Mardi 31 août 2004, une manifestation était convoquée pour la libération
des 22 prisonniers politiques et la fin des poursuites judiciaires pour
4000 militants à niveau national. Au même moment se trouvait dans le pays De Rato, le directeur général du FMI qui devait se réunir avec le président Kirchner.
Les manifestants se sont retrouvés Place de Mai (siège du palais
présidentiel) et ont renversé les barrières de sécurité qui séparent la
place en deux, se retrouvant du même coup pratiquement à la porte de la Casa Rosada. Peu de temps après, quelques organisations, Quebracho à leur tête, décidèrent de brûler des pneus à la porte du ministère de l’Economie
(sur un côté de la place de mai), endroit où se trouvait réunit
l’espagnol de Rato et le ministre de l’économie Lavagna. Ce
qui a donné lieu à quelques échauffourés avec les forces de l’ordre.
Ensuite, l’intervention des pompiers à donné lieu à des affrontements. Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogène et des balles de caoutchouc. 38 personnes ont été prises au piège dans le métro dans lequel la police a tiré des gaz, les trains ont été arrêtés et les manifestants ont été arrêtés sur les voies du métro.
Le bilan de la jounée est lourd : plus d’une centaine d’arrestations et
huit blessés. A priori, les charges ne permettent pas une libération
immédiate et les arrêtés risquent jusqu’à trois ans de prison.

Le paradoxe du jour est qu’alors que le mot d’ordre principal était
libération des détenus politiques, il y en a 100 de plus !!!

Une manifestation est prévue vendredi.