Il fût un temps où les anarchistes avaient au moins le mérite de faire la critique du miltantisme.

De nos jours, ils s’empressent d’accepter les rôles misérables que leur proposent la Police et le Capital.

Triste temps qui, par chance, ne durera guère.

Le militant est aujourd’hui le meilleur complice de la Machine. Sans lui, elle aurait disparu depuis longtemps. Alors, nous savons quoi faire: travailler à sa liquidation. Sans remords.

Le Capital a besoin de la fausse contestation, de son spectacle négatif, comme une condition vitale à son autoreproduction. Plus la contestation monte, plus il se renforce.

Nous, anarchistes pour la prédication et le combat, ne défendons rien, et ne revendiquons rien. Nous voulons seulement nous constituer en force autonome matérielle pour assouvir notre vengeance contre le Capital et l’Etat.

Anarchistes, la Machine vous remercie. Continuez à défiler sagement dans les carnavals gauchistes, vous beuglerez encore « Anarchie » lorsque, de ce monde, il ne restera que des cendres.

Mais,si vous en avez marre, rejoignez le Parti imaginaire.

Oeuvrons au Tiqqun.

Groupe anarchiste pour la prédication et le combat – section Richard Durn