A Nantes qu’ensera t’il? des nouvelles tres prochainement. Je rappelle que pour ce qui était de l’année 2004 2005 les frais d’inscription illégaux à l’université de Nantes se montaient à peu près à 33 euros (il n’empeche qu’on peut en faire des choses avec ces quelques euros là)

Publication le 21 juillet 2005.

Communiqué de presse de la Fédération SUD-Etudiant:
NON à la remise en cause de l’accès à tou-te-s à l’Université.

Hausse des frais d’inscription, instauration de frais
spécifiques dans certaines facs pour la rentrée universitaire
2005/2006 …

Les frais d’inscription à l’Université vont augmenter de 150 à
156 euros pour les Licences, et de 190 à 199 euros pour les
Masters, soit une hausse globale de 4% du montant
des frais de scolarité par rapport à cette année universitaire
et qui se caractérise par un coût de plus en plus élevé pour
l’accès au 2nd et 3ème cycle.
Un accroissement des frais d’inscription qui est donc la seule
réponse de la part du nouveau Ministre de l’Education
Nationale, M. Gilles de Robien, pour faire face à la pénurie
budgétaire des Universités.
Une asphyxie budgétaire qui est telle que certaines
universités instaurent des frais d’inscription illégaux et très
onéreux (à l’image de Grenoble2 où ces frais illégaux vont
jusqu’à 1 200 euros pour les Masters professionnels, mais
aussi d’Angers).

… qui vont accentuer la précarité étudiante.

Cette nouvelle augmentation des frais d’inscription
s’accompagne d’une série de hausse : des loyers en Cité-U, du
prix de la carte Imagin’R, du ticket Resto-u à 2,70 euros, et
de la cotisation sociale étudiante de plus de 3 %.
Ces mesures vont accroître la précarité étudiante à l’heure où
plus d’un étudiant-e sur deux est obligé-e de se salarier pour
financer ses études et où plus de 100 000 étudiant-es vivent
sous le seuil de pauvreté, mais aussi vont à l’encontre du
droit de l’accès à tou-te-s aux études supérieures.

La Fédération des syndicats locaux SUD-Etudiant dénonce par
conséquent cette accentuation de la précarité étudiante via
cette hausse du coût de la vie étudiante pour
la rentrée prochaine, et agira collectivement (recours au
Tribunal Administratif pour
annuler les frais illégaux instaurés à Grenoble2 et sur
d’autres universités, sensibiliser les étudiant-es à la rentrée
sur ces questions sociales) afin d’imposer d’autres choix
(réengagement financier de l’Etat, hausse des bourses, gratuité
des transports en commun).

