnel me semblent à l’opposer des collectifs unitaires qui reproduisent en leurs seins la totalisation du pouvoir. On ne progresse pas on balance de la soupe, puis on nous dit que ne peut que perdre. La révolte de Olive me semble juste.
Le point 4 reprend un point particulier du 3.
4. « la rigueur dans le raisonnement me semble indispensable » Tout le monde ici me semble faire preuve de rigueur dans le raisonnement. Je ne suis pas d’accord avec pas mal de choses mais je ne pense pas que leurs raisonnements manquent de rigueur. Avoir des différences d’analyses, de définitions des concepts avec les gens ne signifient pas que ceci manquent de rigueur. Cela signifie simplement que l’on est pas d’accord avec la vision de l’autre, que cette vision ne nous semble pas en adéquation avec la réalité du temps présent. C’est justement un reproche que l’on peut faire aux permanents syndicaux, à la gauche instituée, au politiquement correct d’extrème-gauche, aux bureaucrates et aux capitalistes que de prétendre avoir le monopole de la rigueur du raisonnement. C’est ce monopole qui permet de donner des leçons et de présenter l’autre comme fou pour se rassurer. Hors, le fou remet en cause l’ordre établi mais en même temps il est détester des gens normaux (ils ont peur du fou). Le Fou c’est le loup de la chèvre de M. Séguin, l’appel permanent des pouvoirs à la non-subversion au conformisme. Le discours du pouvoir est un appel à la « rigueur de raisonnement » qui cache en fait une autosatisfaction d’être raisonnable. Celui qui veut agir ne doit pas être raisonnable. Le discours du pouvoir est une stigmatisation permanente des désaccords pour garder une bonne image de soi. Les gens ont le devoir de ne pas être raisonnable pour ne pas devenir fou (rééllement!).
Bien à vous,
samuel
Quelques précisions :
1 – Où ai-je pu écrire que la lutte était perdue d’avance ? Elle est simplement plus difficile dans la période ; elle exige de celles et ceux qui veulent changer le monde un effort d’analyse et de pratique assez conséquent (assez analogue, dans la recherche de sa forme. à ce qui a été tenté par une avant-garde comme l’IS ; à ceci près qu’à mon avis, toute la difficulté présente vient en partie du fait qu’il ne doit plus s’agir de menées d’avant-garde, mais bien d’un mouvement collectif large)
2 – « Les managers du mouvement social sont mauvais »
Je ne pense pas que le mouvement social puisse se comparer à une entreprise, dotée de managers et de suivistes. Je répète enfin qu’il faut nuancer la critique sur les syndicalistes, sans s’abstenir pour autant d’une critique théorique de fond sur le syndicalisme, et son évolution présente. J’ajouterais que le rêve des patrons, dans les boîtes où le syndicalisme existe, est la réduction maximale de toute activité syndicale…L’auto-organisation des salariés lors de quelques luttes reste un phénomène très conjoncturel, et exceptionnel.
3 – » le grand marché a gagné » ! Il a d’autant plus gagné en profondeur et en étendue qu’une grande majorité d’hommes et de femmes ne remontent pas, dans l’analyse de leur misère, des effets vers les causes efficientes : et l’ensemble encore assez vaste de ceux qui bénéficient matériellement du capitalisme ne voient pas leur propre misère moderne. C’est bien la force de l’IS que d’avoir restitué dans sa pureté visionnaire (au sens de : voir le présent)le concept éminemment pratique du fétichisme de la marchandise.
4 – Par exemple, quand on confond traitement étatico-libéral du chômage et fascisme, je pense qu’on manque de rigueur dans le raisonnement. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres dans les messages que j’ai lu.
C’est justement parce que les tenants de tous les pouvoirs veulent penser pour les autres, qu’il est important d’argumenter sur des bases les plus solides et précises que possible, et autrement qu’en diatribe.
Enfin, tu écris : « Celui qui veut agir ne doit pas être raisonnable ». Je dirais plutôt qu’il faut se dégager de la raison dominante, sans pour autant que cela se termine en éloge de la folie…Mais ce n’est que mon avis personnel.
JCS
1. »Où ai-je pu écrire que la lutte était perdue d’avance ? »
Selon vos dires: « la LDH n’est pas responsable des luttes qui n’avancent pas, ou qui mènent à de faibles résultats, chacun peut le comprendre dans la situation sociale actuelle.. » Ce qui veut dire que « la situation sociale » justifie l’inefficacité des luttes. C’est un paradoxe de dire cela pour ceux qui sont sensés les mener (LDH, syndicat,…). C’est une façon de d’exonérer les syndicats et la ldh d’une grande partie de leurs responsabilités. Vous dites aussi: »On comprend facilement qu’avec la précarisation accrue du travail, la plupart des salariés ont la tête dans le sable : et ça va durer. »
2. Question d’opinion…
Sinon évidemment les patrons n’aiment pas les syndicalistes mais les permanents syndicaux participent aux contrôles sociales. Attaquer les permanents syndicaux payés, ce n’est pas attaquer le syndicalisme.
