Nantes 7 : « on est jamais trop informé ! »
Catégorie : Local
Thèmes : Archives
Lieux : Nantes
Donc les 2 TV locales nantaises ont commencé a diffuser depuis vendredi 10 décembre dernier : Nantes 7 (l’associative citoyenniste/territoriale).
Chacun fait des petits réglages, montre ses premières émissions… Et l’une d’elles, sur Nantes 7, s’appelle « Qu’est-ce qu’on vous sert ? »… Elle est diffusée tous les vendredis soirs de 19h05 à 19h35. La première c’était donc hier soir pour cette émission décrite ainsi sur le site de Nantes 7 : « «Club de la Presse» de 26 minutes revenant sur les principaux faits d’actualité de la semaine. » Mais quels étaient donc les « faits d’actualité » sélectionnés pour ce début :
– une affaire de pédophilie à Sucé-sur-Erdre
– un coup des filets de la police dans le milieu des bars à hôtesses nantais
– le procès de l’agression du vigile d’un supermarché
Ouah… Le tout agrémenté par les commentaires de 4 journalistes présents sur le plateau, que des hommes évidemment, venant de : Presse-Océan, Ouest-France, France Bleu Loire-Océan et France 3 Estuaire. La crème de la presse locale venue fêter sa fin de semaine non plus au bistrot d’en bas de la rédac’ mais sur un plateau télé.
Les analyses fusent.
A propos du procès des agresseurs du vigile : « Je trouve dommage que ce procès se déroule à huit clos, ça nuit à la compréhension des villes, de la France, des cités, des banlieues… Est-ce que l’on craint aussi des réactions dans les cités à l’annonce du verdict ? On peut l’appréhender effectivement car on nous a pas permis à nous, aux médias, de donner la possibilité aux gens de s’exprimer… »
A propos du « coup de filet » dans le milieu des bars à hôtesses nantais (présenté par l’animateur comme « un sujet plus croustillant et people) : « Des bars à 8000 euros les 2 soirées, je sais pas qui peut se payer ça, mais pas moi en tout cas (sourire) ».
A propos de l’affaire de pédophilie (dont l’animateur rappelle, au passage, qu’elle a été révélée par Presse-Océan, journal qui appartient, comme Nantes 7, à Dassault), un mot pour résumer le façon de travailler et d’informer sur ce genre de sujets :
Le premier journaliste : « Rigueur ».
Le second journaliste : « Prudence ».
Le troisième journaliste : « Il faut penser au victimes ».
Le quatrième journaliste : « Rigueur et prudence ».
Voilà, c’est bientôt la fin, l’animateur conclut par ces mots simples et directs : « Et pour vous qui nous regardez, n’hésitez pas, lisez la presse, écoutez la radio et regardez la télé. ON EST JAMAIS TROP informé ! » Pas si sûr…
Comment ne pas sourire quand on voit des personnes se congratuler elles memes? Il n’y avait pas besoin de ces teles aux budgets faramineux que les contribuables ont partiellement payes (departement, etc…)On a fait croire a tout le monde qu’il y avait une demande des gens. Non ce sont les instigateurs de ces projets qui l’ont fait tout seuls Encore de l’argent public par les fenetres… Cela donnera au moins du travail a Jean Pierre pernault pour combien ça coute et l’argent gaspillée quand les depots de bilan arriveront Quand aux taux d’ecoute, quelle rigolade de dire que cela va etre regarde par un potentiel de 700000 personnes Quand tu vois que TF1 a du mal a reunir 1 millions de personnes pour certains de ces programmes minables du reste sur un potentiel de 60 millions de français, la cela risque d’etre risible a souhait Et pour finir quand on sait que quand on est sur internet les programmes peuvent etre regardes par un peu moins de 6 milliards d’individus, et que certains sites font 5 visites par jour, la aussi on rigole en vous regardant parler de vos taux d’audience Mascarade, tout n’est que mascarade et les dindons de la farce sont encore les contribuables
Bien joué sauf qu’on est quand meme un paquet a vous avoir vu arriver avec vos gros sabots
On est jamais trop informé, donc, ajout aux infos données au dessus :
Le même jour ou peut être le jour suivant l’emission mentionnée, j’ai regardé les infos locales sur la même chaine. De mémoire, quatre sujets avec reportage, quatre sujets à vocation plus ou moins sociale, dont la couverture de la grève des transports en commun de st nazaire. Ca marque, surtout pour une télé dont on connait l’actionnaire… Donc faut quand même pas déconner, le type qui écrit donne des infos partielles, et après c’est repris par acrimed. On est loin de la vocation d’indymedia
T’emballe pas :-)
C’est pas au sujet de nantes 7 qu’on va faire la critique du journalisme. Je disais juste que cette chaine était capable de faire autre chose que parler sécurité. Que quand le pseudo-journal a commencé, je m’attendais à manger du fait divers, j’ai eu du social. Donc pas si négatif que cela, cette nouvelle chaine, d’autant plus que si la bétise de certains animateurs ne fait plus de doute, on a quand même droit à des productions locales et même au concert de l’olympic – restos du coeur. Pas si dégueu que ça. Fallait pas s’attendre à une révolution culturelle !
