Pour un combat antinucléaire radical
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“Pendant ce temps la machine de mort… »Brochure-album BD de 32 pages de dessins et BD de communications antinucléaire.
Une BD pour rire
Une BD pour réflechir
Une BD pour se battre
Dessins d’humour (noir), détournements, pastiches, informations et communications par visuels graphiques dessinés…
Sont abordés la plupart des problèmes du nucléaire prétendument « civil » et militaire :
la dévastation sanitaire et environnementale, les catastrophes de Tchernobyl et Fukushima, les accidents (Blayais, Forsmark), la « collaboration » des politiques, son caractère intrinsèquement totalitaire et criminel.
Brochure militante :
disponible en pdf sur :
Nantes indymedia
Infokiosques.net
Réseau « Sortir du nucléaire »
Brochure underground :
édition imprimée également disponible :
sur quelques points de diffusions
Qualitatif dans son impression et finition soignée, pour une lecture agréable, une brochure solide pour prêter, donner, et faire circuler sans limites…
Objectifs des visuels publiés, et un peu de rappel historique sur l’implantation du nucléaire …
Les visuels contenus ont vocation à interpeler, choquer éventuellement, amener, ou consolider l’engagement antinucléaire, et le diriger dans une ligne radicale !
Le combat antinucléaire est inégal dans les rapports de force qui l’oppose à l’État et sa géostratégie-politique nucléaire :
depuis essentiellement le plan Messmer en 1974 (l’accélération de construction du parc électro-nucléaire en France) motivé par le besoin de générations de plutonium nécessaires aux productions de missiles atomiques, et les essais nucléaires en Polynésie française, la “Raison d’État” s’assoit sur les oppositions, les contestations, résistances, et sur la législation : passages en forces, politiques du fait accomplis, usages de la force, de la repression, rapports scientifiques complaisants…
Plus sournoisement depuis le début des années 80 la force a laissé place à l’étouffement des mouvements par la “gauche” nouvellement élue, et par des arrosages financiers des communes, collectivités locales, départements et régions…
Avec le recul des décennies, rythmé dans le temps par les successions de catastrophes et accidents majeurs survenus (Three Mile lsland, Tchernobyl, Fukushima …) ou évités de justesse (Saint-Laurent-des-Eaux, Vandellos, Tokaimura, Le Blayais, Forsmark…), il est infiniment peu probable que la contestation antinucléaire menée uniquement dans un cadre “légal” parvienne un jour à l’abandon du nucléaire, si ce n’est à épuiser nos propres forces…
En menant uniquement une opposition antinucléaire dans un cadre légal qui ne perturbe pas d’1 mm la machine nucléocrate, l’abandon du nucléaire en France ne viendrait (scénario catastrophe que personne ne souhaite) que d’un accident nucléaire majeur qui l’imposerait !!!
Les promesses (des politiques) n’engagent que ceux qui y croient :
on ne peut rien attendre des politiques aux promesses qui ramènent même pas l’abandon mais la “réduction de la part du nucléaire” aux calendes grecques.
L’arrêt IMMÉDIAT du nucléaire est une urgence.
Soutenons les actions radicales !
J’ai validé, même si ça fait un peu trop doublon avec https://nantes.indymedia.org/zines/39815. Le texte est un peu différent, c’est ce qui le sauve.
Heuh ,le rézo qui nous invite à sortir du cadre légal ?… Ben dis donc …Le rézo qui a cogéré le nucléaire tout comme Grinepisse …
Ca se confirme le bal des faux culs n’est pas qu’à la ZAD !
La sortie comme ils disent a toujours été repoussée aux calendes grecques .
Jamais ces orgas ne sont sont positionnées réellement pour l’Arrêt immédiat.
C’est l’une des raisons du naufrage de la lutte antinucléaire sabordée par Les laquais du PS ,Europe Ecologie les verts et les mouvement qui ont composé,cogéré, collaboré
Le Rézo n’est qu’une boutique avec un tyran à sa tête !
Ya Basta : est-ce que tu as lu, parcouru le contenu de la brochure?
Je ne t’en veux pas, mais parcours ce zine et tu observeras qu’il n’est pas vraiment (pas du tout même) dans la ligne du Réseau SDN, même si le pdf est hébergé sur leur site, ce qui montre une ouverture d’esprit qui est à quand même à reconnaître.
Rien contre la brochure mais beaucoup de griefs(euphémisme) contre ce maudit Rézo .Tu n’as pas manifestement vécu cette sale histoire !
