Adsav est une formation d’extrême droite qui est née en 2000 d’une scission avec le Parti pour l’Organisation d’une Bretagne Libre (POBL), d’obédience de centre droit.

En Bretagne, depuis lors, la montée de ce parti qui ne rassemblait au départ qu’une vingtaine de militants a gonflé pour atteindre jusqu’à 300 membres actifs. Leurs exploits sont connus de tous: affichages à caractère raciste prononcé, nationalisme exhacerbé, apologie des waffen SS bretons du Bezenn Perrot au point d’apporter la contradiction à Brest à Kristian Hamon, scénario qui avait déjà eut lieu à Quimperlé pour un livre sur la collaboration entre les fascistes bretons et les armées nazies. Leur activisdme ne se dément pas, le festival de Lorient est l’occasion pour eux de noyer la cité sous leur affiches au slogan connu de tous “Breton maître chez toi”, ou encore “Adsav le parti breton”. Les voies expresses n’y échappent pas et on a pu recenser jusqu’à plus sieurs centaines de kilomètres d’autoroutes ainsi recouvertes de ce venin haineux.

On aurait tort de prendre ce groupe à la légère et de douer de l’éfficacité d’une telle propagande. De source sure, le milieu culturel connait des conversions de plus en plus nombreuses aux thèses fasvcistes et réactionnaires de ces nervis de l’exaltation nationaliste. D’une bande de skin head désoeuvrés en 2000, un véritable noyau militant et recouvrant toutes les sphères de la société s’est forgé et continue d’étendre son influence, quoiqu’encore modeste. Le Vlaams Blok commenca avec moins de 100 militant et est aujourd’hui la première force politique de droite dure en europe. D’ailleurs les militants d’adsav! revendiquent avec fierté les liens entretenus entre les forces sécessionnistes flamandes et les forces séparatistes bretonnes.

Face à un front national sans cohérence doctrinale et subissant un vieillissement de ses cadres, des mouvements comme Adsav!, ethnicistes et européens, attirent à eux des jeunes souvent issus de milieux on ne peut plus banals. Cet embryon nous montre que le racisme n’épargne pas la Bretagne contrairement aux thèses énoncés par certains bretons de gauches, qui se targuaient d’être peu touché par le fléau xénophobe et nationaliste. Les évènements corses marquent l’évolution résolument chauvinsistes des aspirations séparatistes depuis quelques mois et ce trait, dans le cadre d’une intégration en panne du fait des politiques capitalistes négrières, risque de devenir une constante.

A l’heure actuelle les anti fascistes raisonnent toujours avec des schémas éculés en Bretagne et poursuivent leur lutte anti frontiste, lutte inutile car cet organe de la réaction n’est désormais plus qu’un résurgence nostalgique entre les mains de vieillards cocardiers. Les partis comme Adsav! vont prendre du poids et leur ramification, tel la tumeur cancéreuse, ne risque pas de cesser a moins que l’on y mette un terme. La résistance s’impose. Mais face à ces faits, aucune action n’est à l’ordre du jour, aucune voix ne s’élève fortement contre ce parti breton qui dévoile les dangers du régionalismeet du chauvinisme nationaliste.

Il serait temps que la gauche agisse.