3. Permanents syndicaux.
Ce ne sont pas les hommes et les femmes qui ne voient pas leurs conditions de vies. Ce sont les permanents syndicaux staliniens et troskyste qui gardent les mêmes certitudes, qui traversent les mouvements en épave et qui sont donc inefficace. Pour reprenrde un situ célèbre toujours en vie: « contestation de la misère, misère de la contestation ». Encore un effort et on fera de Debord ou Deleuze les penseurs de la nouvelle extrème-gauche, des derniers bureaucrates… malgré les avis contraires de ceux qui ont fréquenté ces personnes. Ce ne sont pas ceux qui bénéficient matérialement du capitalisme qui ne voit pas leur propre misère, ce sont les partis troskystes surprésents dans syndicats qui organisent la misère sociale pour en tirer parti (électoralement et socialement).
4. Fou.
Belle pirouette pour dire que tout ceux qui ne sont pas d’accord avec vous sont soit déraisonnables, soit dans la pensée dominante. On peut conclure que le juste milieu se situe dans l’analyse des « managers du mouvement social » (je maintiens le mot qui me semble juste dans notre triste époque). Il ne nous reste plus qu’à suivre les analyses des managers du mouvements sociaux… En fait, je ne fais pas d’éloge de la folie. J’appelle juste les gens à demander le renvoi définitif ou la rotation en cas d’échec des permanents syndicaux (c’est incroyable le nombre de militant LCR qui sont permanents syndicaux- si ma mémoire est bonne entre 50 et 60% des 3000 militants). On ne doit pas garder les équipes qui perdent et qui s’accrochent à leur petit poste pour pouvoir se donner bonne conscience en parlant de la misère des autres et surtout être payées même en cas de grêve (ils ont remplacé l’Eglise qui avait en son temps besoins des pauvres). Les analyses de la LDH et des syndicats sont tellement dégagés de la raison dominante qu’elles ne sont ni efficaces pour porter des revendications ni assez démocatiques pour se renouveller. Il est anormal que des gens fassent des carrières dans le syndicalisme (le pauvre Pelloutier conspué par les guedistes à une époque pour s’occuper à mi-temps de l’ensemble des bourses du travail s’étonnerait aujoud’hui de voir les héritiers du guedistes squattés les places de permanents en période de crise sociale). Le rôle d’un syndicat n’est pas d’assurer une vie sereine à ses permanents troskystes ou staliniens mais de lutter pour l’amélioration des conditions de vie des gens. Cela devrait être une évidence.
Je le répète je différencie le syndicalisme des permanents syndicaux auto-proclamés spécialistes de la misère des autres en situation de crise sociale. Il faut plus de transparence, de renouvellement et moins de permanents syndicaux pour regénérer le syndicalisme.
Je me demande parfois s’il ne faudrait pas faire une loi qui interdit à un candidat ou un suppléant à une élection (collectivité, territoriale) d’être permanent syndical pendant deux ans. Question d’autonomie du mouvement social…
Si la république n’est pas fasciste, c’est peut-être que le fascisme n’est plus nécessaire pour surexploiter.
Une diatribe comme un panflet ne contient pas de propositions. Vous faites donc une erreur dans la définition des termes…
samuel
JCS doit être permanent syndical…
dingo
Et un peu aussi juge et partie pour ce qui est de la LDH, n’est ce pas JC?
« JCS doit être permanent syndical »
Les étiquettes qui expliquent tout, c’est commode…A défaut d’arguments lisibles sur le fond, et de véritables analyses…Encore faudrait-il que l’étiquette soit la bonne !
Quand à être juge et partie, encore faudrait-il que nous soyons dans un procès, et non dans une discussion libre…
J’argumente évidemment selon le parti que j’ai pris, lequel dépend de diverses circonstances et considérations…Et notamment quelques considérations sur le rôle des contre-pouvoirs dans la société telle qu’elle est.
Ceci sera ma dernière intervention sur ce débat, en attendant d’autres occasions.
JCS
Seul JCS possède la faculté d’argumenter, les autres non… JCS argumente selon le parti qu’il a pris, les autres font des procès.
En tout cas, JCS ne m’a pas répondu sur plusieurs points:
1/ Responsabilité des acteurs du mouvement social dans les choix, la temporalité des luttes, les stratégies et les objectifs. Et donc la responsabilité en cas d’échec de ces luttes…
2/ Origine et nombre des permanents syndicaux.
3/ Mandat du permanent syndical. Il est en effet anormal que certains soientt permanent à vie, déléguer à ATTAC ou ailleurs par leur syndicat, pour militer. Quand SUD s’est créé, certains sont passés presque directement ou directement de permanent syndical à la CFDT à permanent syndical à SUD.
4/ Atonomie des syndicats. Comment l’améliorer?
5/ Efficacité? Comment faire en sorte que les revendications aboutissent?
samuel