Pour certaines personnes arrivées récemment à Nantes, c’est cinq expulsions vécues en deux mois, autant de fois des affaires de perdues. Sans compter que certain-e-s des occupant-e-s du square Daviais ont vécu les destructions des camps de Paris.

La solution de Manu Macron, Nicole, Collomb, Jojo ? Déplacer le problème d’un camp à l’autre. Se renvoyer la balle à coup de “nous avons demandé une table ronde”.

Parce que l’exil est une question politique, que les choix faits par celleux qui gouvernent découlent d’un passé colonialiste et s’expriment au sein de sociétés dans lesquelles le fascisme gagne du terrain, tant en France qu’en Europe, il est nécessaire de soutenir les luttes des exile-e-s.

Hier, les expulsé-e-s sont partis du square pour une manifestation comme nous n’en avions pas vu depuis plusieurs mois. L’énergie du cortège s’est opposée à la violence des pouvoirs publics. Les chants ont résonné dans des rues qui ne voyaient plus aucune banderole depuis longtemps, de la rue de Verdun à la rue de Strasbourg. Le cortège, passant devant la mairie et la préfecture, a pu rappeler aux décideurs que la combativité n’a pas déserté.

La manifestation s’est ensuite arrêtée à la croisée des trams le temps de prises de paroles volontaires et déterminés. Décision est alors prise de renouveler le rassemblement :

RENDEZ VOUS CE VENDREDI 3 AOUT AU SQUARE A 18h.

Hésitez pas à ramener du matériel sur place (peinture, banderoles, cartons…) dans l’après midi :).