Montreuil (seine-saint-denis) : revendication de l’attaque du siège de la cgt.
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Actions directesLoi travail 2016
Hier nombreux(ses) furent celleux qui ont fini dans les geôles de l’État.
Une centaine pour être précis. Une centaine de détenu(e)s à cause de la trahison syndicaliste.
Nous voudrions écrire plus et mettre en avant notre acte.
Malheureusement, suite à cette action, faite dans un lieu sous haute surveillance, nous sommes tou(te)s gravement bléssé(e)s.
Nous avons tou(te)s réussi à échapper au flics grâce à la complicité de celleux présent(e)s dans la rue qui nous ont applaudi et qui ont couvert notre retraite.
Solidarité insurrectionnelle avec les 250 incarcéré(e)s.
Solidarité insurrectionnelle avec Olga, Panagiotis, Cristos et tou(te)s les compagnons(nes) de la CCF qui veulent s’évader.
IL FAUT LES Y AIDER_
Nike la justice, nike l’État et nike les collabos…
Notre choix est fait…
La clandestinité et l’attaque!
Une cellule parmi tant d’autres…
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En castellano:
Companerxs atacaron en Montreuil la sede nacional del syndicado CGT en la noche del 24 al 25 de june 2016, despues que se ataco en visperas la sede nacional del syndicado de la CFDT durante una mani salvage.
Estos ataques suceden a la colaboracion de los sindicados con la prefectura de policia para detener a lxs companerxs anarquistas violentes y otrxs militantes radicales. El 23,06,2016 los sindicados colaboraron enteramente con el dispositivo policial en el cual participaron y lxs companerxs fueron perseguidxs, no solo en y cerco de la manifestacion sindicale, sino en toda la cuidad. Durante todo el dia en Paris fue una verdadera «caza del hombre» contra lxs militantes radicales.
Mas de 100 companerxs fueron detenidxs solo en Paris.
AYER LA CFDT, ESTA NOCHE LA CGT
Ayer numerosxs fueron lxs que acabaron en las mazmorras del Estado.
Un centenar para ser exactos.
Un centenar de detenidxs por culpa de la traison sindicalista.
Nos gustaria escribir mas para potenciar nuestro acto.
Por disgracia, consecuencia de esta accion, hecha en un lugar bajo alta vigilencia, somos todxs gravemente heridxs.
Consegiramos la huida de la policia gracias a la complicitad de la gente presente en la calle que nos aplaudiron y ayudaron a nuestra huida.
Solidaritad insureccionale con lxs 250 encarcerradxs.
Solidaritad insurrecionale con Olga, Panagiotis, Cristos y todxs lxs companerxs de la CCF queriendo fugar.
HAY QUE AYUDARLES_
Fuck la justicia, fuck el Estado y fuck los colaboracionistas !
Ya hemos eligido…
La clandestinitad y el ataque !
Una celula entre muchas otras…
Dissociation donc, non de l’acte en lui-même, mais du revendiqué -et donc, par extention, des individu(e)s qui l’ont rédigé-:
http://cettesemaine.info/breves/spip.php?article1746&lang=fr
La raison évoqué: il est inutile de revendiquer un acte aussi clair, celleux qui ne le trouvent pas clair et évident sont juste « aveugles et anesthésiés ».
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nos dissocié(e)s anonymes jugent bon de rentrer dans une tirade anti-syndicale -tout a fait pertinante au demeurant- ressemblant à s’y méprendre à une revendication…
Par ailleurs les précisions apportés auraient certainement été appréciés, si leurs auteur-e-s n’avaient pas jugé necéssaire de préter de fausses intentions aux compagnons-nes auteur-e-s du revendiqué en insinuant que l’emplois du mot « trahison » sous entendait une conivence passé avec les syndicats attaqués.
Omettant (volontairement?) les conditions dans lesquelles les compagnons-nes ont rédigé ce revendiqué, gravement blessé-e-s et traqué-e-s par les flics, sans, peut-être, avoir le temps et l’opportunité de rentrer dans l’analyse du rôle des syndicats, absente du comuniqué, quoi qu’en disent nos ami(e)s dissocié(e)s.
Dès lors, il est très facile, lorsque l’on prend le temps bien au chaud chez sois derrière son ordinateur, de fustiger le revendiqué de compagnons-nes qui ont du, certainement pour des raisons médicales et de sécurité fort compréhensibles, communiquer très rapidement avant de se séparrer afin de ne pas laisser pour seule version des faits celle de Martinez(1) et du communiqué de préfecture de police.
