Aucune « politique de l’emploi culturel » ne règlera les questions posées par les intermittents contre le protocole Unedic.

Son application entraîne mécaniquement l’éviction des plus précaires de toute garantie sociale, accroît les inégalités de revenus parmi les salariés concernés en distribuant des allocations à qui est davantage employé ou mieux payé et ne diminue en rien le déficit de l’Unedic qui lui a servi de prétexte.

Nous sommes employés de manière discontinue et ne voulons ni de cette précarité subie, ni de l’aléa érigé en règle pour nous contraindre à la course au cachet dans n’importe quelles conditions.

Le ministre de la culture a déclaré lors de sa prise de fonction qu’il n’était pas un magicien, mais il s’est avéré un joueur de bonneteau hors pair, cherchant par exemple à faire passer pour une expertise indépendante celle de monsieur Guillot alors que celui-ci ne dispose pas en fait des données détenues par l’Unedic, qui auraient été nécessaires à toute analyse du fonctionnement de cette institution.
Son expertise est tout bonnement indépendante de… toute réalité et contribue à nous prendre en tenailles entre l’éviction organisée par l’Unedic et celle découlant d’une « prétendue » professionnalisation.

Le ministre de l’emploi et des affaires sociales est responsable de ce protocole qu’il a agréé et il devra répondre à nos légitimes exigences.

Voilà pourquoi nous intervenons ce matin, au Sénat.

Nous appelons à une journée d’action nationale le mardi 7 décembre.

Il n’y aura pas de trêve des confiseurs.

Nos actions ne connaîtront pas de pause.

Contacts : 06 14 80 17 06

{{Coordination des intermittents et précaires d’Ile-de-France
14-16 quai de la Charente
75019 PARIS
Tél : 01 40 34 59 74
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