La rézo est une boutique qui brasse un max de fric avec un fossoyeur de la lutte à sa tête qui bouffe à tous les râteliers
Alors pour l’ouverture tu repasseras !
On construit l’avenir à la lumière du passé et pas en se mettant la tête dans le sable .
Lis donc ce texte sur le site d’un type que je connais et qui a autant la rage que moi
http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=585:sdn-congres-d-angers-mail-de-philippe-brousse-du-16-janvier-2016&catid=94
“pour un combat antinucléaire radical “”
Oui un exemple de combat radical contre le nuk serait le bien venu.
j’ ai souvenir que l’abandon de plogoff fut un combat dans le respect du systéme avec manif,expo,études etc …
radical ? ou pas ? mais une victoire .
Quand on porte de types comme bové,rivasi,duflot,cosse ,placé ,bref que des friqués,à l’égo gonflé,qui se trémoussent de jouissance pour passer devant une caméra,qui ne pensent que carriere,place bien juteuses et qui trustent toutes les places pour se faire élire,donc se faire du pognon,on est bien mal placé pour réclamer des luttes radicales.
Comment peut on se dire écolo,humaniste anti état et acclamer ,ou simplement ne jamais rejeter ce genre de type,qui peut sans honte ne pas vomir devant “vos” représentant totalement intgrés au systéme pour une belle vie de très friqués ?
putain je veux bien faire un mois de taule comme un bové pour gagner après quasi à vie 6000 euros par mois.
A Shadock du nucléaire
Oui je connais celui qui gère le site villesurterre.eu, et j’apprécie sa radicalité.
Non en effet je suis assez éloigné de ce qui s’est passé au Réseau SDN : les coups en douces et autres guerres internes me sont passé au dessus.
Les histoires personnelles je ne les connais pas et pour l’instant elles ne m’ont pas atteint. Je ne porte pas de la même façon le combat contre le nucléaire que celle du Réseau, qui a mon sens trop gentille, et timide face à la violence que représente le désastre nucléaire passé présent avenir, bref éternel… Sans refaire le monde une fois de plus sur les raisons politiques et géopolitiques qui ont abouti à la situation actuelle.
Mais mets toi à la place du quidam qui n’entend que dalle au nucléaire, qui tout au plus qui le considère vaguement comme un truc un peu moche sur les bords mais qui n’empêche pas le monde de tourner… Un jour juste après un prochain accident on ne sait pas où dans le monde les médias parlerons du Réseau SDN (5 minutes) sur TF1. Et là le quidam de base il ouvrira petit à petit les yeux….
Le médias ne donneront jamais la parole ou l’évocation quil existe des groupes radicaux antinucléaires (libertaires).
Le Réseau SDN c’est pas la panacée ils ne sont pas les seuls et les uniques antinucléaires, mais nous devons tous composer. Tout cela pour l’efficacité.
Je sais que seras pas d’accord avec moi : nous (antinucléaires) sommes tous complémentaires.
Le Réseau SDN ne m’empêche pas de dormir. Je préfère passer mon énergie et me bouger le cul contre ces criminels de nucléocrates et leurs valets politiques et autres scientistes pro-nucléaire, et contre ces merdes de centrales.
A spartacus :
Bonne question que tu soulèves !
L’exemple Plogoff a été un cas unique. Victoire locale, mais désastre au niveau des luttes antinucléaires nationales, un vrai piège tendupar le PS. Les mouvements ont été etouffés.
A l’époque dans les années 70 EDF posait 10 sites par région pour espérer en obtenir 1. Bien que décidé à bâtir la centrale à Plogoff, EDF et l’État ne perdait finalement pas beaucoup en renonçant à ce site.
La victoire de Plogoff n’est pas dû essentiellement à la contestation sur place. Elle est d’abord une stratégie de Mitterrand.
Regarde, recherche les archives des luttes à Chooz et Golfech : peut-être plus dures et volantes qu’à Plogoff !
L’État était décidé coûte que coûte à construire !
à Chooz et Golfech : les combats ont été réellements radicaux, insurrectionnels même ! Mais peu médiatisés sur le plan national.
spartacus :
des exemples : des entreprises qui participaient aux chantiers étaient plastiquées ! Des dizaines de camions cramés. des pilonnes qui sautaient, des barrages aussi…
Les gars, libertaires, ils se bougeaient bien le cul pour faire chier EDF et l’état nucléaire. et tout ça dans le respect des gens bien sûr. Ce qui était pas le cas de l’état policier plus violent il y a 40 ans qu’aujourd’hui.