N’ayant en telle situation, pas non plus le temps de s’attacher à la forme en ce qui concerne la solidarité, utilisant le verbe « falloir » à la place de la forme impérative communémant admise -comme si ça changeait quelque chose en terme de « langage authoritaire »-
Finalement, il aurait été possible de rajouter toute cette analyse du rôle des syndicats en parrallèle à la revendication, qui ne s’y oppose aucunement, sans dire à l’ennemi, même involontairement, « c’est pas nous, cherchez ailleurs »…
Peut-être était-ce aussi en préparation, dans un texte proposé anonymement et rédigé de façon plus large qui aurait intégré l’acte et sa revendication pour en faire ressortir une analyse claire.
Et qui du coup aurait pu être complémentaire avec celle proposé dans les Brèves du Désordre, sans propriété, et sans exclusivité, fut-elle anonyme.
Un acteur de la « cellule parmis tant d’autres », créé pour l’occasion, qui ne porte pas de nom, mais qui en a les pratiques(2).
(1)Président de la CGT
(2)Pratiques d’attaque et de clandestinité, non d’une quelconque exclusivité ou propriété fantasmé.
Chacun ses « camarades »…
http://cettesemaine.info/spip/article.php3_id_article=3614.html
Suis-je le seul à trouver particulièrement irritante cette plus ou moins nouvelle mode d’écrire « nique » comme une célèbre marque de chaussure (on pourra également discuter de la pertinence de la métaphore sexuelle) ?
Je veux dire, un petit peu plus d’éveil à la forme des mots que l’on utilise c’est trop demander ?
Et pour la réponse que je vois déjà en mode « on est pas obligé de rapprocher ce mot de la marque de chaussure » le fait est que, vu le bombardement publicitaire, c’est pourtant bien ce que la plupart de nos cerveaux vont faire rapidement et sans que nous puissions y faire grand chose, il suffirait d’écrire « nique » « nik » pour que cela soit déjà court-circuité. Je suis déjà suffisamment abruti de pub, on a pas besoin en plus de voir des noms de marques dans des textes militants.
Ah et par ailleurs « nike » ça veut dire « victoire » hein, je dis ça je dis (presque) rien…
Euh, en fait, on s’en fout de tes histoires de nike nique nik. Tu iras en discuter avec tes copains : http://www.academie-francaise.fr/
Même si je n’ai jamais cru à l’utilité d’une simplification orthographique sur la base de la phonétique, même si « Nikê » signifie « Victoire » (en grec), même si les frustrations des scripteurs font parfois trébucher la syntaxe et même si les auteurs de ces graffs évoquent des relations sexuelles contre-nature avec des flics, chacun-E reste libre d’écrire selon sa syntaxe et son orthographe.
Franchement, taper sur Cette Semaine c’est facile, eux au moins ils en parlent de cette attaque, qu’en est-il de ceux qui prennent soin de ne pas en parler ? C’est tout autant inacceptable et ça part de la même volonté, « c’est pas nous, cherchez ailleurs », en laissant deux sites diffuser ce texte. Bravo les « compagnons » !
Je ne suis pas d’accord. Il vaut bien mieux fermer sa gueule que de se dissocier (bien que je parlerai ici d’une distanciation, pas dissociation).
Après une attaque, qui plus est médiatisée, les flics enquêtent. Des enquêtes qui passent toujours, désormais, par une analyse du net, comme on a pu le voir en Italie à l’occasion de l’opération Ardire (dans laquelle ont été grossièrement mis en examen et pour certain-es incarcérés, les compagnons qui refusaient de se dissocier de la jambisation d’un ponte du nucléaire).
Mr Cette Semaine, vient ainsi de se dégager de toute responsabilité dans cette attaque, publiquement. Ca fait un nom à rayer pour les enquêteurs sur une liste de suspect. Ca fait le boulot à leur place.
Ce commentaire étant anonyme, je peux me permettre d’affirmer que ce communiqué de revendication ne me parle pas des masses (sans jeux de mots…). Cependant, le dire sur un site publique dont tout le monde connait l’identité du gestionnaire (la police en premier lieu), c’est se mettre au chaud, se planquer. Et donc, être, pour reprendre les termes de Cette Semaine (qui passe la majeure partie de son temps à donner des bons et des mauvais points depuis dix ans) un « dissocié », un « collabo ». Dont acte !
Tiens, on dirais que les fafs aussi lisent les brochures sur l’anonymat, enfin en tout cas ils en comprennent l’intéret: rendre l’action (claire à qui n’est pas aveugle et anesthésié) réapropriable par tout le monde…
« beaucoup rêvaient de bloquer le siège de la CGT et même de le briser, en représailles de ce que ce syndicat avait pu faire subir pendant des semaines en mai et juin à des millions de Français. Beaucoup en rêvaient et certains l’ont fait. »
Tout droit sorti de:
http://www.bvoltaire.fr/henrisaintamand/la-cgt-vandalisee-juste-retour-a-lenvoyeur,264771
@un emmerdeur : tu ne lis pas suffisamment, l’article du Bd Voltaire ne reprend pas à son compte l’action contre la CGT mais, de façon plus nuancé, souligne son caractère cathartique en affirmant que plusieurs personnes, qui n’ont pas les mêmes raisons d’applaudir l’action que ses auteurs, se retrouvent dans cette attaque.
