La restructuration de la cour de justice le 8 decembre pour une majorité officialiste du congres national a généré une crise politique et juridique dans le pays. cela n’a pas fait rentré les ecuatoriens chez eux.

Een effet la rÉaction du peuple ne s’est pas fait attendre et la capitale est pleine d’une foule en colÈre qui crie « que se vayan todos » (qu’ils s’en aillent tous !).

Des politiciens du pays dÉclarent « nous sommes en train de vivre une dictature travesti ».

Victor hugo Rosero, le chef des forces armÉes appui le président de la république et a justifié la déclaration d’état d’urgence.

Il a exhorté les ecuatoriens a arrêter les attitudes belligerantes et à rester en paix plutôt que de déployer l’anarchie et le chaos.

Les droits suivants sont suspendus pour le peuple ecuatorien :

– liberté d’opinion et d’expression,

– l’inviolabilité du domicile,

– l’inviolabilité du secret de la correspondance,

– le droit de voyager librement dans le territoire national et de choisir librement son lieu de residence,

– la liberté d’association et de réunion.

En ce moment même des milliers de personnes arrivent a quito pour prendre les rues de la ville et montent des barrages pour empêcher les partisans du président d’arriver à la capitale, en effet le Parti de la societé patriotique et le parti roldosiste écuatorien ont annoncé depuis guayaquil l’envoi de caravane de centaines de militants pour appuyer le président.

A 3h29 heure locale on apprend que la population des villes (guamani), de, chillogallo, Martha Bucaram, Manuelita Saenz, la concordia, la pulida, el blanqueado, montent des barrages sur la route panamericaine pour empêcher l’arrivée de ces groupes proches du gouvernement.

selon indymedia uruguay, la radio « radio luna » (qui est une des rares moyens de communication qui donnent la parole aux gens sur ce thème) a subi l’assaut de dizaines de partisans du president, apparemment l’armée ne se serait pas encore déployer dans la ville mais la situation évolue vite.

Il va sans dire que nous devons apporter tout notre solidarité anticapitalistes y de prolétaires au peuple ecuatorien en lutte !!

VIVA EL PUEBLO DE ECUADOR !

dernière heure :

Un climat d’incertitude régnait samedi en Equateur au lendemain de l’instauration de l’état d’urgence par le président Lucio Gutierrez, qui fait face à une fronde sociale et à des adversaires politiques qui lui reprochent son incapacité à réorganiser la Cour suprême. Samedi soir, le président du Congrès national, Omar Quintana, a annoncé la convocation dimanche en session extraordinaire du parlement pour examiner la situation. Selon des télévisions, M. Gutierrez aurait déjà préparé un décret annulant l’état d’urgence si la crise autour de la Cour suprême devait se résoudre dès dimanche. Une certaine tension était perceptible près du Palais de Carondelet, siège du gouvernement, où environ 200 soldats et policiers ont établi un périmètre de sécurité délimité par des barbelés et des barrières métalliques.

Le président, un ex-colonel au pouvoir depuis un peu plus de deux ans, a justifié l’état d’urgence par la nécessité de restaurer le calme dans la capitale où vivent 1,2 million de personnes et qui est secouée depuis mercredi par d’importantes manifestations.

L’opposition a dénoncé comme contraire à la Constitution, la dissolution de la Cour suprême décidée en même temps que l’état d’urgence. « Lucio a enlevé son masque et s’est dévoilé dans toute sa dimension de dictateur », a accusé le constitutionnaliste Carlos Solorzano.

L’ex-président Leon Febres Cordero (1984-1988) a souhaité une réunion du Congrès pour « lever l’état d’urgence, destituer la Cour et en nommer immédiatement une autre », estimant que « cette crise fait honte à l’Equateur aux yeux du monde ».

M. Febres Cordero, le maire de Quito Paco Moncayo, le maire de Guayaquil, Jaime Nebot, ainsi que le candidat potentiel à la présidence Alvaro Noboa ont qualifié M. Gutierrez de dictateur. « Par amour pour l’Equateur, il doit permettre une sortie digne de la crise et cela passe par sa démission », a estimé M. Moncayo.

Le vice-président Alfredo Palacios qui, même s’il a été élu sur son ticket politique, s’est aussi insurgé contre le décret d’état d’urgence, estimant que l’on « soumettait le peuple à une situation dictatoriale ».

L’ex-ministre de la Défense, José Gallardo, a invité les forces armées à désobéir au président et estimé que les manifestations des derniers jours ne pouvaient être assimilées à une grave crise intérieure, justifiant, selon la Constitution, un état d’urgence.

Cependant, les forces armées ont apporté leur appui au président : selon le chef de l’état-major, le vice-amiral Victor Hugo Rosero, le décret a pour « unique objectif de restaurer la paix et l’ordre perturbés ces derniers jours ».

La situation équatorienne a soulevé une vive inquiétude dans l’Union européenne et au Pérou qui ont demandé un retour rapide à la légalité constitutionnelle.

La crise traversée par l’Equateur a démarré le 8 décembre dernier quand la majorité au pouvoir a restructuré la Cour suprême de justice en nommant ses nouveaux membres par une simple résolution. L’opposition a dénoncé ce qu’elle a considéré comme une prise de contrôle de la CSJ par le pouvoir en place.

Les syndicats équatoriens ont également lancé ces derniers mois une vague de protestations contre la politique économique du gouvernement, accusant le président Gutierrez d’avoir abandonné les pauvres et d’avoir imprimé un cours néo-libéral à sa politique. Cependant, ces manifestations n’ont pour le moment d’écho qu’à Quito, la grande région de Guayaquil s’étant abstenue cette semaine d’y participer.

radio luna en direct de ecuador ; escuchar el pueblo : http://www.radiolaluna.com/rluna.asx