Il s’agissait ici d’infos partielles évidemment car je n’avais pas forcément envie de retranscrire toute l’émission dans son ensemble, pas vraiment transcendant…
Pour le reste, Nantes 7 traite aussi de l’actualité sociale. TF1, LCI, le Figaro… et consoeurs le font aussi. Le problème est de voir dans quel environnement ces sujets sont traités et de quelle manière. En 1min15 et en 2 feuillets casés entre deux pubs, 10 faits-divers, la bourse et les résultats de foot.
4 journalistes locaux qui parlent de fait-divers en décidant que c’est de l’information de première importance moi ça me pose un problème. Surtout quand ils se retranchent derrière le : « Nous journalistes nous faisont notre métier, celui d’informer, etc. » Il serait peut-être temps qu’ils se posent d’autres questions et qu’il remettent en cause ce métier justement. Le journalisme à la Albert Londres (le journalisme qui prend des risques, enquête, prend son temps, ne subit pas de pressions financières, qui ne s’autocensure pas…) dont ils se réclament si souvent est mort et enterré. Il évolue dans et avec le monde tel qu’il est aujourd’hui. Ce monde là et ce journalisme là, personnellement, j’en veux pas.
c’est vrai que l’on est loin de Gunther Wallraf, et de « Tête de Turc ». Mais du temps de Londres, il n’y en avait pas non plus beaucoup qui étaient prêts à se mouiller pour dire la vérité…
Mieux vaut viser une carrière, comme l’illustrent si bien les chefs de rédaction – comme Guidet à O-F ou Raminagrobis au Monde – de tous les journaux sauf les titres militants genre PLPL, mais pas Charlie…
Au coeur de nos belles régions, la merde est là: pas besoin d’être sur tf1 ou france2 non en région aussi on fait de la merde, des invités qui s’auto félicitent, un discours basé sur la défense du téléspectateur, sur la liberté de presse…peu d’infos on joue sur les classiques des français moyen la peur le voyeurisme le sensationnel. bon rien de nouveau alors au lieu de se contenter au lieu de perdre son temps devant la télé sort va au cinéma au lieu de regarder le concert de l’olympique ben vas-y garçon sort tu rencontreras des gens c’est bcp plus enrichissant que de regarder ne serait-ce que d’un oeil cette boite à image. De toute façon la partie est perdue l’information dans son sens le plus noble est minimisée, mise au placard par les grandes industries médiatiques les grans groupes de presse, se battent pour avoir quoi d’aprés vous, le soutien du peuple ou des boites privées qui investissent dans les espaces publicitaires?!
Il y aura de nouveau de l’info à la télé quand on y aura interdit la pub et les jeux.
La télé rend béte la pub ne rend pas intellignet, consommer ne rend pas heureux, alors c’est quoi le monde merveilleux que l’on nous promet c’est 1984 ?