Cela, on aurait pu le prévoir, et de n’importe quelle action, de n’importe quel temps. Car n’importe quelle action, même accompagnée de revendications, trouvera toujours des individus pour s’en réjouir pour d’autres raisons.
Maintenant, si certainEs pouvaient arrêter de mettre de grands et gros mots (« dissociation » ce n’est pas rien) mais plutôt essayer de comprendre la critique qui leur est faite.
Car il n’y a pas de temps ni de lieu privilégié à la critique, contrairement à ce que dit le premier commentaire.
Tout ça pour refourguer ses petites brochures de merde…
tout est dans le titre ;)
Non Fides veut taper sur les Brèves du désordre, mais il fait pire, parce qu’il le fait SANS publier la revendication de l’attaque (http://non-fides.fr/?Paris-Precisions-sur-l-attaque-du-siege-de-la-CGT-revendique-en-solidarite-avec).
Les Brèves du désordre expliquent pourquoi ils ne le publient pas, pourquoi ils font le choix de merde de se distancier. Non fides fait le malin et veut le beurre et l’argent du beurre… Sales hitoires de politicards !
Bon, au final de quoi s’étonner quand on donne plus d’importance à ce qui se passe à Montréal (http://non-fides.fr/?Montreal-Une-balade-pour-la-degentrification-pille-une-boutique-a-bobo) qu’à ce qui se passe à Belleville ? (https://paris-luttes.info/tandis-que-le-piege-de-bastille-se-6276)
Non fides est un site d’analyse qui n’a pas vocation à poster toutes les revendications. Hors dans la première revendication, il n’y avait aucune analyse. Il est regrettable que non-fides ait choisi de poster seulement la 1ere moitié du 2eme communiqué présent dans sa version intégrale ici:
http://mpalothia.net/paris-france-precisions-sur-lattaque-du-siege-de-la-cgt/
éludant toute la seconde partie du texte qui fait suite au 1er commentaire ci dessus.
Mais en avait-il connaissance vu qu’il a repris la publication de contrainfo (disparut depuis) qui avait fait le choix de supprimer toute la seconde partie du communiqué qui fait suite au com d’indy ci-dessus (coef le liens de mpalothia)?
Il est impensable que non-fides n’ait pas publié la première revendication dans le but de se protéger des flics qui savent très bien qui administre tel et tel blog alors que celle-ci sort sur Attaque… Un peu de jugeote ne ferait de mal à personne… Et en plus ça éviterai de devoir répondre en public sur indy des choses qui n’ont pas à l’être (publiques)
Mais je suis certain que nombreux sont les compas, d’ici jusqu’en Grèce, qui ont apprécié l’introduction de solidarité que non-fides a faite en quelques lignes.
Il est vraiment dommage que cet incident de communication publique ait eu lieu en telle circonstance, d’une part parce que ça empèche (pour l’instant) tout projet d’élaboration de texte/brochure/projet anti-syndical commun, chose que nous partageons tou(te)s quel que soit nos différents stratégiques et/ou organisationel, et d’autre part car la question de l’anonymat et de la revendication gagne a être soulevé, certes, mais dans un autre contexte que celui de dissociations et de communiqués cinglants y répondant…
La dernière chose regrettable est qu’après de tels « débats » publics, les flics savent d’hors et déjà ou ne pas chercher.
De toute façon me direz-vous, dès le premier communiqué les compagnons-nes assument une posture clandestine, ce qui écarte d’office tout lieu public anarchiste.
-Un compagnon ayant subit une opération chirurgicale non négligeable (…) qui préfère prendre le risque de s’exprimer en public plutôt que de laisser dire des conneries et mettre celleux qui se font vitrine (parfois brisé…) de l’anarchisme dans la merde alors qu’iles expriment clairement leur solidarité.
PS: Si nous nous permettons d’être aussi clair c’est que nous savons que les flics ont, lors des dernières perquisitions et GAV du 28, posé de nombreuses questions sur une certaine librairie qui ne s’est pas dissocié.
Messieurs les poulets, on vous emmerde, nous ne sommes ni là ni ailleurs, et quand on sera quelque part, on vous le fera savoir!
Par l’organisation informelle et l’action polymorphe,
Répendons le chaos!
Toutes ces réponses à la réponse suite à la « dissociation » (interrogative) qui n’était en fait qu’une distanciation qui permet de reparler de brochures suite à d’autres actions…
Bref, tout cela ne sert que les flics.
Un quatre pages de Quelques contributeureuses aux Brèves du désordre « Sur des parangons de (petite) vertu. A propos d’accusations lourdes de conséquences… » a été publié. On peut [le lire ici->http://cettesemaine.info/breves/spip.php?article1768&lang=fr].