Je vais pas vous souler plus, on encore quelques exemples aujourd’hui, mais lus rares…
Je pense que la lutte peut se faire de façon complémentaire sur plein d”aspects. Mais la part radicale doit progresser jusqu’à devenir majoritaire.
Certainement que l’abandon de plogoff est un coup politique de Mitterand ,tout comme l’abandon du Larzac,et aussi par exemple la retraite à 60 ans.Dans la fouléé Rocard prépare son livre blanc des retraites qui postule la casse des retraites !!Dans les politqques qui se servent de nous ,je mets aussi toute la direction des verts.toute !
Pour autant c ‘est aussi le résultat de luttes immenses,radicales ou pas (chacun à sa vision de la radicalité) .Les centrales de Chooz et Golfech seront construites et cela malgré des luttes tout aussi massives avec autant de radicalité (ou moins) qu’a plogoff.
oui la lutte est toujours complémentaire,d’une coté ceux qui sont vraiment impliqués contre ce monde et ceux qui juste refusent la centrale chez eux( ailleurs c ‘est possible) et aussi ceux qui sont contre le nuc mais pas contre ce mode.
on peut gagner un combat avec les trois,mais gagner contre le nuk sera plus difficile,pour autant pourquoi refuser une alliance qui peut amener une victoire (même avec un calcul du pouvoir comme avec mitterand et plogoff) et on doit penser que nos arguments ‘radicaux” seront repris par la majorité voire la quasi totalité.ayons confiance dans la justesse de nos idés.
si dés le départ on insulte et rejette ceux qui ne sont pas encore convaincus,on reste assez purs peut être mais on risque de perdre beaucoup.
la radicalité (souvent en fait la violence) n ‘est pas le probléme ,car l ‘état gére ça très tres bien,le probléme c ‘est l’absence de majorité massive dans la vision du monde qu’on veut et l’absence de majorité dans les actions
c ‘est vria que psychologiquement on se croit bien fort et juste avec quelque casse et déstruction ,mais hélas je sais bien que cela cache l’absence de soutien massif et très majoritaire.
hier manif de soutien à Rouen à des gréviste de la faim dans un hôpital psy: 1000 manifestants sur une population de ….un demi million !!
comme disait Vladimir: que faire ?
Tu as bien cerné le problème : c’est l’absence de majorité dans le soutien actif au combat contre le nucléaire.
Je ne pense pas que les actions dites radicales donnent l’idée qu’on se croit fort.
Par exemple : les sabotages de bulldozers et caterpillars lors des chantiers de construction à Golfech au début des années 80, étaient surtout des actions qui visaient à faire entendre qu’il existait une force d’opposition qui ne croyait pas une minute aux promesses politiciennes. Car ces derniers ont toujours eu le talent immense d’endormir les masses et d’étouffer les contestations.
Tu noteras que les actions antinucléaires radicales n’ont JAMAIS été des atteintes physiques à des personnes, mais toujours matérielles. Comme chez les indépendantistes corse d’ailleurs (à de rares exceptions).
C’est l’action “visible” et “non consensuelle” qu’on juger comme étant radicale.
Il y en a eu des célèbres et spectaculaires, dont la préparation a surement demandé des liens avec des groupes dits terroristes.
Explosion à la dynamite sur le chantier de Fessenheim au milieu des années 70, qui a retardé de plusieurs mois le calendrier de chantier. On a alors soupçonné un lien avec la Bande à Baader.
Tir au bazooka sur le réacteur de Superphénix (en construction). L’auteur s’est confié 15 ans après dans un livre…
C’est vrai qu’aujourd’hui j’imagine pas une minute qu’une action de ce type puisse être faite sur Bure et les intérêts matériels de l’Andra par exemple.
Je pense qu’on a perdu en types d’actions radicales.
Pour reprendre ton propos je n’ai jamais dit qu’il fallait rejeter ni insulter ceux qui ne pensent pas comme nous. Mais il faut les secouer (symboliquement).
Il n’y a plus de temps à perdre avec des informations édulcorées ou des communications limite consensuelles, tout ça pour ne pas heurter les âmes sensibles PREMIER POINT du combat antinuc est l’INFORMATION à délivrer.
Et il faut appeler un chat un chat. Le nuc n’est pas propre. Il est nécessaire de parler des cancers, maladies radio-induites. Montrer pax exemple les photos de Paul Fusco…
SECOND POINT est ne pas jamais se décourager.