Université Grenoble-II: une intersyndicale et un collectif
d’étudiants
>s’opposent à la création de « passeports universitaires »
payants
>—————
>La création par l’université Grenoble-II Pierre-Mendès-France
de
> »passeports universitaires » assortis d’une augmentation des
droits
>spécifiques d’inscription suscite l’opposition d’une
intersyndicale
>(FERC-Sup-CGT, SGEN-CFDT, SNASUB-FSU, SNESUP-FSU et SNPRES-FO)
et d’un
>collectif d’étudiants constitué de l’UNEF, de SUD-Étudiant, de
Fac verte,
>d’Interasso et d’étudiants non syndiqués. Cette question
pourrait être
>évoquée au cours de l’émission « arrêt sur info » d’Europe 1,
aujourd’hui
>mercredi 20 juillet 2005 (L’AEF du 20/07/2005, 54954
><http://www.l-aef.com/script/private/form_verif_id.cgi?art_id=
54954> ), à
>laquelle participent notamment François Goulard, ministre
délégué à
>l’Enseignement supérieur et à la Recherche, et un étudiant
membre du
>conseil d’administration de cette université, Loïc Payou
(UNEF). De son
>côté, l’université Grenoble-II ne souhaite pas, à ce jour,
communiquer sur
>cette question, qu’elle développera lors d’une conférence de
presse à la
>prochaine rentrée.
>
>La présidence de l’université a présenté, lors d’un CEVU
(Conseil des
>études et de la vie universitaire) du 14 juin 2005, des
« passeports
>universitaires », lesquels comprennent un « passeport général »,
un passeport
> »professionnalisation » et un « passeport initiation à la
recherche (M2 et
>doctorat) ». Un conseil d’administration du 26 juin 2004 avait
décidé le
>principe – applicable un an plus tard – d’une augmentation
des
droits
>pédagogiques spécifiques, jusqu’alors « d’un montant
relativement modéré »
>de 69 euros, déplorent les syndicats et les étudiants. Pour
accéder aux
> »passeports universitaires », « chaque étudiant devra payer, en
plus des
>droits d’inscription à l’université établis au niveau
national, 200 euros
>pour chaque année de licence, de 400 à 1 200 euros pour les
années
>suivantes, l’université ayant accepté de réviser à la baisse
certains de
>ses montants », explique à L’AEF Loïc Payou, représentant
étudiant au CA de
>l’université.
>
>PASSEPORTS UNIVERSITAIRES
>
>Le « passeport général » donne droit notamment à un libre accès
aux
>enseignements assistés par ordinateur, à la possibilité
d’imprimer 250
>pages, au WiFi, au « libre accès à toute bibliothèque de
composante ».
>Seront aussi « offerts » aux étudiants qui se seront acquittés
de ces droits
>spécifiques, entre autres, « l’ensemble des aides (…) pour
prévoir et
>organiser leur mobilité internationale », des « méthodes et
outils de
>recherche des stages », des cours de langues spécifiques pour
des
>programmes internationaux, « l’archivage électronique du cursus
complet et
>de tous les documents universitaires », indique l’université
sur son site
>internet. Au titre du « passeport professionnalisation » sont
mentionnés « la
>fourniture de portefeuilles de stages », « la création de
l’espace 1er
>emploi » et « l’organisation administrative » du service de
stages.
>
>Le passeport « initiation à la recherche » permet par exemple un
« accès à
>l’espace doctorant [en] laboratoire » pour les étudiants en M2.
Il permet
>aux doctorants, « dans le cadre du laboratoire et de l’école
doctorale »,
> »la participation aux séminaires avec personnalités
scientifiques
>extérieures », le « remboursement des frais de mission lors de
colloques où
>le doctorant intervient », « l’accès aux bourses in-doc (séjour
dans un
>laboratoire étranger à partir de la deuxième année de thèse) »,
« des
>membres supplémentaires du jury de thèse », l’accès aux
« doctoriales »…
>
> »MOUVEMENT ÉTUDIANT » A LA RENTRÉE?
>
>Selon le collectif étudiant, « ces frais sont présentés comme
facultatifs
>et ouvrant droit à des prestations qui ne relèvent pas de la
mission
>normale de l’université. Mais l’équipe présidentielle affiche
clairement
>sa volonté de faire payer un maximum d’étudiants en jouant sur
la peur et
>la confusion », assure-t-il. Ce passeport ne propose pas « de
réel service
>en plus », estime-t-il, tandis qu’une pétition réclamant le
retrait de ces
>droits a recueilli « plus de 4 000 signatures étudiantes ». Loïc
Payou
>regrette que le contenu des « passeports universitaires » n’ait
pas été voté
>en CA, mais seulement présenté en CEVU. « Nous incitons les
étudiants qui
>s’inscrivent en ce moment à ne pas payer ces droits
spécifiques.
>L’université se braque. Si cela continue, nous allons vers un
mouvement
>étudiant à la rentrée. »
>
>De son côté, l’intersyndicale, qui condamne « une logique
marchande »,
>estime que « de nombreuses ‘prestations pédagogiques’ de ces
passeports
>font partie du fonctionnement habituel de l’université. Par
exemple:
>l’information et l’orientation des étudiants par la cellule
d’information
>et d’orientation relèvent de la mission de service public
imparti à
>l’université ». « Ces ‘droits spécifiques’ n’ont pas le statut
qui devrait
>être le leur: compenser le coût de ‘prestations spécifiques’,
mais (..)
>ces droits sont devenus partie intégrante du financement
général du
>fonctionnement de l’université. Cette augmentation de
l’ensemble des
>’droits d’inscription’ n’est qu’une solution à court terme.
Son
>application entraînera plus de tracas, d’inégalités et de
désordre que
>toute autre solution », estime l’intersyndicale.
>
>Les « passeports universitaires » sont présentés sur:
>www.upmf-grenoble.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoin
t?CODE=1118824
>698261
><http://www.upmf-grenoble.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFic
hierJoint?CODE
>=1118824698261&LANGUE=0>
>&LANGUE=0

Pour prendre un peu la mesure de ces frais illégaux, il faut
savoir qu’à Grenoble ils sont de :
200 euros pour les licences
400 pour les masters
600 pour les doctorats
et attention 1 200 pour les masters pro
NON NON je n’ai pas pris de substance en écrivant ces chiffres,
au moins que le camarade de Grenoble en ait prit en me les
disant (sic!).