Ma réaction aux conditions de détention, libéré le 22 mai 2006, l’autisme de la société Française face au scandale des conditions de détention en France, le cri des détenus qu’on entend plus,on a tous le droit de dire que l’on souffre ou qu’ont a souffert en prison.
« The sadness inside me will never go away »
En cette période de grosse chaleur un détenu m’écrit, il fait 40 degré a l’intérieur de la céllule
La souffrance est dans ces murs,elle est indescriptible.
John
The bad dream »le mauvais rève »
Le bon dans le malheur, le rayon de lumière sur ce que l’ont veut pas voir,
Le ghetto des reprouves, la maison d’arrêt de Nantes, c’est l’indignité a deux pas de chez vous ou s’entassent a 400 voir plus dans 109 cellules, lieu de tortures physique ou les mauvais traitements sont routiniers pour les plus faibles, indigne d’une grande démocratie, un endroit d’un autre siecle.Les parias entaulés y perdaient ce qui leur restait de jeunesse et de santé, le cauchemar sur pattes.le voyage dans la douleur.
L’écriture tente de mettre de l’ordre dans mon chaos vécu, je ne règle pas mes comptes avec la société Française, je relate une terrible expérience comme détenu à la maison d’arrêt de Nantes, la prison dans la prison bloc A3, le rayon de lumière sur ce que l’on ne veut pas voir.
Il y a une une citation qui dit ‘ton pied te conduira au bonheur, le mien m’a conduit derrière les murs de la honte et du mépris. Toi qui rentres ici abandonne tout espoir de justice Le jour ou je suis rentré dans cette taule la lumière s’est éteinte en moi.
L’injustice fait partie de l’espèce humaine et la justice n’est qu’humaine La justice peut se tromper mais elle se croit infaillible, une justice broyeuse de vies au pays des droits de l’homme. Conditions de détention indignes et incompatibles avec la dignité humaine. Detenu au quartier des détenus classés pour délits sexuels, les mauvais délits qui craignent la haie d’honneur, surtout impliquant les enfants, l’étoile jaune penitanciaire alors que la justice me reprochait un simple délit financier datant de 10 ans.La prison une grosse machine a laver ou l’on met le linge sale de la société sans faire de différences
Cellule surpeuplée, six dans douze mètres carré, les murs de la cellule délivrent leur message d’angoisse, chaque détenu dispose de 1,30 m2 se lavant devant les autres, déféquer devant les autres, partager devant les autres, entendre les rêves des autres, le concert phénoménal du ronfleur, celui qui avale ses neuroleptiques comme des bonbons (mazouté) ne bouge pas sur sa paillasse seulement pour la gamelle et recevoir sa dose, les cauchemars, les pets, les pleurs,les grattements, la haine animale, le désir d’annihiler l’autre,partition individuelle Abime de vulgarité, de démesure, de pourriture et d ‘obscénite, cela etait grotesque, dégeulasse et inhumain,en prison on s’interdit d’avoir peur. J’absorbe toutes les histoires des co-détenus, c’est une bulle fermée, il faut savoir se rendre invisible, une étincelle peut foutre le feu.Les bruits de serrures et de clés, les pas qui résonnent dans le corridor, les crises d’angoisse, Le maton qui fait ses gammes sur les barreaux, les personnes suicidaires essaye de cacher leur misère, ce détenu qui frappe dans la porte une partie de la nuit, ce détenu au mitard « chambre froide » qui hurle des obscénités. Il n’y a plus qu’animal qu’un homme meurtri. Le sordide de la réalité, la destruction de la personnalité.
