Voici l’article 1 de la constitution française :

« La France est une république

*

indivisible, laïque, démocratique et sociale.

Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens

sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »

Tout ça c’est très beau sur le papier, mais qu’en est-il réellement ?

Pas la peine de se creuser les méninges trop longtemps, on sait très bien que le système capitaliste favorise les riches au détriment des pauvres et que les amendes en sont l’illustration parfaite.

Prenons un exemple :

Admettons que je touche 300 € par mois et vous 3000. Nous commettons tous deux la même infraction. Par exemple : un stationnement sur une zone non autorisée. Cela nous vaut de se prendre chacun une contravention de 30 €.

Raisonnons un peu :

Au premier abord, cela peut paraître équitable. Mais en y regardant de plus prêt, on s’aperçoit très vite que l’État me demande 10% de mon traitement mensuel contre seulement 1% pour vous. A ce stade, vous l’avez bien compris : pour le plus riche ce n’est qu’une peccadille, il pourra même se payer le luxe de recommencer, et que pour moi c’est un gros trou dans mon budget qui peut me conduire aux pires ennuis si la république lâche ses huissiers et toute la clique d’enfoirés qui va avec. Il est aussi utile de préciser que le riche a les moyens de payer rubis sur l’ongle, il se verra donc attribuer une remise. Quant à moi, citoyen de seconde zone, j’aurai droit à une belle majoration qui peut, dans certains cas, aller jusqu’à la saisie du peu de biens dont un précaire peut disposer.

Récapitulons :

Le système des amendes est donc anticonstitutionnel puisqu’il favorise une couche de la population au détriment des autres. Cela revient à dire que tant que j’ai les moyens de payer, je peux faire ce que je veux. Dans le cas inverse, si je ne les ai pas, je dois me tenir peinard. L’analyse est schématique, certes, mais n’en reste pas moins qu’elle est implacable.

Action !

N’espérant aucunement voir de brillants avocats défendre cette cause devant ce que l’on ose encore appeler « la justice », il est grand temps pour les citoyens de rappeler à leurs dirigeants que leur rôle est normalement de veiller au respect de la dite constitution et non de l’accommoder pour octroyer des privilèges à l’élite financière de ce pays sous peine de se voir raccompagner énergiquement vers la sortie avec leurs amis les nantis.

Ceci + Cela

Ceci + Cela = un grand ras le bol d’être pris pour des abrutis tout juste bons à servir de vache à lait pour le plus grand confort d’un pouvoir méprisant à dix mille lieues des intérêts du peuple qu’il est sensé servir. Quand le grondement est sourd, c’est que la corde ne va pas tarder à céder. Les politicards imbus de leur petite personne et manipulateurs ne vont pas tarder à l’apprendre à leurs dépends. La mascarade soi-disant démocratique n’a que trop duré, il est grand temps d’y mettre un point final. La liberté et l’égalité ne se demandent pas, elles s’exigent. J – 15 avant que le kung-fu anarchique ne vienne remettre les choses en place.

ÅñÄR©HY Vaincra !
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Pour rappel : République = forme de gouvernement dans lequel le peuple exerce la souveraineté, directement ou par l’intermédiaire de ses représentants.

Est-ce le cas actuellement ? Le gouvernement sert-il réellement les intérêts du peuple ? Sommes-nous un peuple souverain ou un troupeau de moutons que l’on tond jusqu’au trognon ? Autant de questions à se poser en toute honnêteté si on veut enfin sortir de cette manipulation mentale qui fait croire au citoyen qu’il vit dans une démocratie au sein de laquelle tout le monde est libre et égal. Vivre libre ou bien esclave, à vous de choisir…