Le cul souvent domine la tête et se révèle très incommodant, certains sont pires que l’auge et le cochon .Ce pointeur multirécidiviste qui zappe sur les films X a la télévision au milieu de la nuit, que faire, se foutre sur la gueule ou fermer les yeux et tenter de trouver le sommeil .La cohabitation est difficile, une fermentation de haine dans cette ménagerie humaine, la moitié de ces types sont des tarés, ils passaient leur temps a jurer a s’injurier, leurs conversations étaient écœurantes. Une femme sur l’écran de télévision, un la traitait de pute, de salope, elle est bonne cette conne, regarde ce cul, comment je la baiserais, elle a une bonne bouche de suceuse, je lui éclaterais le cul Il faut s’efforcer d’être méchant pour survivre et d’assumer sans rien dire en fermant sa gueule. Les conditions pernicieuses,la souffrance et la dégradation que les prisonniers subissent,le désespoir,l’inconfort,absence totale d’intimité,c’est dans cette condition que chaque matin se réveille chaque prisonnier avec cette douloureuse conscience de son existence que chaque soir il doit s’endormir. Tu te sens comme un morceau de fromage dans un piège a souris.
Chaque morne journée ressemble à la suivante. Les articulations de mes genoux et de mes coudes étaient soudés par l’inactivité physique en cellule on est un homme tronc »passe son temps assis » Les journées s’écoulaient interminables J’avais besoin de toutes mes forces pour ne pas devenir fou. Sentiments d’impuissance à échapper à la claustrophobie La prison c’est une usine à produire de la folie et de l’angoisse
Je sentais monter en moi une sourde angoisse qui lentement m’étreignait, ne plus penser faire le vide, il faut tenir mec. Les murs lépreux de la cellule, écraser par ces murs qui me renvoyaient a ma vulnérabilité Les grosses chaleurs rendent plus pénible l’ignoble promiscuité L’hiver les journées elles étaient froide et maussade avec cette tristesse qui n’existe qu’en prison, grise dessus, grise dessous avec des hommes et des murs gris. Des loqueteux mal nourris, mal vêtus, a nous gelé dans le froid.La promiscuité devient rapidement insupportable, provoquant des conflits soit verbaux, soit physique, la nourriture aux limites de consumable, laisse affamés ceux qui n’ont pas de moyens de cantiner.
La vie toute simple au delà des murs qui avait continuer a s’écouler a quelque pas de notre monde, une autre galaxie, apercevoir des bribes d’autres vies a travers les barreaux.Je regarde le soir l’étoile et dit, toi tu es libre, Dieu me voit, j’implore son aide, il était mon confident au quotidien. La seule chose que tu peux avoir comme tu veux ici sans avoir à payer d’une manière ou d’une autre, c’est l’enfer.Je suis comme la flamme d’une chandelle qui vacille et n’en peut plus de tenir debout.
L’adversité était si grande et prise tant de visages qu’il m’a fallut décliner de sortir en promenade après plusieurs tentatives solder par une agression sérieuse de la part de détenus qui m’avaient assimiler à un pointeur « agresseur sexuel » du faite de mon age et d’être isolé dans le quartier des délinquants sexuel. La promenade d’une heure était une nécessité, tourner dans la cour, tu passe et repasse comme une carpe dans un aquarium, une déambulation pour s’oxygéner et faire un peu d’exercices, refuser celle-ci est durement ressentie cela pour ne pas subir les injures verbales, fils de pute, pointeur, nick ta mere, batard et souvent associées à la violence physique, les menaces, le racket, quand on a été frappé c’est comme un viol. La majorité de ces types étaient associables et pratiquaient la violence gratuite, exister en taule c’est grimper l’échelle infinie de la haine Une grande partie de la population pénale est maghrébine et vouais une haine viscérale au système, les inscriptions sur les murs en témoignaient. Les mots sont plus dangereux que les armes parce que les blessures qu’ils font ne cicatrisent pas.
Murer dans le silence et la douleur La bonne humeur ça ne se fabrique pas, certains utilisent les tranquillisants qui ne font que hâter le processus de dégradation et aboutissent aux tentatives de suicide, signe de souffrance sans limites, un regard dans lequel on plonge comme dans un puits sans fond, un acte de négation en soi et de reniement de ceux qui vous aiment. La logique de l’enfermement est une logique négative, La prison ne sent pas la merde ou le désinfectant, elle pue la mort. Pour supporter la prison il faut devenir un autre La machine est la pour t’écrasé. Le détenu doit partager désormais son temps et son espace avec des individus qu’auparavant sa morale lui interdisait de côtoyer et rejetait parfois. Aucun des films que vous pourrez voir a la télévision ne pourrait jamais vous dire la souffrance, la solitude que l’on vit au fond d’une cellule, c’est la qu’on atteint le fond du gouffre, c’est la qu’on trouve la désespérance. La solitude est une véritable île de désespérance. La douleur devenait ma plus fidèle compagne, jamais elle ne m’a laisser tomber. La fouille infamante au retour du parloir, mis a nu, fouillé presque dans les parties les plus intimes, je me désape et me baisse mécaniquement, tousse c’est bon tu peux te rhabiller.
La grande fouille ministérielle,débarqué a 7 heures du matin des paillasses sans avoir pu croquer un bout de pain et avaler une tasse de café ,nous voila dehors confiné dans la cour ,la pluie tombe légèrement ,il fait très froid,pendant ce temps là la cavalerie de matons venu d’ailleurs retournaient les cellules,les mettant a sac,saccageant nos maigres possessions,revenu 6 heures après dans nos cellules,transit de froid,le Tsunami avait fait son œuvre,les literies retournées,les photos déchirées,les cantines éparpillées parterre,vandalisme gratuit qui rappelle une sombre époque pour ceux qui l’ont connu.
J’en avais marre de la taule et je ne pouvais plus me voir, j’en avais assez d’entendre, de voir de ressentir de découvrir l’hypocrisie et la déchéance autour de moi et même en moi.Assez de meurtres, de viols, des tocards des matons et de toutes ces monstruosités, j’étais trop abattu, trop vidé de toute émotion, j’étais comme un torrent a sec. J’étais sous cloche comme le fromage.
Dans cette identité collective j’ai lié connaissance avec des gars bien,peu importe leur délit,certain plus que d’autre m’ont aider à franchir bien des caps difficiles,ces jours ou on est au fond du gouffre » la tète dans le cul »la lumière s’est éteinte en vous ,l’amitié c’est le plus pur des sentiments humains, elle est là réconfortante et vous aide a tirer la charrette dans le bon sens.J’ai eu beaucoup de sympathie condescente à l’égard de certain détenus,je les plaignais pour les peines sévères et interminables qu’ils purgeaient,oubliant la mienne.Je plaignais leurs faiblesses,leurs déchéances et leurs pauvreté,dans tout homme il y a un brin de lumière.
J’ai trouvé beaucoup d’humanité de la part de certains surveillants dans ce monde à part qu’est la prison, garder des hommes désespérés nécessite une grande sociabilité.
Beaucoup de choses sont arrivées pendant cette période de détention de 27 mois, c’étaient des images, des sensations, des odeurs et des bruits, c’étaient des émotions aussi des reflexions.J’avais conscience de la routine, de la discipline et du fait d’être enfermé, je tirais mon temps.il ne me restait que 3 mois avant de retrouver la liberté compte tenu des remises de peines
Ma vie ne sera plus comme avant, il a des blessures qui ne s’effacent jamais, comment se reconstruire a mon age (61 ans), la peur du vide ,d’ètre un vieux con ,destructuré,perdre ses repères .L’expérience à été extrême, le jour ou je suis rentré en prison la lumière s’est éteinte, celle-ci succédera a l’obscurité le jour ou je sortirais pour rentrer chez moi en Grande bretagne.La vie est un grand cahier a spirale dont j’aimerai pouvoir arracher les pages se rapportant a ces évènements. Je ferme la porte sur le passé non pour l’oublier.
La meilleure parole est celle que l’ont dit pas mais pour ceux qui reste je souhaite que cela change, révolté par le blocage et l’absurdité d’un système posant la loi avant le bon sens, le fait de trébucher peut arriver a tout le monde, l’injustice s’écrit sur tous les murs des prisons Française.
DIGNITY-RESPECT-FREEDOM From the unnecessary suffering »MAH de NANTES
It’s barbaric, immoral, discriminatory, cruel, incivilized situations inside
John BERNARD
Franco/Britannique